Une vraie bonne question, non ? Pourquoi ne pas privatiser ce bousier et récupérer 2 sous ? En quoi la France a t'elle besoin d'un service public de l'audiovisuel ?Trop coûteuse, trop commerciale, trop politisée... Faut-il en finir avec la télévision publique?
02 févr. 2018, 08:00:08
ENQUÊTE - Contesté en interne dans son organisation et sa gouvernance, empreint de partis pris idéologiques, l'audiovisuel public croule sous les critiques. Plongée dans les coursives d'un paquebot à…
Quelque 10.000 salariés sont recensés à France Télévisions, dont le siège se trouve dans le XVe arrondissement de Paris. JOEL SAGET
ENQUÊTE - Contesté en interne dans son organisation et sa gouvernance, empreint de partis pris idéologiques, l'audiovisuel public croule sous les critiques. Plongée dans les coursives d'un paquebot à la dérive qu'Emmanuel Macron a bien l'intention de transformer - de la cale à la cabine de pilotage.
A quoi sert l'audiovisuel public? C'est la question à laquelle les Suisses répondront le 4 mars lors d'une votation pour ou contre le maintien de leur redevance. A l'origine de ce référendum, des citoyens exaspérés de devoir payer l'équivalent de 390 euros pour un service dont ils ne voient pas l'intérêt. En France, où la redevance n'est «que» de 139 euros, il y a aussi matière à s'interroger sur l'utilisation des deniers publics par le groupe qui en recueille l'essentiel: France Télévisions. Même si un sondage Ifop, opportunément publié le week-end dernier par Le Journal du Dimanche, affirme que 59 % des téléspectateurs sont satisfaits de la qualité des programmes, notre télé publique se distingue-t-elle vraiment de TF1 et de M6?
Le sujet des finances est tabou. Dans l'immeuble de verre des quais de Seine, la transparence sur les chiffres ne fait pas partie des habitudes maison. On ne communique que le budget global - 2,536 milliards d'euros en 2017 - et le nombre d'«équivalents temps plein» - 9760 l'an dernier. Impossible d'avoir le budget et les effectifs réels de chacune des cinq chaînes nationales ou des filières régionales et ultramarines financées à 100 % par le groupe. Ni de Franceinfo TV, dans laquelle France Télévisions et Radio France sont associées. En dix-sept mois d'existence, celle-ci stagne à 0,3 % d'audience dans le paysage surencombré des chaînes d'info en continu, derrière BFMTV, LCI et CNews. Selon la terminologie du groupe, elle est créditée d'un «budget marginal» de 15 millions d'euros. Les professionnels du secteur évaluent son coût réel à au moins le double.
Triste état des lieux
Selon les estimations de la Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques (Ifrap), France 2 dépenserait environ 56 millions d'euros par point d'audience contre environ 50 millions pour TF1. D'aurtres chiffres obtenus par recoupements témoignent de la gabegie qui règne dans le groupe présidé par Delphine Ernotte. Les ressources humaines ne compteraient pas moins de 425 salariés. Le service de presse, 300. A titre de comparaison, la RATP, qui emploie presque 60.000 salariés, se contente de 150 personnes à la DRH. Autre exemple du train de vie de France Télévisions: sa délégation au Festival de la fiction TV de La Rochelle, en septembre dernier, comptait 74 personnes, selon un membre du groupe.
Laurent Ruquier se délecte des polémiques à répétition suscitées par On n'est pas couché. © Bernard BARBEREAU - FTV
Et pour les programmes? Une certitude: France Télévisions dépense beaucoup pour les jeux. Et pour cause: rien qu'à elles deux, France 2 et France 3 en diffusent près de huit heures par jour. Certes, Nagui bat des records d'audience avec N'oubliez pas les paroles (France 2), mais est-ce vraiment la mission du service public de remplir sa grille avec des divertissements qui auraient parfaitement leur place sur les chaînes privées? M6 offrait un pont d'or à Nagui. Pour rester sur France 2, l'animateur (et producteur…) a demandé, entre autres conditions, de pouvoir continuer Taratata , seul magazine musical entièrement en live du PAF. Une émission dont le service public peut en revanche s'enorgueillir.
On aimerait que France Télévisions ait le même niveau d'exigence en matière de culture et de débat d'idées. Bernard Pivot et ses Apostrophes, Jacques Chancel et son Grand Echiquier n'ont toujours pas trouvé de successeur. Aujourd'hui, si l'on excepte l'excellent C à vous (France 5), les grands sujets de société sont le quasi-monopole de Laurent Ruquier dans On n'est pas couché (France 2), où le parti pris est la règle. Qu'importe si l'ironie de Yann Moix et de Christine Angot s'exerce de préférence aux dépens des invités de droite, pourvu que l'émission fasse le buzz.
«“Informer, divertir, cultiver”, ce trépied fondateur de l'audiovisuel public, est devenu bancal...»
Patrick de Carolis, président de France Télévisions de 2005 à 2010
Face à ce triste état des lieux, la charge la plus virulente est venue du président de la République en personne: «L'audiovisuel public, c'est une honte pour nos concitoyens», a lancé Emmanuel Macron début décembre devant des députés qui se sont empressés de rapporter ses propos. Ils ont été démentis depuis par l'Elysée mais, à France Télévisions, le message a été reçu cinq sur cinq: 2018 s'annonce comme l'année du grand bouleversement pour l'audiovisuel public.
Incapable de répondre à ses missions principales, la Maison semble avoir perdu son âme. «“Informer, divertir, cultiver”, ce trépied fondateur de l'audiovisuel public, est devenu bancal, fragilisé par ces trente années de concurrence avec la télévision privée», résume Patrick de Carolis, qui a présidé France Télévisions de 2005 à 2010. Conscient de l'ampleur du problème, l'exécutif veut s'attaquer à toutes les failles du système. Le groupe compte cinq chaînes principales: France 2, généraliste, France 3, chaîne des Régions avec les 24 stations de son réseau, France 4, destinée à la jeunesse, France 5, dédiée à la culture, à l'éducation et à la connaissance, France Ô pour l'outre-mer. Sans oublier sa participation à Franceinfo TV, à Arte, à TV5 Monde… (liste non exhaustive). Dans la plupart des cas, leur grille ne correspond plus à leur vocation originelle. Le trop-plein de chaînes, l'inadéquation entre les programmes et le public visé ou encore la mutualisation insuffisante des moyens au sein même de France Télévisions et entre le groupe et les autres entités de l'audiovisuel public, Radio France en tête, ne sont que quelques-unes des données du problème.
Article complet sur http://www.lefigaro.fr/medias/2018/02/0 ... lefigarov3
Trop coûteuse, trop commerciale, trop politisée... Faut-il en finir avec la télévision publique?
Trop coûteuse, trop commerciale, trop politisée... Faut-il en finir avec la télévision publique?
Re: Trop coûteuse, trop commerciale, trop politisée... Faut-il en finir avec la télévision publique?
L'existence de médias publics est nécessaire pour proposer des contenus "non rentables" mais jugés utiles.
Ou pour éviter que le privé ait un monopole sur l'information de masse, la diffusion des connaissances,
la culture, le divertissement etc.
Ça n'implique pas de valider forcément le service public actuel.
Ou pour éviter que le privé ait un monopole sur l'information de masse, la diffusion des connaissances,
la culture, le divertissement etc.
Ça n'implique pas de valider forcément le service public actuel.
Re: Trop coûteuse, trop commerciale, trop politisée... Faut-il en finir avec la télévision publique?
Trop coûteuse : ça reste à vérifier.Hector" a écrit :Trop coûteuse, trop commerciale, trop politisée...
Trop commerciale : tu veux probablement parler de TF1.
Trop politisée : ça reste à vérifier.
Au surplus, on fera remarquer que le RU, pays libéral s'il en est, dispose lui aussi d'une télévision publique.
Re: Trop coûteuse, trop commerciale, trop politisée... Faut-il en finir avec la télévision publique?
LCP, Arte ou France O me semblent différentes des chaines privées et donc utiles. Pour les autres chaines, je ne vois pas vraiment de différence entre A2 et TF1. D'ailleurs je ne regarde pas beaucoup l'une et l'autre.
Donc pourquoi priver A2 de publicité ? Cela coûte cher au contribuable pour pas grand chose. Je serais pour la privatisation de cette chaîne et de ses copines (la 3, la 4, la 5).
Sur la radio, je trouve les radios publiques intéressantes (France inter, France culture, France musique, Le mouv). Elles apportent une vraie offre différente des radios privées. Donc je suis partisan de les maintenir dans le public.
Donc pourquoi priver A2 de publicité ? Cela coûte cher au contribuable pour pas grand chose. Je serais pour la privatisation de cette chaîne et de ses copines (la 3, la 4, la 5).
Sur la radio, je trouve les radios publiques intéressantes (France inter, France culture, France musique, Le mouv). Elles apportent une vraie offre différente des radios privées. Donc je suis partisan de les maintenir dans le public.
- Baltorupec
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Re: Trop coûteuse, trop commerciale, trop politisée... Faut-il en finir avec la télévision publique?
Je dirais personnellement trois fois oui, mis à part France 5 et France 24, aucune de ces chaines n'ont de raison d'exister.
Enfin bon, je m'épargne personnellement, je n'achète pas de téléviseur car je n'ai pas envie de verser un sous ni à TF1 ni à la télévision publique.
Enfin bon, je m'épargne personnellement, je n'achète pas de téléviseur car je n'ai pas envie de verser un sous ni à TF1 ni à la télévision publique.
“Tout ce que tu peux régler pacifiquement, n’essaie pas de le régler par une guerre ou un procès.” Jules Mazarin
Re: Trop coûteuse, trop commerciale, trop politisée... Faut-il en finir avec la télévision publique?
Effectivement, on peut donc juger que les contenus actuels ne sont pas suffisamment différenciés de ceux du privé et que les medias publics ne remplissent pas ce rôle éducatif et culturel.Logos a écrit : ↑04 févr. 2018, 23:17:51L'existence de médias publics est nécessaire pour proposer des contenus "non rentables" mais jugés utiles.
Ou pour éviter que le privé ait un monopole sur l'information de masse, la diffusion des connaissances,
la culture, le divertissement etc.
Ça n'implique pas de valider forcément le service public actuel.
Re: Trop coûteuse, trop commerciale, trop politisée... Faut-il en finir avec la télévision publique?
Je ne parle de rien, c'est le Figaro.fr qui parle.johanono a écrit : ↑05 févr. 2018, 08:17:05Trop coûteuse : ça reste à vérifier.Hector" a écrit :Trop coûteuse, trop commerciale, trop politisée...
Trop commerciale : tu veux probablement parler de TF1.
Trop politisée : ça reste à vérifier.
Au surplus, on fera remarquer que le RU, pays libéral s'il en est, dispose lui aussi d'une télévision publique.
Mais, je vais te répondre en plusieurs points:
- je me passerai très bien de payer la taxe TV
- surtout pour voir ONPC avec Yann Moix et Christine Angot
- et surtout de la propagande gauchiste effrénée qui y est diffusée.
Re: Trop coûteuse, trop commerciale, trop politisée... Faut-il en finir avec la télévision publique?
Baltorupec a écrit : ↑05 févr. 2018, 10:50:10Je dirais personnellement trois fois oui, mis à part France 5 et France 24, aucune de ces chaines n'ont de raison d'exister.
Enfin bon, je m'épargne personnellement, je n'achète pas de téléviseur car je n'ai pas envie de verser un sous ni à TF1 ni à la télévision publique.
Fais attention à ton PC et à ton abonnement internet ...Vous devez payer la contribution à l'audiovisuel public si vous êtes imposable à la taxe d'habitation et que vous occupez, au 1er janvier de l'année d'imposition, un logement équipé d'un téléviseur ou un dispositif assimilé. Certaines personnes peuvent bénéficier d'une exonération.
- Baltorupec
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Re: Trop coûteuse, trop commerciale, trop politisée... Faut-il en finir avec la télévision publique?
Malheureusement, je ne paie pas d'impôt locaux, pas que j'ai tant envie que ça de payer des impôts locaux, mais j'aimerais être en position de, donc pour l'instant, je n'ai pas à financer contre mon gré cette arnaque.Hector a écrit : ↑05 févr. 2018, 21:30:42Baltorupec a écrit : ↑05 févr. 2018, 10:50:10Je dirais personnellement trois fois oui, mis à part France 5 et France 24, aucune de ces chaines n'ont de raison d'exister.
Enfin bon, je m'épargne personnellement, je n'achète pas de téléviseur car je n'ai pas envie de verser un sous ni à TF1 ni à la télévision publique.Fais attention à ton PC et à ton abonnement internet ...Vous devez payer la contribution à l'audiovisuel public si vous êtes imposable à la taxe d'habitation et que vous occupez, au 1er janvier de l'année d'imposition, un logement équipé d'un téléviseur ou un dispositif assimilé. Certaines personnes peuvent bénéficier d'une exonération.
“Tout ce que tu peux régler pacifiquement, n’essaie pas de le régler par une guerre ou un procès.” Jules Mazarin
Re: Trop coûteuse, trop commerciale, trop politisée... Faut-il en finir avec la télévision publique?
Le problème est le suivant : si le public ne faisait que du culturel / éducatif, ses audiences seraient plus faibles. On l'accuserait de ne pas tenir compte des envies des spectateurs. De profiter de son financement public pour se faire plaisir. D'autant plus qu'il pourrait moins compter sur les revenus issus de la pub. De l'autre côté, lorsque le public tient compte des envies des spectateurs, il doit forcément proposer du divertissement parfois coûteux comme les chaînes privées. Et on s'interroge alors sur sa légitimité.
La solution est sans doute un entre-deux. Continuer à proposer des programmes très attractifs, à la mode, en phase avec la société. En s'interdisant certaines bêtises (télé réalité, jeux débiles..). Mais aussi du contenu culturel intelligent en essayant de renouveler la forme. Par exemple des docus à la National Geographic, ou des fictions maisons de qualité avec un intérêt sociétal, historique, politique etc. Par exemple le téléfilm récent sur Patrick Dils était bien foutu selon beaucoup de gens.
Sinon vu qu'en France on a toujours besoin de se comparer aux autres pays, rappelons que la plupart des pays européens ont des médias publics avec financement de l'Etat et redevance obligatoire. En Irlande et au Royaume-Uni elle est 30€ plus chère qu'en France. En Allemagne c'est 210€ / an. En Autriche et dans les pays scandinaves, plus de 300€. Et en Suisse carrément 440€.
Re: Trop coûteuse, trop commerciale, trop politisée... Faut-il en finir avec la télévision publique?
"La solution est sans doute un entre-deux. "
Et c'est à peu près le cas, je crois. Il y a sur France Télévisions des jeux et des séries, il y a aussi des documentaires. L'équilibre me semble assez bien trouvé.
Et c'est à peu près le cas, je crois. Il y a sur France Télévisions des jeux et des séries, il y a aussi des documentaires. L'équilibre me semble assez bien trouvé.
Re: Trop coûteuse, trop commerciale, trop politisée... Faut-il en finir avec la télévision publique?
Juste pour clarifié les choses : TF1 n'est pas une chaine publique.
Arte, France Télévision (2, 3, 4, 5, O, 24) et LCP sont des télévisions publiques.
TF1 a été privatisé il y a longtemps (1987) et est principalement détenu par Bouygues.
Re: Trop coûteuse, trop commerciale, trop politisée... Faut-il en finir avec la télévision publique?
Oui, nous sommes d'accord.
- Cheshire cat
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Re: Trop coûteuse, trop commerciale, trop politisée... Faut-il en finir avec la télévision publique?
Il est anormal que des chaînes de télévision ne soient pas contrôlées par des milliardaires.
“On commence par se tromper soi-même ; et ensuite on trompe les autres. ”
Oscar Wilde
Oscar Wilde
Re: Trop coûteuse, trop commerciale, trop politisée... Faut-il en finir avec la télévision publique?
Tout à fait d'accord.Logos a écrit : ↑04 févr. 2018, 23:17:51L'existence de médias publics est nécessaire pour proposer des contenus "non rentables" mais jugés utiles.
Ou pour éviter que le privé ait un monopole sur l'information de masse, la diffusion des connaissances,
la culture, le divertissement etc.
Ça n'implique pas de valider forcément le service public actuel.
Il faut conserver une place importante au service public même s'il semble nécessaire de changer beaucoup de chose ne serait-ce que dans le trépied.
Informer : il semble qu'aujourd'hui avec trois chaines d'info (hors France info) cette dimension soit moins requise, d'autant que l’information publique n'a pas la renommée d’être toujours très impartiale...
Divertir : Oui mais autrement en tirant les gens vers le haut . Inutile de vouloir compléter l'offre des chaines publique dans ce domaine. Elles ont leur public qui répond à leurs soucis de rentabilité financière. Le service public pourrait essayer de distraire avec d'autres intérêts... et qu'importe l'audimat.
Éduquer : Là on part de loin. Il faudrait peut-être fusionner les deux derniers pieds en cherchant à éduquer en amusant. On a su le faire hier (jeux de haute tenue ou "c'est pas sorcier" certes connoté comme dédié aux enfant enfant alors que 80% de la population ne maîtrise pas les concepts évoqués)
Il faut aussi une place pour des émissions sérieuses même sur des sujets polémiques (OGM, hier aéroport NDDL...) , et même scientifique mais avec des pointures (des scientifiques) et pas avec des blaireaux qui au nom de l'égalité (de quoi d’ailleurs? des QI ?) annoncent que leur opinion sur la terre plate vaut bien celles des autres. Des émissions scientifiques donnant la paroles à des scientifiques sur l'état actuel de la science sans s'égarer dans des digressions stupides de la part d'abrutis.
Nous avons en France d'éminents scientifiques capables de faire de la vulgarisation, en particulier un même pour la physique théorique (le sujet le plus complexe) disciple de Stephen Hawking
En un mot : m.... à l'audimat qu'il faut voir comme l’évaluation de notre taux d'abrutissement et Bienvenue à des émissions ambitieuses quitte à les faire financer par l'énorme budget de l'Education Nationale. En échange la télévision publique pourrait faire appel pour les animer et les préparer à des enseignants plutôt qu'à des gravures de mode.
Les enseignants seraient en plein dans leur mission en assumant cette fonction pédagogique d'intermédiaire entre les scientifiques et les béotiens que nous sommes.
Évitons que le service publique soit en concurrence avec des chaines qui ont d'autres préoccupation plus mercantiles. Créons un Audimat dont serait extraient les chaines publiques.
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