Ca se défend, mais il ne faut pas perdre de vue que certaines niches fiscales ont leur utilité.
je suppose que tu parle de celles qui protègent les pauvres (et qui coûtent la moitié, niche coppé comprise).
Lorsque je parle de la flat tax, c'est de manière très théorique, en effet, je vois, comme johanono, que les impôts proportionnels sont, comme la CSG indolore (prélevés à la source), rapportent beaucoup, coûtent peu à la perception. La gauche française n'en veut pas, pas plus que les dirigeants de droite. La gauche balte en a voulu et ça a marché, encore plus en Pologne et en Russie. Comme j'ai toujours détesté l'argument de "on l'a fait ailleurs", je ne l'utiliserai pas, prenez donc cela comme un simple constat.Les niches opportunistes coûtent plusieurs centaines de millions, mais pas plus de 10 000 000 000 (source J.Marseille qui les a détaillé dans son livre), soit ce que l'état veut gagner sur les retraite.
Le problème, en France c'est qu'officiellement, l'IR est taxé à 40% pour les hauts revenus. En moyenne on tombe à 18%, sachant que certains millionnaires sont taxé à 0% ou de manière négative (on leur donne de l'argent, pas comme à madame bettencourt à qui on rembourse ce qu'elle a payé en trop).
Je ne pense pas, vu ce que rapporte l'IR que mettre un taux marginal à 90% sera utile et juste, au mieux, cela fera fuire les riches, au pire cela réduira les investissements comme une peau de chagrin.
Le problème des niches fiscal, c'est qu'on ne mesure pas tout avec elle. En effet, pour le riche, il est toujours imposé à 40%, donc dans sa psycologie, il n'a plus les moyens d'investir. De plus chaque niche complexifie le prélèvement de l'impôt, et augmente donc le coût de perception qui a bien été tu jusqu'à présent, a-t-il au moins été mesuré?
Quant à la TVA, l'impôt le "plus injuste qu'il soit" (J.Marseille, ainsi que un journaliste des Cahiers Français) est l'impôt inventé par la France le plus répendu dans le monde pour une simple raison : il taxe l'importation, la consommation mais ne coûte RIEN à percevoir puisque ce sont les entreprises qui calculent et envoient les données de TVA au trésor. La TVA est de surcroît plus complexe à frauder. Tant et si bien, que rapporter au revenu de la TVA pour l'Etat, on n'a que 8% (basé sur une estimation de N.Miguet) de fraude à la TVA, alors que sur l'IR, on monte à 15%, et on ne se risque plus à compter pour l'ISF.