albert a écrit : ↑11 déc. 2018, 12:18:50
johanono a écrit : ↑11 déc. 2018, 12:05:22
Mais pourquoi n'aurait-il plus la confiance des Français, alors qu'il n'a guère fait, jusqu'à présent, qu'appliquer le programme pour lequel il a été élu ? Est-ce à dire que les Français ne savent pas ce qu'ils veulent ?
On me rétorquera : au premier tour de la présidentielle, son programme n'a recueilli l'assentiment que de 23% des électeurs. Certes, mais il est quand même arrivé en tête. Le programme de Mélenchon et celui de Le Pen ont séduit moins d'électeurs que celui de Macron.
C'est un constat : il n'a plus la confiance des Français.
Le problème, ce n'est pas Mélenchon ni Le Pen, ni les Français qui ne savent pas ce qu'ils veulent. Le problème, c'est que Macron a échoué dans tout ce qu'il a entrepris. Il n'a pas réussi à relancer l'UE, il n'a pas réussi à installer la croissance ni à faire reculer le chômage. Et au train où vont les choses, la fin de son mandat risque d'être pire que le début, et même pire que celui de Hollande.
Macron a certes échoué à relancer l'UE, mais à l'impossible, nul n'est tenu : il ne peut pas relancer l'UE à lui seul, et si les autres pays européens ne veulent pas de la relance qu'il propose, alors il ne peut pas faire de miracles...
Sur l'économie, les choses ne sont pas si mauvaises, je crois. Le taux de chômage a tendance à baisser. La croissance est à un niveau assez correct. Les entreprises semblent en train de restaurer leurs marges. Le taux de conflits aux CPH semble diminuer.
Donc oui, ça va plutôt bien. Et je maintiens que ce sont les Français qui ne savent pas ce qu'ils veulent. Ou alors que le style personnel du président, perçu comme arrogant, efface toute perception rationnelle de la situation.
albert a écrit : ↑11 déc. 2018, 12:27:59
Nolimits a écrit : ↑11 déc. 2018, 12:23:06
Ces problèmes sont le chômage et la croissance, si une solution rapide existait je pense que quelqu'un l'aurait trouvé déjà depuis quelques temps.
Comme ils font tous la même chose, si une solution existe, ils ne risquent pas de la trouver.
Pour mener une politique vraiment alternative, il faudrait quitter l'UE et l'euro, tu le sais bien. Cette question a été évoqué pendant la présidentielle, et il n'a pas échappé que les Français semblent majoritairement attachés à la construction européenne. On peut le regretter, mais c'est ainsi.
Donc là encore, il y a un problème de cohérence intellectuelle chez beaucoup de Français : on ne peut pas, à la fois, rester attachés à l'UE, et en souhaiter une politique très différente de ce qui est pratiqué depuis quelques décennies.
Et en tout état de cause, ce n'est pas l'Etat qui, d'un coup de baguette magique, va créer plein-emploi, bonheur, félicité et prospérité pour tous les Français. Dans une économie de marché, c'est un peu plus complexe. Combien de fois faudra-t-il rappeler cette évidence ?