La solution allemande est belge, néerlandaise, danoise, suédoise, norvégienne, finlandaise, autrichienne aussi. La démographie est ce qu'elle est et pour équilibrer les comptes il n'y a que 2 solutions à niveau de cotisation constant à niveau d'activité constant (situation européenne depuis une décennie): reculer l'âge de départ en retraite et limiter les pensions. Le Ministère des Finances sait tout, il a les données et les outils mathématiques et informatiques pour estimer et prédire l'avenir, ce qui manque est simplement le courage politique. Il manque dans le rapport Delevoye le report progressif de l'âge de départ à 65 ans en 2025 pour être clair.wesker a écrit : ↑14 sept. 2019, 19:14:13Qu'il y ait une prise en compte des spécificités, une remise en cause de certains droits qui ne trouvent plus de justifications est une évidence, pour moi, qu'on prétende que c'est ce qui sauvera le régime des retraites est une fadaise. En vérité, on pratique, chaque fois les mêmes solutions avec allongement de la durée de cotisation, baisse des pensions, des droits, sans que cela ne parvienne à atteindre les objectifs annoncés, peut être faut il, simplement changer de méthode et ne pas considérer que la solution allemande est transposable à toute l'Europe.
Edouard Philippe l'a rappelé avant-hier soir au 20h quand le journaliste l'a testé sur l'âge d'équilibre pivot de 64 ans: il a répété 2 fois que les français partent déjà en moyenne à 63,5 ans ( j'ajoute à cause du nombre de trimestres cotisés à atteindre car les décotes sont très rapides , et parce que les complémentaires ARCO-AGIRC poussent déjà à un départ plus tardif que 62 ans), et qu'il allait falloir travailler plus longtemps à cause de la démographie et de la pyramide des âges.
Voyez vous, j'aurai 60 ans très bientôt. J'avais droit à une préretraite amiante et j'aurai pu partir dès le T4-2016, je n'ai pas tiré le ticket. J'ai droit à partir à 61 ans et un trimestre, car j'ai commencé à bosser tôt en tant que job annexe de lycéen et d'étudiant et j'ai droit à "carrière longue"; sauf problème de santé ou si mon employeur me vire (ce qui ne semble pas devoir être le cas), je vais continuer jusqu'à 64, 65 voire 67 ans. Le fric capitalisé pendant ce "money time" (malgré les efforts de Bercy) servira toujours pour la suite en retraite, mon épouse et mon jeune in fine ensuite.