Près d'une entreprise industrielle sur deux se plaint du manque de main-d'œuvre

[pierre30]

Mais ça fera baisser énormément le prix des véhicules et le pouvoir d'achat libéré donnera d'autres perspectives de consommation ... et d'emplois.
Enfin peut-être ! Mais on a des exemples dans le passé. La baisse du coût de la nourriture a permis de consommer davantage de loisirs, par exemple.

Le budget familial consacré à la bagnole est très élevé en moyenne actuellement.

[wesker]

La quête des prix toujours plus porte un nom, en économie....cela s'appelle la déflation et aussi loin que je me souvienne je ne crois pas que cela ait été porteur de réussites et de croissance pour les pays l'ayant connu. Elle s'apparente surtout à de la destruction de valeur, à de la perte d'attractivité et à l'attentisme d'acteurs économie, promouvoir cette tendance est une illusion dans une économie dont les acteurs rêvent avec enthousiasme excessif d'un consumérisme sans limite.

[Jeff Van Planet]

<<La quête des prix toujours plus porte un nom, en économie....cela s'appelle la déflation>>
nop ça s'appelle "gains en productivité". Deux phénomènes totalement différents.

[Hector]

France-Les grandes entreprises se lancent dans la formation d'apprentis

04 mars 2019, 18:06:24

* Des CFA pour former des jeunes selon les besoins * Huit CFA prêts à être lancés, une dizaine en projet * Un risque de déstabiliser les CFA existants par Caroline Pailliez PARIS, 4 mars (Reuters) -&hellip;




* Des CFA pour former des jeunes selon les besoins * Huit CFA prêts à être lancés, une dizaine en projet * Un risque de déstabiliser les CFA existants par Caroline Pailliez PARIS, 4 mars (Reuters) - Une vingtaine d'entreprises se préparent à lancer leurs propres centres de formation d'apprentis (CFA) pour compenser l'inadéquation, selon eux, de l'offre, profitant d'une nouvelle possibilité de la réforme de l'apprentissage. Schneider Electric, Safran, Arc international, Groupe Nicollin ou encore Adecco, Accor, Sodexo et Korian comptent franchir le pas dans les prochains mois pour disposer d'un bassin de salariés formés selon leurs besoins. Huit CFA seraient prêts à être lancés, selon le ministère du Travail, une dizaine seraient encore en projet. "On constate que nos métiers sont insuffisamment connus et insuffisamment reconnus du grand public. Ces métiers méritent d'être un peu plus mis en lumière", a déclaré lundi Anna Notarianni, présidente de Sodexo France EXHO.PA , qui a expliqué connaître des difficultés de recrutement au même titre que la plupart des entreprises de services. L'entreprise de restauration collective a annoncé lundi avoir signé un partenariat avec le groupe hôtelier Accor ACCP.PA , le leader du recrutement intérim Adecco ADEN.S et le spécialiste de la gestion de maisons de retraite médicalisées Korian KORI.PA pour la mise en place d'un centre de formation autour des métiers de la cuisine et de la restauration. "Notre enjeu à nous c'est d'attirer, (...) de rendre nos métiers plus attractifs", a dit le directeur des ressources humaines de Korian, Rémi Boyer. Or, il constate une "fragmentation de l'offre" de formation. Pour l'instant, l'entreprise fait affaire avec "une petite centaine de CFA" en France dont une quarantaine sur les métiers de la cuisine. "Ce système-là, (...) n'est pas optimal par rapport à nos besoins massifs (de recrutement) et les besoins qui nous attendent demain", dit-il. Ce CFA devrait accueillir une première cohorte de 1.000 étudiants d'ici janvier 2020 et s'implanter dans trois régions: l'Île-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes et Région Sud. "MIXER LES PUBLICS" A plus petite échelle, Nicollin, une entreprise de 6.000 salariés spécialisée dans les métiers de l'environnement, qui ne trouvait pas de centre de formation autour de son siège opérationnel à Montpellier, ouvrira d'ici septembre un BTS (brevet de technicien supérieur) pour une douzaine d'élèves. Le groupe veut non seulement dénicher de nouveaux talents, mais aussi former ses managers. Ces derniers pourront valider des compétences en suivant certains modules de la formation. "On veut mixer les publics, permettre à nos salariés en interne de s'adapter aux évolutions du métier", dit la responsable formation, Patricia Jarlot, qui précise que certains métiers dans son secteur sont amenés à disparaître. La réforme de la formation professionnelle et de l'apprentissage adoptée en septembre 2018 modifie en profondeur la structure de financement du secteur. Il n'est plus nécessaire de demander l'autorisation aux régions pour créer un CFA ni de réclamer auprès d'elles des subventions. Chaque CFA sera financé au "coût contrat", c'est-à-dire en fonction du nombre d'élève inscrit dans l'établissement selon un montant qui aura été déterminé par les branches professionnelles. Quelque 200 branches ont déjà publié ce montant, selon le ministère du Travail. Les autres disposent d'un délai allant jusqu'au 15 avril. "Notre responsabilité, c'était de faire une loi qui permette à l'ensemble des acteurs de pouvoir se saisir mieux, plus vite, plus intensément, de ces sujets", a dit la ministre du Travail, Muriel Pénicaud lors de la présentation du CFA Accor, Adecco, Korian et Sodexo. "Former des jeunes aux compétences dont les entreprises ont besoin, c'est ça ce que veulent les jeunes", a-t-elle ajouté. PROFITER À L'ÉCOSYSTÈME Elle en appelle toutefois aux entreprises pour que ces formations puissent profiter à leurs "écosystèmes", celui de leur filière et de leurs sous-traitants. "C'est très important parce qu'on a besoin de l'effet d'entraînement des grandes entreprises", explique-t-elle. Les syndicats ne voient pas d'un mauvais oeil ce genre de CFA qui peut d'être directement opérationnel en cas d'embauche. Mais "il faut être vigilant au contenu de la formation qui doit répondre au cahier des charges des diplômes préparés et non seulement aux besoins techniques de l'entreprise", prévient le secrétaire confédéral de Force ouvrière, Michel Beaugas. Selon le secrétaire national de la CFDT, Yvan Ricordeau, il faut veiller à l'accompagnement des apprentis qui ne seraient pas embauchés à l'issue de la formation, et s'assurer que ce développement ne se fasse pas aux dépens des CFA existants. Pour le président de l'Association des directeurs de CFA d'Île-de-France, et directeur du CFA de la Faculté des métiers de l'Essonne, Alain Bao, l'arrivée sur le marché de nouveaux CFA n'est pas nécessairement une mauvaise nouvelle. "A partir du moment où de grands groupes créent leur CFA, ça va permettre de faire parler de l'apprentissage et d'attirer des publics qui n'y auraient pas forcément songé", dit-il. Il admet que cela risque de déstabiliser les CFA existants, mais ce sera à ces derniers "d'être inventifs" pour perdurer. (Edité par Yves Clarisse)

Article complet sur https://www.boursorama.com/bourse/actua ... 48ce500a11

Bravo à ces entreprises pleines d'initiatives et à ses dirigeants exemplaires sortant de l'ordinaire weskerien.

[wesker]

Je suis plutôt favorable à l'apprentissage et encourage les initiatives innovantes dans ce domaine par des entreprises responsables. Naturellement, cela doit s'affranchir du cadre de la cupidité et promouvoir des perspectives de long terme à ceux qui s'y engagent pour découvrir, apprendre puis enfin exercer un métier. J'ai le sentiment que c'est une des réponses aux manques de formation dont peuvent souffrir les demandeurs d'emplois mais nous savons aussi que cela ne peut correspondre à la seule solution compte tenu des besoin de salaires et des situations des uns ou des autres§.

[johanono]

Nouvel exemple de la pénurie de main-d'œuvre : Saint-Vaast-la-Hougue.

[Nombrilist]

Je pense que tu t'es trompé de lien

[johanono]

Rectifié.

[Spartiate]

C'est ça, le village préféré des Français ? Ca ne paye pas de mine.
Mais ils ont isolé le problème :

En guise de conclusion, certains commerçants suggèrent la création d’une maison des saisonniers à Saint-Vaast-la-Hougue.

Cela pourrait permettre aux saisonniers de se loger à un prix raisonnable car ici sur la côte, les locations sont très élevées. Ce serait peut-être une solution pour que de futurs employés viennent travailler à Saint-Vaast. »

On retrouve le même problème à Paris intra-muros, devenu trop cher et exclusif pour que de la main-d'oeuvre peu qualifiée puisse venir y travailler.

[Nombrilist]

"Nous avons beau publier des offres d’emploi dans les journaux locaux et sur les réseaux sociaux, c’est une catastrophe, personne ne se présente. Je ne sais plus quoi faire, j’en ai ras le bol ! Quand nous appelons Pôle Emploi, on nous répond que la main-d’œuvre formée se trouve sur Cherbourg et que Saint-Vaast-la-Hougue est trop éloigné, occasionnant des frais de route trop importants. Idem pour le logement qui représenterait un budget trop important pour se loger sur place"

Ben voilà, faut pas chercher plus loin:

- Le coin est tellement touristique que l'immobilier a probablement flambé. Je viens d'aller jeter un oeil: 500 euros par mois le deux-pièces ! Et je n'ai vu qu'une seule offre sur le bon coin. Bref, il n'y a pas de quoi se loger et encore moins à un prix décent, sauf à toucher 2000 euros nets par mois, ce qui à mon avis n'est pas le salaire proposé.
- Vu le prix de l'essence dont on a bien vu qu'il finira par encore augmenter, travailler loin de chez soi est devenu intenable si on n'a pas les transports en commun pour aller jusqu'à son travail.

[Spartiate]

Surtout que trouver des transports en commun à l'heure du boulanger ou à celle du plongeur en restauration... Il n'y a pas de gare et la desserte en bus est uniquement gérée par le département, autant dire extrêmement limitée.

[Nombrilist]

Bref, à tous les coups, merci airBnB !

[Hector]

IL n'y a pas qu'à Saint-Vaast La Hougue qu'on ne trouve pas de personnel. L'assistanat donne trop.

[Spartiate]

On ne voit que ce qu'on a envie de voir après tout.

[Nolimits]

IL n'y a pas qu'à Saint-Vaast La Hougue qu'on ne trouve pas de personnel. L'assistanat donne trop.

Serveurs, aides-ménagères, tourneurs/fraiseurs, mécaniciens, chefs d'ateliers, routiers, chaudronniers, conducteurs machines commandes numériques, commerciaux itinérants, cuisiniers...et j'en passe, il en manque partout ! (et le pire, c'est que les salaires sont bons sauf peut-être les aides -ménagères).