Pour les USA ? Désolée, mais la plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu'elle trouve icon_biggrin
Disons, pour les USA, d'après mes amis sur place, que la situation est peu lisible : dans certains états (ou même quartiers) l'immobilier grimpe nettement, dans d'autres c'est encore le marais.
En Belgique, par contre, l'humeur est à une forte reprise. Dans l'immobilier, en matière de résorption du chômage, mais aussi du point de vue boursier où, sans faire d'étincelles, le marché se redresse non-stop, encore encouragé ce matin par les excellents résulats des banques au "test de résistance".
Pour l'emploi, l'ONEM (notre organisme directeur du chômage) vient de publier la liste de 60 métiers en demande de compétences, mais aussi celle des formations techniques ou professionnelles dont les élèves ont tous un CDI avant même d'avoir leur diplôme.
Par contre, après des années record, les investissements étrangers sont faibles cette année, mais on y travaille ...
Vent en poupe pour l'économie !
En fait, notre avantage, c'est que les mesures que Sarko tente de faire passer à grands renforts de cris d'un partie de sa population, nous en bénéficions depuis 20 ou 30 ans.
La France est malade de 30 ans d'immobilisme, et ne s'en rend pas compte.
Exemples :
- le bouclier fiscal à 50 % date de ... 1983
- la déduction des intérêts d'emprunts en vue d'acquérir ou de conserver un bien immoibilier, sans plafond de valeur ni nombre de biens possédés, et pour toute la durée de l'emprunt, dutêlle excéder 30 ans, date de 1951 ! Vous l'imaginez à peine pour un premier bien, et pour 3 ans !
Dans l'escalade difficile des cols économiques, vous avez du plomb dans vos fontes, et semblez y tenir icon_cool
La France est malade de 30 ans d'immobilisme, et ne s'en rend pas compte.
Exemples :
- le bouclier fiscal à 50 % date de ... 1983
- la déduction des intérêts d'emprunts en vue d'acquérir ou de conserver un bien immoibilier, sans plafond de valeur ni nombre de biens possédés, et pour toute la durée de l'emprunt, dutêlle excéder 30 ans, date de 1951 ! Vous l'imaginez à peine pour un premier bien, et pour 3 ans !
Dans l'escalade difficile des cols économiques, vous avez du plomb dans vos fontes, et semblez y tenir icon_cool
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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El Fredo
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La principale critique à l'époque était qu'elle risquait d'encourager la spéculation immobilière, de plus la France dispose d'un parc locatif parmi le plus vaste d'Europe (si ce n'est le premier). Entre temps la crise est passée par là et cette critique n'a plus vraiment lieu d'être. Par contre en temps d'euphorie économique c'est tout à fait juste, et les prix étaient déjà assez délirants dans certaines zones pour qu'on en rajoute. Cette mesure était justifiée par la volonté de Sarkozy de faire de la France une "nation de propriétaire", ce qui est assez discutable dans le principe (certains pays comme l'Espagne, qui compte traditionnellement près de 90% de propriétaires, lorgnent avec envie sur le modèle français).
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.
Attends, je ne comprends rien !
La déduction fiscale pour intérêts de financement d'un logement est la mesure type anti-spéculative, puisqu'elle multiplie les propriétaires de leur logement, élargit l'offre locative, et se récupère sous forme de précompte immoibilier.
Je doute de l'offre importante enmatière d'immobilier, sansquoi vos loyersseraient forcément moins chers, et les files de candidats à la location moins longues. Pour comparer, Bruxelles - pourtant sur sollicitée par la masse des fonctionnaires européens qui ne cessent de s'intaller, offre un tel éventail de biens locatifs qu'il est pratiquement impossible de ne pas avoir trouvé son rêve en un demi-jour.
Il faut avant toute chose se rappeler que la Belgique, avec 75% de sa population propriétaire de son habitation, compte un des taux de propriétaires les plus élvés du monde.
La marge spéculative se porte donc essentiellement sur les bureaux. Pour le logement, elle est quasi impossible dans un pays de propriétaires icon_confused
La déduction fiscale pour intérêts de financement d'un logement est la mesure type anti-spéculative, puisqu'elle multiplie les propriétaires de leur logement, élargit l'offre locative, et se récupère sous forme de précompte immoibilier.
Je doute de l'offre importante enmatière d'immobilier, sansquoi vos loyersseraient forcément moins chers, et les files de candidats à la location moins longues. Pour comparer, Bruxelles - pourtant sur sollicitée par la masse des fonctionnaires européens qui ne cessent de s'intaller, offre un tel éventail de biens locatifs qu'il est pratiquement impossible de ne pas avoir trouvé son rêve en un demi-jour.
Il faut avant toute chose se rappeler que la Belgique, avec 75% de sa population propriétaire de son habitation, compte un des taux de propriétaires les plus élvés du monde.
La marge spéculative se porte donc essentiellement sur les bureaux. Pour le logement, elle est quasi impossible dans un pays de propriétaires icon_confused
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Ha bon ??? et que se passe t'il en espagne alors ??? (pratiquement 100% de propriétaires, et plein de biens vides ou pas finis, pour cause de crise )La marge spéculative se porte donc essentiellement sur les bureaux. Pour le logement, elle est quasi impossible dans un pays de propriétaires
La marché est un panier de crabe ou tous les profits sont bons à prendre à court terme, même si le prix à payer est de faire du one shot pour cause de faillite du client (une fois qu'il a payé, bien sur)
La situation espagnole n'a rien à voir avec la belge, ni avec une population de propriétaires.
DEpuis des décades, surfant sur le besoin de soleil des nordistes et le prestige de la "villa en Espagne", mais aussi sur un importante main d'oeuvre disponible, la promotion a fait rage, construisant des centaines de milliers d'"habitaciones" plutôt coquettes, décrites comme en bord de mer ... même si elles s'en trouvaient d'ailleurs fort distantes, mais c'est un détail. Quand le relief rendait toute construction impossible, on y plantait un golf, ou un super-marché, et vive la pous-value.
Pendant des années, l'immobilier n'a cessé de monter, les résidents secondaires s'acheter, et tout s'est bien passé.
Puis, des pays concurrents, comme la Tunisie ou la Croatie sont venus manger une partie des estivants. Les propriétaires étrangers n'ont plus loué leurs logements (système qui permettait d'en payer les frais en un mois) et ont commencé à vendre ... ce qui a entraîné une baisse légère, puis sévère.
Pendant ce temps, on continuait à bâtir à un rythme incroyable, proposant la "villa andalouse" avec un financement de 140 % de sa valeur, pour couvrir l'ameublement, l'équipement, la voiture à laisser sur place. Ca commençait à sentir le roussis (je parle de trois ou quatre ans avant la crise).
On a vu alors des centaines de chantiers carrément abandonnés et des milliers de travailleurs du bâtiments réduits au chômage. On a moins vu les petits épargnants qui avaient déjà payé des tranches de ces imeubles qui ne seront jamais terminés ...
C'est donc, à ma connaissance, le seul cas de "subprimes" en Europe, et n'a rien à voir avec un pays comme la Belgique.
DEpuis des décades, surfant sur le besoin de soleil des nordistes et le prestige de la "villa en Espagne", mais aussi sur un importante main d'oeuvre disponible, la promotion a fait rage, construisant des centaines de milliers d'"habitaciones" plutôt coquettes, décrites comme en bord de mer ... même si elles s'en trouvaient d'ailleurs fort distantes, mais c'est un détail. Quand le relief rendait toute construction impossible, on y plantait un golf, ou un super-marché, et vive la pous-value.
Pendant des années, l'immobilier n'a cessé de monter, les résidents secondaires s'acheter, et tout s'est bien passé.
Puis, des pays concurrents, comme la Tunisie ou la Croatie sont venus manger une partie des estivants. Les propriétaires étrangers n'ont plus loué leurs logements (système qui permettait d'en payer les frais en un mois) et ont commencé à vendre ... ce qui a entraîné une baisse légère, puis sévère.
Pendant ce temps, on continuait à bâtir à un rythme incroyable, proposant la "villa andalouse" avec un financement de 140 % de sa valeur, pour couvrir l'ameublement, l'équipement, la voiture à laisser sur place. Ca commençait à sentir le roussis (je parle de trois ou quatre ans avant la crise).
On a vu alors des centaines de chantiers carrément abandonnés et des milliers de travailleurs du bâtiments réduits au chômage. On a moins vu les petits épargnants qui avaient déjà payé des tranches de ces imeubles qui ne seront jamais terminés ...
C'est donc, à ma connaissance, le seul cas de "subprimes" en Europe, et n'a rien à voir avec un pays comme la Belgique.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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El Fredo
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Quand bien même ça serait vrai, on ne passe pas de 58% de propriétaires à 80% et plus, sur un pays de la taille de la France, sans alimenter la spéculation immobilière : les programmes neufs se multiplient moins vite que la demande, et le marché de l'ancien est valorisé d'autant, d'où augmentation des prix et donc spéculation. C'est exactement la situation de la France des années 2000, période durant laquelle les prix ont globalement doublé, ce pourtant sans mesure fiscale incitative.mps a écrit :La déduction fiscale pour intérêts de financement d'un logement est la mesure type anti-spéculative, puisqu'elle multiplie les propriétaires de leur logement, élargit l'offre locative, et se récupère sous forme de précompte immoibilier.
Va dire ça aux Britanniques icon_cheesygrinLa marge spéculative se porte donc essentiellement sur les bureaux. Pour le logement, elle est quasi impossible dans un pays de propriétaires icon_confused
Et question soleil, le Royaume-Uni c'est assez moyen.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.
En effet, l'accès des belges à la propriété est le fruit d'un effort progressif et constant ... depuis 1947. On ne refait pas 60 ans de retard d'un coup de baguete magique.
Une autre différence a été l'interminable blocage des loyers en France, qui a ruiné le parc existant tandis que celui de la Belgique ne cessait de s'améliorer. Enfin, il y a cette politique outrancière de logements sociaux, qui consiste à empêcher les familles de prendre leur autonomie, en les gardant à la botte dans des ghettos dont ils ont bien de la peine à s'échapper.
Cela me semble du très mauvais "social".
Les anglais ? Ils sont quasi tous propriétaires, à tel point qu'on ne trouve de locations qu'au mois, et meublées. Ce qui nous semble desprix astronomique ne l'est manifestement pas pour eux, puisqu'ils sont tous arrivés à la propriété ... Autre élément qui joue à la hausse : le fait que les anglais détestent le "nouveau" et paient volontirrs plus cher pour de l'ancien.
Deniers points à souligner :
- aucune maison n'appartient à son propriétaire pour plus de 100 ans, je crois. Toute annonce indique le temps de propriété restant.(sauf demeures historiques)
- absence totale de droits de mutation : un anglais qui s'installe à Machester pour deux ans achète, puis revend sans frais. C'est donc les avantages combinés de la propriété et de la liberté.
Une autre différence a été l'interminable blocage des loyers en France, qui a ruiné le parc existant tandis que celui de la Belgique ne cessait de s'améliorer. Enfin, il y a cette politique outrancière de logements sociaux, qui consiste à empêcher les familles de prendre leur autonomie, en les gardant à la botte dans des ghettos dont ils ont bien de la peine à s'échapper.
Cela me semble du très mauvais "social".
Les anglais ? Ils sont quasi tous propriétaires, à tel point qu'on ne trouve de locations qu'au mois, et meublées. Ce qui nous semble desprix astronomique ne l'est manifestement pas pour eux, puisqu'ils sont tous arrivés à la propriété ... Autre élément qui joue à la hausse : le fait que les anglais détestent le "nouveau" et paient volontirrs plus cher pour de l'ancien.
Deniers points à souligner :
- aucune maison n'appartient à son propriétaire pour plus de 100 ans, je crois. Toute annonce indique le temps de propriété restant.(sauf demeures historiques)
- absence totale de droits de mutation : un anglais qui s'installe à Machester pour deux ans achète, puis revend sans frais. C'est donc les avantages combinés de la propriété et de la liberté.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Ce qui n'est en tout cas pas erroné, c'est la chambre des Notaire qui déclare une hausse immobilière d'environ 14 %, et même de 20 % à Bruxelles.
Pas erroné non plus, et considéré depuis toujours comme un baromètre de l'emploi, une hausse de 23 % des jobs étudiants, cet été.
Ou le département "crédit immobilier" des banques, qui n'a jamais eu tant de demandes. d'ores et déjà, il faut à peu près un an de délai pour qu'un entrepreneur puisse s'occuper de la maison que tu souhaites construire.
Ou le bilan des soldes de juillet : un bon + 20 % par rapport à l'an dernier, qui n'avait pas été mauvais.
ou la diminution du chômage en Wallonie (- 20 % et plus pour les moins de 25 ans)
http://www.lesoir.be/actualite/belgique ... nette-bais…
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1536/Economi ... 010/06/30/…
Pas erroné non plus, et considéré depuis toujours comme un baromètre de l'emploi, une hausse de 23 % des jobs étudiants, cet été.
Ou le département "crédit immobilier" des banques, qui n'a jamais eu tant de demandes. d'ores et déjà, il faut à peu près un an de délai pour qu'un entrepreneur puisse s'occuper de la maison que tu souhaites construire.
Ou le bilan des soldes de juillet : un bon + 20 % par rapport à l'an dernier, qui n'avait pas été mauvais.
ou la diminution du chômage en Wallonie (- 20 % et plus pour les moins de 25 ans)
http://www.lesoir.be/actualite/belgique ... nette-bais…
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1536/Economi ... 010/06/30/…
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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