La "précarité menstruelle"...
Re: La "précarité menstruelle"...
La remarque de @Jeff Van Planet est très intéressante. Les féministes ont en effet une indignation à géométrie variable. Quand ça les arrange, elles veulent que les femmes soient traitées exactement comme les hommes. Mais quand ça les arrange, elles revendiquent des traitements différenciés.
Re: La "précarité menstruelle"...
Il y a maintenant pas mal d'années je me félicitais que le femmes s'étaient abstenues de prendre une revanche sur les injustices du passé, hélas........
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Re: La "précarité menstruelle"...
J'entends bien. Mais quand l'Etat lui-même dit qu'il débloque des fonds pour ce genre de chose, il entérine officiellement qu'il a renoncé à traiter le problème de fond.El Fredo a écrit : ↑24 janv. 2021, 13:37:23Si "la nana" est SDF, lui trouver un logement et/ou un travail est un objectif à terme, mais son hygiène intime est un problème immédiat. Idem si elle est pauvre et qu'elle doit choisir entre acheter de la bouffe ou des tampons. C'est pas parce que les gens ont des problèmes de fond qu'on ne doit pas les aider sur des aspects plus terre-à-terre.
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Re: La "précarité menstruelle"...
Jeff Van Planet a écrit : ↑24 janv. 2021, 17:31:30<<Ce topic fleure bon la testostérone.>>
Je me souviens de ces temps lointains, disons une 40taine d'années. En ces temps là si un homme disais qu'une femme était moins performante qu'un homme à cause de ces règles, et que par malheur une féministe passait par là, le "pauvre malheureux" s'en prenait plein la tête. La féministe se serait outré qu'on lui nie l'égalité des sexe sous le seul prétexte qu'elle a des règles. Ou qu'elle puisse tomber enceinte.
De nos jours les féministes en peau de lapin demandent un traitement de faveur pour ces choses là. La conclusion est que le féministe est mort et remplacé par un machisme inversé. Comment pourrait-on appeler ce machin là? greluchisme? matriarchisme? Quele que soit le nom qu'on donne à cette idéologie, je regrette de ne plus voir de féministes au XXIème siècle.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.
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Re: La "précarité menstruelle"...
Parce que c'est mutuellement exclusif ? Bonjour le sophisme. Ca me fait penser à un type sur Twitter qui qualifiait les repas étudiants à 1€ de "tickets de rationnement". Ou encore à la rhétorique marxiste-léniniste qui voit dans toute politique sociale-démocrate un obstacle à la révolution.Nombrilist a écrit : ↑24 janv. 2021, 18:10:57J'entends bien. Mais quand l'Etat lui-même dit qu'il débloque des fonds pour ce genre de chose, il entérine officiellement qu'il a renoncé à traiter le problème de fond.El Fredo a écrit : ↑24 janv. 2021, 13:37:23Si "la nana" est SDF, lui trouver un logement et/ou un travail est un objectif à terme, mais son hygiène intime est un problème immédiat. Idem si elle est pauvre et qu'elle doit choisir entre acheter de la bouffe ou des tampons. C'est pas parce que les gens ont des problèmes de fond qu'on ne doit pas les aider sur des aspects plus terre-à-terre.
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Re: La "précarité menstruelle"...
Il faut arrêter trente secondes l'hypocrisie.
La santé des femmes, même à morts égales, est bien plus financée, la recherche, la prévention contre le cancer du sein a par exemple bien plus de financement que le cancer de la prostate.
L'égalité n'est un mot qui n'a aucun sens si il n'est pas défini sur quel base on la souhaite.
Par exemple, les femmes ont le privilège d'avoir des seuils de recrutement aux épreuves sportives bien moindre que ce soit chez les gendarmes ou les pompier de Paris. C'est un privilège en terme d'égalité de traitement qui peut être justifié si l'on cherche l'égalité de résultat (avoir autant d'hommes comme de femmes). Donc au nom de l'égalité, on peut tout justifier, même les privilèges.
Pour en revenir au niveau de la santé, il n'y a aucune recherche d'égalité, il s'agit de prendre soin de la santé des femmes. Et c'est ok. Je ne suis pour personnellement que l'on aide les femmes précaires vis à vis de ce problème, tant que l'on aide pas les femmes bourgeoises.
Mais que l'on ne parle pas d'égalité, car l'état qui aime bien nous parler d'égalité laissera crever les sdfs dans la rue (des hommes dans leur quasi totalité) ou ne fera rien pour lutter contre le suicide, 3x plus de morts pour les hommes, une des plus grande cause de mortalité, ça ce problème sanitaire, les progressistes, les conservateurs sont bien content de s'asseoir dessus.
“Tout ce que tu peux régler pacifiquement, n’essaie pas de le régler par une guerre ou un procès.” Jules Mazarin
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Re: La "précarité menstruelle"...
Dans la mesure où c'est un problème qui ne date pas d'hier... oui. Mais bon, je trouve ça très bien qu'on aide au maximum celles qui en ont besoin. Si on parle des femmes SDF, c'est sûr que le mieux est leur mettre les outils sanitaires à disposition, encore plus lorsque ceux-ci sont de première nécessité.El Fredo a écrit : ↑24 janv. 2021, 19:16:11Parce que c'est mutuellement exclusif ?Nombrilist a écrit : ↑24 janv. 2021, 18:10:57J'entends bien. Mais quand l'Etat lui-même dit qu'il débloque des fonds pour ce genre de chose, il entérine officiellement qu'il a renoncé à traiter le problème de fond.El Fredo a écrit : ↑24 janv. 2021, 13:37:23Si "la nana" est SDF, lui trouver un logement et/ou un travail est un objectif à terme, mais son hygiène intime est un problème immédiat. Idem si elle est pauvre et qu'elle doit choisir entre acheter de la bouffe ou des tampons. C'est pas parce que les gens ont des problèmes de fond qu'on ne doit pas les aider sur des aspects plus terre-à-terre.
Re: La "précarité menstruelle"...
Et à propos d'égalité, est-il prévu des aides pour permettre aux hommes les plus précaires de s'acheter des rasoirs et de la mousse à raser ?Baltorupec a écrit : ↑24 janv. 2021, 19:59:01Il faut arrêter trente secondes l'hypocrisie.
La santé des femmes, même à morts égales, est bien plus financée, la recherche, la prévention contre le cancer du sein a par exemple bien plus de financement que le cancer de la prostate.
L'égalité n'est un mot qui n'a aucun sens si il n'est pas défini sur quel base on la souhaite.
Par exemple, les femmes ont le privilège d'avoir des seuils de recrutement aux épreuves sportives bien moindre que ce soit chez les gendarmes ou les pompier de Paris. C'est un privilège en terme d'égalité de traitement qui peut être justifié si l'on cherche l'égalité de résultat (avoir autant d'hommes comme de femmes). Donc au nom de l'égalité, on peut tout justifier, même les privilèges.
Pour en revenir au niveau de la santé, il n'y a aucune recherche d'égalité, il s'agit de prendre soin de la santé des femmes. Et c'est ok. Je ne suis pour personnellement que l'on aide les femmes précaires vis à vis de ce problème, tant que l'on aide pas les femmes bourgeoises.
Mais que l'on ne parle pas d'égalité, car l'état qui aime bien nous parler d'égalité laissera crever les sdfs dans la rue (des hommes dans leur quasi totalité) ou ne fera rien pour lutter contre le suicide, 3x plus de morts pour les hommes, une des plus grande cause de mortalité, ça ce problème sanitaire, les progressistes, les conservateurs sont bien content de s'asseoir dessus.
Et puisqu'on parle d'égalité, est-il prévu un système de retraite plus avantageux pour les hommes, dont on sait qu'ils ont une espérance de vie moindre que celle des femmes ?
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Re: La "précarité menstruelle"...
Et à propos d'égalité, est-il prévu des aides pour permettre aux hommes les plus précaires de s'acheter des rasoirs et de la mousse à raser ?
Et puisqu'on parle d'égalité, est-il prévu un système de retraite plus avantageux pour les hommes, dont on sait qu'ils ont une espérance de vie moindre que celle des femmes ?
[/quote]
Et le faite que ces dames ont une facilité déconcertante d'obtenir la garde des enfants en cas de séparation, il ne faut pas l'oublier.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago
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Re: La "précarité menstruelle"...
Ce dernier point n'est plus vrai.
- Jeff Van Planet
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Re: La "précarité menstruelle"...
Tu n'es pas divorcé donc tu n'en sais rien.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
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Re: La "précarité menstruelle"...
ça n'a strictement rien à voir...Et à propos d'égalité, est-il prévu des aides pour permettre aux hommes les plus précaires de s'acheter des rasoirs et de la mousse à raser ?
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.
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Re: La "précarité menstruelle"...
Je connais des divorcés, et donc j'en sais quelque chose. D'ailleurs et pour compléter, la pension alimentaire, ça marche dans les deux sens.
- Jeff Van Planet
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Re: La "précarité menstruelle"...
Bien certainement dans ton monde il y a une moitié d'hommes qui ont la garde de leurs enfants. Alors que dans le vrai monde c'est 72.1% (preuve à l'appuie car je ne balance pas des truc au hasard moi) https://www.leparisien.fr/societe/divor ... es%20lundi.
Comme tu peux le constater ont est très loin de la parité. Surtout que le changement est fait en faveur de la garde partagée.
Bref revenons à nos moutons.
Comme tu peux le constater ont est très loin de la parité. Surtout que le changement est fait en faveur de la garde partagée.
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J.Saramago
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