Démantelons notre fiscalité anti-économique !

[Jeff Van Planet]

Je viens de lire l'article, et voici le passage qui a le plus retenue mon attention:

Dans l’Hexagone, l’essentiel de la fiscalité sur les entreprises n’est pas assis sur les bénéfices. Nous avons la particularité d’avoir une multitude d’impôts sur le foncier (CFE, taxes sur les bureaux ou les surfaces commerciales…), la masse salariale (taxe d’apprentissage, taxe sur les salaires, versement transport), les avantages offerts aux salariés (forfait social, taxes sur les véhicules de sociétés…), le chiffre d’affaires (C3S), la valeur ajoutée (CVAE) ou les dividendes.

Ces impôts dits « de production » représentaient plus de 75 milliards d’euros en 2018, soit bien plus que l’impôt sur les sociétés ayant rapporté 27 milliards cette année-là. Ils sont problématiques à double titre pour la société française

[...]

D’autre part, nous abusons de cette fiscalité.En 2018, avec 75 milliards d’impôts de production, nous avions le tiers des impôts de production sur les entreprises de l’UE à 28, alors que nous représentions seulement 15 % de la richesse créée. Les impôts de production sur les entreprises représentaient 3,2 % du PIB, contre 1,6 % dans l’UE et 0,4 % en Allemagne.

[Jeff Van Planet]

Ils ne proviennent que de là en effet.

Disons que si ton idée générale, c'est du genre supprimer les allocations chômages, les aides sociales et les services publics pour assurer la baisse drastique des dépenses sociales, tu verrais alors que la réponse ne viendrait pas seulement d'une minorité d'extrême-gauche !

Tu devrais arrêter le trollage intensif. Je n'ai jamais parlé de supprimer quoi que ce soit.

je confirme

[Yakiv]

Ils ne proviennent que de là en effet.

Disons que si ton idée générale, c'est du genre supprimer les allocations chômages, les aides sociales et les services publics pour assurer la baisse drastique des dépenses sociales, tu verrais alors que la réponse ne viendrait pas seulement d'une minorité d'extrême-gauche !

Tu devrais arrêter le trollage intensif. Je n'ai jamais parlé de supprimer quoi que ce soit.

je confirme

Si on supprime rien, on fait comment pour réduire drastiquement les dépenses publiques ?

[Nombrilist]

Oui, je me suis posé la même question.

[Jeff Van Planet]

Je viens de lire l'article, et voici le passage qui a le plus retenue mon attention:

Dans l’Hexagone, l’essentiel de la fiscalité sur les entreprises n’est pas assis sur les bénéfices. Nous avons la particularité d’avoir une multitude d’impôts sur le foncier (CFE, taxes sur les bureaux ou les surfaces commerciales…), la masse salariale (taxe d’apprentissage, taxe sur les salaires, versement transport), les avantages offerts aux salariés (forfait social, taxes sur les véhicules de sociétés…), le chiffre d’affaires (C3S), la valeur ajoutée (CVAE) ou les dividendes.

Ces impôts dits « de production » représentaient plus de 75 milliards d’euros en 2018, soit bien plus que l’impôt sur les sociétés ayant rapporté 27 milliards cette année-là. Ils sont problématiques à double titre pour la société française

[...]

D’autre part, nous abusons de cette fiscalité.En 2018, avec 75 milliards d’impôts de production, nous avions le tiers des impôts de production sur les entreprises de l’UE à 28, alors que nous représentions seulement 15 % de la richesse créée. Les impôts de production sur les entreprises représentaient 3,2 % du PIB, contre 1,6 % dans l’UE et 0,4 % en Allemagne.

[johanono]

Pour moi, le sujet, c'est la structure de notre fiscalité. Je raisonne à niveau constant de prélèvements obligatoires : si on baisse tel impôt, par quoi on compense ?

Si on se contente de dire qu'il faut baisser les prélèvements obligatoires, alors ça renvoie à un autre débat, celui de la baisse des dépenses publiques. C'est un débat intéressant, mais c'est un autre débat.

[les orteils]

On est d'accord, sauf si c'est pour faire la promotion de la TVA dite sociale.

[Jeff Van Planet]

Quand on voit, comme dans le passage que j'ai cité, que les 75Mds d'euros que la france prélève en impôts de productions représente LE TIERS des impôts de production des 28 membres de l'Europe, ça devrait ouvrir les yeux sur l'ampleur du problème.

[Nombrilist]

Encore faudrait-il vérifier ce chiffre.

[pierre30]

Je viens de lire l'article, et voici le passage qui a le plus retenue mon attention:

Dans l’Hexagone, l’essentiel de la fiscalité sur les entreprises n’est pas assis sur les bénéfices. Nous avons la particularité d’avoir une multitude d’impôts sur le foncier (CFE, taxes sur les bureaux ou les surfaces commerciales…), la masse salariale (taxe d’apprentissage, taxe sur les salaires, versement transport), les avantages offerts aux salariés (forfait social, taxes sur les véhicules de sociétés…), le chiffre d’affaires (C3S), la valeur ajoutée (CVAE) ou les dividendes.

Ces impôts dits « de production » représentaient plus de 75 milliards d’euros en 2018, soit bien plus que l’impôt sur les sociétés ayant rapporté 27 milliards cette année-là. Ils sont problématiques à double titre pour la société française

[...]

D’autre part, nous abusons de cette fiscalité.En 2018, avec 75 milliards d’impôts de production, nous avions le tiers des impôts de production sur les entreprises de l’UE à 28, alors que nous représentions seulement 15 % de la richesse créée. Les impôts de production sur les entreprises représentaient 3,2 % du PIB, contre 1,6 % dans l’UE et 0,4 % en Allemagne.

Oui l'écart est important. Il faut rapprocher ça du niveau de prélèvements obligatoires 46,5% en France contre 39,5% dans l'UE. Ensuite on choisit l'assiette qui va déterminer qui paye. Je ne vois pas de raison de favoriser les clients étrangers au détriment des français.
L'avantage qu'il y a à baisser les taxes sur la production, c'est qu''on est moins sensible à l'optimisation fiscale. Mais là on cède à la pression des optimiseurs au detriment des citoyens.

[Jeff Van Planet]

<<Je ne vois pas de raison de favoriser les clients étrangers au détriment des français.>>
tout à fait: les taxes sur la production ne sont ni plus ni moins qu'une subvention aux importations.

[pierre30]

L'article décrit l'effet cumulatif de la C3S. La suppression proposée est bien défendue.

Par contre le remplacement de la CVAE par la TVA parait peu défendable. Si son taux varie avec le CA, c'est pour aider le développement des nouvelles entreprises (niche fiscale). Il faudrait comparer cet effet aide au développement des PME avec l' effet pervers qui est dénoncé : l'effet cumulatif dû à l'utilisation du CA est probablement très faible. Remplacer cet impôt par la TVA tend à exporter à des coûts inférieurs aux coûts de production réels. En exagerant le trait, les francais payeront le prix des biens consommés par les étrangers.

Certes, mais quand bien même.
Les avantages de pouvoir exporter en masse, les bénéfices issus d'un modèle colbertiste, sont tellement grands aussi bien sur le plan social qu'économique qu'on pourrait se demander si ça n'en vaudrait pas la peine.

Oui c'est possible. Que vaut il mieux ? Des taxes sur la production plus élevées que chez les voisins ? Ou bien une TVA plus élevée que chez les voisins ? Ben au pire je ferai les courses sur Internet en Espagne vu que c'est pas trop loin ils peuvent organiser les livraisons.

[pierre30]

Toyota produit des Yaris en France pendant que Peugeot produit des 208 dans l'Europe de l'est. Pourquoi ? Peugeot bénéficie d'être une marque française et détient une part de marché acquise en France. Tandis que Toyota a besoin de produire en France pour obtenir ces parts.
Peugeot peut ainsi conquérir des marchés à l'est. L'imposition n'est pas déterminante dans ce cas.

Ce qui est déterminant pour l'économie, c'est l'efficacité de la dépense publique.

[johanono]

On est d'accord, sauf si c'est pour faire la promotion de la TVA dite sociale.

Dans mon esprit, la TVA sociale reste nécessaire. Quand on parle d'optimiser la fiscalité sur les entreprises, je pense à la TVA sociale. Mais l'article que j'ai posté n'en faisait pas expressément mention.

[Yakiv]

Toyota produit des Yaris en France pendant que Peugeot produit des 208 dans l'Europe de l'est. Pourquoi ? Peugeot bénéficie d'être une marque française et détient une part de marché acquise en France. Tandis que Toyota a besoin de produire en France pour obtenir ces parts.
Peugeot peut ainsi conquérir des marchés à l'est. L'imposition n'est pas déterminante dans ce cas.

Ce qui est déterminant pour l'économie, c'est l'efficacité de la dépense publique.

C'est là où les gens devraient peut-être se poser les bonnes questions sur ce qu'ils achètent et comprendre par exemple qu'il vaut mieux acheter la japonaise Yaris que la française 208.