Oui la date de départ de la crise du logement correspond à la courbe de l'augmentation des divorces, mais aussi à la longévité des études secondaires donc du célibat. La capacité de construction, et donc le nombre de logements créés chaque années, est suffisant pour couvrir l'augmentation de population, pas pour couvrir l'explosion de la cellule familiale conjuguée à la désertification rurale.johanono a écrit : ↑10 juil. 2019, 08:48:20Je ne comprends pas bien ce que tu veux dire. Prenons le cas d'un couple avec deux enfants. Un logement pour quatre personnes. Si le couple se sépare, il faudra trouver un second logement, pour la personne qui quitte le logement familial. Il faudra donc désormais deux logements pour quatre personnes, là où il y avait précédemment un logement pour quatre personnes, non ?Nombrilist a écrit : ↑10 juil. 2019, 07:43:37- On observe que le nombre d'enfants augmente avec le nombre de logement. Il ne s'agit donc pas que de redéploiement de familles. Il y a bien augmentation et c'est très net.
Cela dépend des endroits. A Paris, l'offre de logements est raréfiée par la pratique de la location meublée touristique. Dans d'autres régions touristiques (le littoral méditerranéen, le littoral atlantique, notamment), l'offre de logement est raréfiée par l'affectation d'un grand nombre de logements à un usage de résidence secondaire, ce qui crée une pénurie contre les locaux.- Personne n'achète de résidence secondaire en banlieue de Paris.
- L'offre touristique ne se situe qu'à Paris. ça représente combien de logements et qui pourrait se les offrir si ceux-ci étaient libres de toute façon?
Encore une fois, dans bien des cas, les familles disposent de 2 ou 3 logements pour 4 personnes d'une même cellule familiale. Cela a été mon cas: mes deux enfants ont voulu un appart pour leur études, ma famille s'est donc retrouvée à mobiliser 3 logements en même temps, ce qui est une ineptie que j'ai mal vécu… et une perte énorme de pouvoir d'achat, une gabegie inutile, parce que nous à leur âge, on était qualifiés mariés sous le même toit, et salariés cotisants. Ces gosses de luxe... et pour peu que je divorce, ça ferait 4 logements. Mais bon, ce n'est pas d'actualité.