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Yakiv
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Consommation responsable

Message non lu par Yakiv » 05 juil. 2017, 23:36:02

Je vais faire une petite entorse à la promotion du fabriqué en France, mais j'ai trouvé l'article (et la démarche) relatif à un exemple de production éthique en Asie très intéressant. Je pense que c'est aussi à encourager.
VIDÉO. Deux Nantais fabriquent des baskets solidaires pour construire des écoles au Vietnam

Elles sont réalisées par les artisans locaux avant d’être revendues en France…

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Kevin et Ronan avec leurs chaussures artisanales et solidaires. — N'go
  • Le projet N’go fait travailler l’artisanal local mais de manière éthique
  • 300 précommandes et 17.000 euros récoltés lors de leur financement participatif

« On voulait faire du Made in Vietnam éthique, pas celui que l’on trouve dans les magasins du monde entier », voici comment Kevin Gougeon et Ronan Collin présentent leur projet N’go. Un projet solidaire et artisanal.

Valoriser l’artisanal local 

Tout a commencé, il y a un an et demi pour ces deux amis de lycée. « On a été marqué par le savoir-faire artisanal au cours de plusieurs voyages en Amérique latine. On s’est dit pourquoi ne pas faire un truc là-dessus ? Il nous fallait juste trouver le pays », explique Kevin autour d’un café. Mais, c’est bien Ronan qui va le convaincre de miser sur le Vietnam, un pays qu’il connaît bien pour y travailler dans une ONG depuis deux ans.

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Un femme vietnamienne dans l'atelier de confection des chaussures. - N'go

Les deux jeunes nantais décident de partir sur des chaussures car « c’est assez facile à dessiner et plus intéressant financièrement que des t-shirts ou pantalons ». Reste alors à trouver une association pour mener leur projet solidaire. Ils choisissent l’ONG Sao-Bien qui construit des écoles dans le nord du pays.

Déjà des centaines de précommandes

Mais avant de lancer la production à l’autre bout du monde, il faut financer le tout. Pour ça, il lance à crowdfunding. Celui-ci va dépasser leurs espoirs puisqu’ils vont récolter 17.000 euros grâce à 300 précommandes alors que l’objectif de départ était de 10.000 euros. Résultat, les artisans vietnamiens, issus de la communauté des Thaï Blancs, peuvent commencer à tisser les baskets. Ce mardi, ils reçoivent leur première commande de 1.000 paires.

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La vente des chaussures permet de construire des écoles au Vietnam. - N'go

Financièrement, tout le monde s’y retrouve. Le coût d’une chaussure est de 20 euros. Deux euros sont reversés à la coopérative des artisans et deux autres à l’ONG. Avec les intermédiaires (douanes, voyages, livraisons, etc.) et une marge de 25 euros, la basket revient à 65 euros au consommateur en France. Avec leurs 300 précommandes, ils vont déjà pouvoir verser 600 euros à leurs artisans et à un projet d’école.

Un avenir à financer

Si leur petite entreprise n’en est qu’à ses balbutiements, les demandes affluent déjà du monde entier : Espagne, Italie, Slovaquie, États-Unis et même Australie. Mais surtout, Kévin et Ronan ont été récemment contactés par des enseignes en France. « Elles sont intéressées mais veulent trois modèles supplémentaires [il y en a cinq actuellement]. Elles veulent les chaussures pour l’été 2018 », à en croire l’un des deux créateurs de N’go.

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Les différents modèles N'go - N'go

Reste à savoir si les deux Nantais pourront répondre financièrement aux demandes. Ils vont tout d’abord devoir écouler leur premier stock de 1.000 pairs. Le pari est osé mais loin d’être irréalisable. Alors pour une fois, n’hésitez pas à craquer pendant cette période des soldes… en plus, ce sera pour la bonne cause.

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Où se déroule le projet N'go. - N'go

Article complet sur http://www.20minutes.fr/nantes/2099127- ... es-vietnam

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Yakiv
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Re: Consommation responsable

Message non lu par Yakiv » 08 août 2017, 23:25:53

J'ai ré-intitulé ce fil "consommation responsable", afin de pouvoir sensibiliser sur :
le pouvoir du consommateur sur l'offre,
les risques de certains modes de production et de la surenchère des prix les plus bas,
les offres et quelques outils qui permettent de distinguer une offre locale et/ou équitable et/ou de qualité.
Pas-de-Calais. Ses chaussures neuves lui brûlent les pieds

31 juil. 2017, 16:12:25

Depuis le mois de juin, les témoignages de personnes victimes de brûlures peu communes se sont multipliés dans les Hauts-de-France. En cause, une substance antimoisissure, pourtant interdite en Europe depuis 2009 : le diméthylfumarate.

Le quotidien régional La Voix du Nord rapporte une multiplication, depuis le mois de juin, des plaintes de personnes victimes de brûlures qui seraient liées au diméthylfumarate, dans les Hauts-de-France. Pourtant, cette substance est interdite en Europe depuis 2009.

Quels sont les symptômes ?

Katya Lemaitre est la première à donner l’alerte. « C’était le samedi 10 juin. Dans un magasin de Béthune, j’ai acheté une paire de sandales à 75 € », raconte la cinquantenaire au journal Le Parisien« Au bout de quelques heures, je sentais bien que j’avais les pieds chauds mais je cavale beaucoup. C’est la nuit que ça a gonflé et la sensation de brûlure est devenue insupportable. Des cloques sont apparues, je ne pouvais plus poser les pieds à terre. J’ai dû attendre le lundi, les pieds dans une bassine, pour consulter. »

Résultat pour Katya Lemaître : une incapacité totale de travail de dix jours pour brûlure chimique, et non pour allergie, avec suspicion de diméthylfumarate. Ces chaussures étaient made in Turquie. Une semaine après, deux femmes près de Valenciennes témoignent de symptômes similaires avec des chaussures made in China cette fois : démangeaisons, puis cloques, brûlures ou ulcères.

Où peut-on retrouver du diméthylfumalate ?

Si la substance fongicide est interdite d’utilisation en Europe depuis 2009, après une vague de contaminations en 2008, elle peut toujours se retrouver dans des produits importés de pays chauds et humides, plus exposés aux moisissures. Par exemple, dans des canapés, des sachets dans l’emballage des produits (boîte de chaussures) ou dans le produit lui-même.

(...)

Dans la Voix du Nord, la direction départementale de protection des populations du Nord, institution présente dans chaque département français et qui dépend de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), appelle les victimes à se faire connaître « pour qu’une enquête soit menée sur les produits en question ». La DGCCRF peut ensuite remonter jusqu’au fabricant. L’association UFC Que Choisir peut aussi être contactée.

Et dans l’Ouest ?

Plusieurs cas avaient été détectés dans la région en 2008 dans l’affaire des « canapés chinois » vendus par Conforama, notamment dans les Côtes-d’Armor. Près d’Angers, une commerçante avait été victime de bottes made in China.

Article complet sur http://www.ouest-france.fr/hauts-de-fra ... ds-5165558

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Narbonne
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Re: Consommation responsable

Message non lu par Narbonne » 08 août 2017, 23:34:01

Il y a une entourloupe quelque part. Rendue en France, une paire de basket du Vietnam c'est maximum 6$
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.

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wesker
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Re: Consommation responsable

Message non lu par wesker » 09 août 2017, 08:50:15

Une peire de chaussure produite dans un pays tel que le Vietnam et revendue aux consommateurs à de tels prix ne me semble absolument pas justifié. Soit ils devraient augmenter les rémunérations des salariés vietnamiens, à défaut nous devrions considérer que ces marges sont abusives et contraire aux règles de la concurrence non faussées et les soumettre à une taxation qui financerait une incitation à la relocalisation de l'activité.


Si personne, sérieusement ne conteste la nécessité pour les entreprises de réaliser de la marge pour investir, se développer, en revanche il semble légitime de contester les dérives et la manière parfois douteuse dont ces dernières sont réalisés. Encore une fois, un libéral digne de ce nom accepte l'économie de marché mais en refuse les dérives, les dysfonctionnements et les distorsions de concurrence qui fausse le marché et crée tant de difficultés.

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Re: Consommation responsable

Message non lu par Narbonne » 09 août 2017, 10:09:56

Cela me fait penser aux pseudos associations (en réalité des entreprises) qui récupèrent nos vieux vêtements. Elles ont créé quelques emplois en France pour récolter les vêtements et pour les trier. Sauf qu' elles envoient la majorité des vêtements en Pologne ou en Afrique du Nord pour faire le tri. Elles touchent de l'argent de la France (c'est du recyclage) et revendent ses vêtements en Afrique où elles ont mis par terre tous les artisans et les petites usines textiles du coin. Rien qu'au Nigéria, elles ont supprimé 200 000 emplois. Un ballot est revendu environ 100$
En croyant bien faire, en donnant des vêtements pour les sans abris ..., on engraisse des entreprises et on crée du chômage en Afrique
L'exploitation de la misère humaine a de beaux jours devant elle.
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.

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Re: Consommation responsable

Message non lu par Jeff Van Planet » 09 août 2017, 17:36:01

Ce qui me fait plaisir, c'est que ça fait 20 ans que je dis à qui veut l'entendre que l'acte d'achat est un acte de vote et que de plus en plus de gens commencent finalement à s'en rendre compte.
Allez: encore deux ou trois générations et vous y serez-tout venu.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
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Yakiv
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Message non lu par Yakiv » 09 août 2017, 19:08:42

Je ne suis pas un grand spécialiste du sujet, mais j'imagine que la part reversée aux artisans locaux dans le cadre de ce mode de production, même si elle paraît toujours infime, est supérieure à ce que ses artisans auraient perçu dans le cadre d'une négociation de marché classique.

Par exemple, le commerce équitable sur la marché du cacao, ce n'est "que" 20% de revenus en plus pour les producteurs, ce n'est jamais le triple ou le quadruple.

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Re: Consommation responsable

Message non lu par Jeff Van Planet » 09 août 2017, 19:37:37

pourquoi tu considères ça différemment d'un marché classique? ça reste des producteurs, des consommateurs et des intermédiaires et tous cherchent à faire du bénéfice. Rien ne change, même pas la souveraineté du consommateur.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago

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Re: Consommation responsable

Message non lu par wesker » 09 août 2017, 19:53:46

Sincèrement, il y a un marché pour de tels consommateurs qui restent décideurs....Peut être est il temps, aussi de réaliser, collectivement que nos achats sont nos emplois, notre pouvoir d'achat, il n'appartient qu'à nous, en tant que consommateur de ne pas devenir les ennemis de nous même, en tant que salariés, entrepreneurs et petits commerçants, ou retraités modestes dont le niveau des revenus dépend, largement aussi du niveau de consommation que les ciotyens sont prêts à accepter.

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Re: Consommation responsable

Message non lu par Yakiv » 09 août 2017, 20:28:39

Jeff Van Planet a écrit :
09 août 2017, 19:37:37
pourquoi tu considères ça différemment d'un marché classique? ça reste des producteurs, des consommateurs et des intermédiaires et tous cherchent à faire du bénéfice. Rien ne change, même pas la souveraineté du consommateur.
Je suis allé chercher sur altereco pour trouver mon chiffre et le site employait le terme de "marché conventionnel" ("contrairement au").
Bref, on utilisera les mots que l'on voudra, on comprendra qu'il s'agit du "non-équitable".

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Re: Consommation responsable

Message non lu par pierre30 » 10 août 2017, 09:42:01

Yakiv a écrit :
09 août 2017, 19:08:42
Je ne suis pas un grand spécialiste du sujet, mais j'imagine que la part reversée aux artisans locaux dans le cadre de ce mode de production, même si elle paraît toujours infime, est supérieure à ce que ses artisans auraient perçu dans le cadre d'une négociation de marché classique.

Par exemple, le commerce équitable sur la marché du cacao, ce n'est "que" 20% de revenus en plus pour les producteurs, ce n'est jamais le triple ou le quadruple.
Si c'est 20% sur le prix de vente c'est énorme car le revenu du producteur c'est une petite fraction du prix de vente.

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Re: Consommation responsable

Message non lu par Yakiv » 10 août 2017, 22:01:10

pierre30 a écrit :
10 août 2017, 09:42:01
Yakiv a écrit :
09 août 2017, 19:08:42
Je ne suis pas un grand spécialiste du sujet, mais j'imagine que la part reversée aux artisans locaux dans le cadre de ce mode de production, même si elle paraît toujours infime, est supérieure à ce que ses artisans auraient perçu dans le cadre d'une négociation de marché classique.

Par exemple, le commerce équitable sur la marché du cacao, ce n'est "que" 20% de revenus en plus pour les producteurs, ce n'est jamais le triple ou le quadruple.
Si c'est 20% sur le prix de vente c'est énorme car le revenu du producteur c'est une petite fraction du prix de vente.
Non, c'est pas 20 % du prix de vente, c'est 20% de plus que ce qu'ils gagnent d'habitude, donc ça signifie que ça reste une petite fraction du prix final.

pierre30
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Re: Consommation responsable

Message non lu par pierre30 » 11 août 2017, 10:13:45

Dans ce cas c'est plus limité, mais tout de même : en France on s'affole pour 5 € retirés sur les APL. Alors 20% ...

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Re: Consommation responsable

Message non lu par wesker » 11 août 2017, 14:13:11

Ben ou les politiques s'affolent bien pour les emplois familiaux alors que chacun est en mesure de comprendre qu'ils trouveront facilement un emploi dans n'importe quelle entreprise....Chacun étant appelé à consentir à des ajustements, à des efforts, je peux concevoir qu'en matière de consommation, il soit cohérent d'inciter les citoyens à modifier leurs habitudes afin de préserver l'environnement, mais de sauvegarder, aussi l'emploi et le dynamisme de nos territoires.

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Re: Consommation responsable

Message non lu par Yakiv » 11 août 2017, 21:51:17

Connaissez vous la certification allemande OEKO-TEX ?
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C'est la certification la plus sérieuse garantissant que les marques de vêtements certifiées ne fabriquent pas leurs produits textiles avec des substances toxiques ou nocives pour la santé humaine.
STANDARD 100 by OEKO-TEX®

Explication

Le STANDARD 100 by OEKO-TEX® est un système d'essais et de certification uniformisé à l'échelle mondiale pour tous les produits textiles bruts, semi-finis et finis à toutes les étapes de traitement ainsi que pour tous les matériaux accessoires. Exemples d'articles certifiables : fils, tissus et tricots bruts et colorés/finis, accessoires tels que des boutons, des fermetures éclairs, des fils à coudre ou des étiquettes, des articles de confection de différents types (vêtements de tous types, linge de maison et articles de ménage en textile, linge de lit, tissus éponge, etc.).

Critères

L'exigence principale du STANDARD 100 by OEKO-TEX® depuis son introduction en 1992 est le développement de critères d'essai, de valeurs limites et de procédés d'essai sur une base scientifique. Sur la base de son catalogue de mesures complet et strict contenant plusieurs centaines de substances individuelles réglementées, le STANDARD 100 by OEKO-TEX® tient compte :
  • Des réglementations légales importantes telles que les produits colorants azoïques, le formaldéhyde, le pentachlorophénol, le cadmium, le nickel, etc. interdits.
  • Nombreux produits chimiques nocifs pour la santé, même s'ils ne sont pas encore réglementés par la loi.
  • Exigences des annexes XVII et XIV de l'ordonnance européenne relative aux produits chimiques REACh ainsi que de la liste des candidats ECHA-SVHC dans la mesure où selon l'estimation des groupes d'experts de la communauté OEKO-TEX® elles s'appliquent aux structures plates, textiles, vêtements ou accessoires. Lors des mises à jour STANDARD 100 by OEKO-TEX®, les exigences sont prises en compte aussi efficacement et rapidement que possible en tant que discussions et développements jugés pertinents.
  • Des exigences du Consumer Product Safety Improvement Acts (CPSIA) américain relatives au plomb.
  • De nombreuses classes de substance également relatives à l'environnement

Avec ses longues années d'expérience, le STANDARD 100 by OEKO-TEX® contribue ainsi du point de vue du consommateur à une sécurité du produit efficace et élevée. Les critères d'essai et les valeurs limites vont bien au-delà des données en vigueur sur le plan national et international. Des contrôles de produit complets et des audits réguliers des sociétés veillent de plus à une sensibilisation durable sur le plan mondial de l'industrie pour une utilisation responsable des produits chimiques. Grâce à ce concept, le STANDARD 100 by OEKO-TEX® joue depuis de nombreuses années un rôle de précurseur.

Essais de laboratoire et classes de produit

Les contrôles sur les substances nocives de l'OEKO-TEX® s'orientent principalement sur les objectifs d'utilisation des textiles et des matériaux. Plus le contact d'un produit avec la peau est intensif et plus la peau est sensible, plus des exigences antiallergiques strictes doivent être respectées.

On différencie ainsi quatre classes de produit :
  • Classe de produits I :
    Articles pour les bébés et les enfants en bas âge jusqu'à 3 ans (sous-vêtements, grenouillères, vêtements, linge de lit, éponges, etc.)
  • Classe de produits II :
    Articles utilisés en contact avec la peau (sous-vêtements, linge de lit, T-shirts, bas, etc.)
  • Classe de produits III :
    Articles utilisés sans contact avec la peau (vestes, manteaux, etc.)
  • Classe de produits IV :
    Matériaux d'équipement (rideaux, nappes, revêtements de meubles capitonnés, etc.)

Certification

La condition préalable à la certification de produits selon le STANDARD 100 by OEKO-TEX® est que les différents composants d'un article correspondent aux critères demandés - en plus du tissu supérieur, par exemple aussi le fil à coudre, les intérieurs, les impressions, etc. ainsi que les accessoires non textiles tels que les boutons, les fermetures éclair, les rivets, etc.

D'autres conditions préalables sont la présence et l'utilisation de mesures d'exploitation d'assurance de la qualité ainsi que la signature contractuelle des obligations et d'une déclaration de conformité par l'auteur de la demande.

Article complet sur https://www.oeko-tex.com/fr/business/ce ... tart.xhtml

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