Qui n’a jamais détourné d’argent public ?

[johanono]

Qui n’a jamais détourné d’argent public ?

Dans un pays où la dépense de l’Etat représente 57 % du PIB, l’accès à l’argent public est facile et suscite de multiples tentations. Hommes politiques, banquiers, agriculteurs, étudiants des beaux quartiers, fonctionnaires, artistes : nous sommes tous des receleurs

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Ce texte est intéressant, car il montre fort à propos que beaucoup de Français touchent de l'argent public de façon pas forcément très justifiée, quoique pas nécessairement illégale. On s'aperçoit que cette pratique consistant à profiter de l'argent public est finalement bien ancrée dans les mœurs de beaucoup de Français, y compris chez des Français dont on peut penser qu'ils votent à droite.

[Hector]

Réponse: MOI !

[Incognito]

Ce texte est à gerber. C'est une tentative de mettre sur le même plan des comportements criminels et des comportements honnêtes. Toucher de l'argent public n'a rien de malhonnête quand on le touche dans le cadre prévu par la loi.

[politicien]

Bonjour,

Selon une étude de l'ONG britannique Oxfam, publiée ce lundi, les vingt plus grandes banques européennes choisissent de préférence le Luxembourg, l'Irlande et Hong-Kong.

Le Luxembourg, l'Irlande et Hong-Kong font partie des paradis fiscaux privilégiés des vingt plus grandes banques européennes. Celles-ci déclarent, en effet, un quart de leurs bénéfices dans des paradis fiscaux, selon une étude de l'ONG britannique Oxfam publiée ce lundi, soit 25 milliards d'euros en 2015. En revanche, elles ne déclarent que 12% de leur chiffre d'affaires et 7% de leurs employés, un «décalage flagrant», remarque l'ONG, qui publie cette étude avec le réseau Fair Finance Guide International. Ces mêmes établissements déclarent même «au global 628 millions d'euros (de bénéfices) dans des paradis fiscaux où elles n'ont pourtant aucun employé». Mais pourquoi les banques agissent-elles ainsi? Cette «utilisation abusive des paradis fiscaux» peut permettre aux banques de «délocaliser artificiellement leurs bénéfices pour réduire leur contribution fiscale, faciliter l'évasion fiscale de leurs clients ou contourner leurs obligations règlementaires», répond Oxfam.

(...)

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2017 ... iscaux.php

Qu'en pensez vous ?

[wesker]

L'argument selon loequel au prétexte que tout les autres le font justifierait qu'on le fasse ne me semble pas particulièrement convaincant, notamment par ceux qui se posent en donneur de leçons, durant les campagnes électorales et peu enclin avec les réalités économiques qu'ils dénoncent, souvent pour justifier les politiques exigeantes qu'ils proposent pour le pays, les affirmant nécessaires.

[Baltorupec]

J'ai lu le texte en diagonale, oui bien sûr le problème est loin de se limiter aux politiques. Néanmoins, ce n'est pas une raison pour passer l'éponge. Enfin, il y a tout de même la nation de respect de la loi qui reste importante.

[wesker]

On ne peut, en même temps promouvoir la tolérance zero pour les auteurs de délits, se targuer d'une fermeté, d'une volonté à restaurer l'autorité de l'Etat, tout en refusant de sanctionner avec la même force les détournements d'argents publics, les fraudeurs etc...

Que les fraudes proviennent des petites gens suscitent la complaisance des partis de gauche, comme celle des cols blanc l'indulgence d'une certaine droite, non, si la fraude est contraire à l'intérêt général, et du plus grand nombre elle doit être combattue, avec la même vivacité qu'elles soient du fait des gens modestes comme de gens aisés. C'est cela, ma conception de la cohérence, et du souci de l'intérêt général même si, naturellement on ne peut pas tout mettre au même niveau de par la nature des détournements, de par les personnes qui en sont les auteurs, les circonstances mais ce sont là des questions qui relève du domaine judiciaire et pas uniquement politique.

[johanono]

L'argument selon loequel au prétexte que tout les autres le font justifierait qu'on le fasse ne me semble pas particulièrement convaincant, notamment par ceux qui se posent en donneur de leçons, durant les campagnes électorales et peu enclin avec les réalités économiques qu'ils dénoncent, souvent pour justifier les politiques exigeantes qu'ils proposent pour le pays, les affirmant nécessaires.

J'ai lu le texte en diagonale, oui bien sûr le problème est loin de se limiter aux politiques. Néanmoins, ce n'est pas une raison pour passer l'éponge. Enfin, il y a tout de même la nation de respect de la loi qui reste importante.

Je pense que vous avez mal compris le texte. Rappelons que l'auteur du texte, Gaspard Koenig, est un économiste d'obédience plutôt libérale. Son propos n'est donc pas de "passer l'éponge" sur certaines pratiques consistant, pour beaucoup de Français, à se gaver d'argent public (souvent en toute légalité, il prend bien soin de le rappeler). Son propos est justement de montrer que tous les Français, à des degrés divers et variés, sont un peu "accros" à la dépense publique. C'est un problème de culture, de mentalités, qui fait que tous les Français sont plus ou moins drogués à la dépense publique.

[Baltorupec]

J'ai bien compris le propos de cet article et je suis d'accord avec l'auteur sur un certains nombre de points.

J'ai bien compris que l'auteur a volontairement mis un titre provocateur qui ne reflète pas forcément sa pensée, mais qui a le mérité d'attirer la lecture.

Après, je suis tout de même pour un état "fort", néanmoins, je pense que l'état doit être à la fois fort et en retraite.

[El Charco]

Ouais en gros Koenig profite de l'affaire Fillon pour la récupérer grossièrement et nous pondre un énième pamphlet promouvant la réduction des dépenses public.

Chacun pour sa pomme.
Tel est la devise du libéralisme extrême prôné par Koenig et tous ces think tank libéraux.

[Baltorupec]

Ouais en gros Koenig profite de l'affaire Fillon pour la récupérer grossièrement et nous pondre un énième pamphlet promouvant la réduction des dépenses public.

Chacun pour sa pomme.
Tel est la devise du libéralisme extrême prôné par Koenig et tous ces think tank libéraux.

Il n'a pas totalement tort sur certains point. Il faut arrêter de croire que la dépense publique profite uniquement au petit peuple, elle profite ENORMEMENT à certaines élites, sur le dos des impôts du petit peuple.

[El Charco]

Certes.

[GAB]

Qui n'a jamais touché une subvention de 845 millions d'euros pour un autoroute inutile ?
C'est pas grave tout ça . Votez Fillon . Il va augmenter la TVA histoire de financer toutes ces gabegies .

https://www.lyonmag.com/article/79944/v ... nt-etienne

[wesker]

Gaspard Koenig...économiste à 26 ans ? Pourquoi ? Parce qu'il récite les auteurs libéraux ? Sérieusement, je crois qu'il faut arrêter de s'égarer dans un complexe d'infériorité et s'interroger sur les réalités économiques, les besoins du pays plutôt que de perdre son temps à écouter des gens qui, de par leurs soutien, leurs réseaux ne sont jamais soumis aux mêmes difficultés que l'immense majorité des citoyens.

[Nombrilist]

L'argument selon loequel au prétexte que tout les autres le font justifierait qu'on le fasse ne me semble pas particulièrement convaincant, notamment par ceux qui se posent en donneur de leçons, durant les campagnes électorales et peu enclin avec les réalités économiques qu'ils dénoncent, souvent pour justifier les politiques exigeantes qu'ils proposent pour le pays, les affirmant nécessaires.

J'ai lu le texte en diagonale, oui bien sûr le problème est loin de se limiter aux politiques. Néanmoins, ce n'est pas une raison pour passer l'éponge. Enfin, il y a tout de même la nation de respect de la loi qui reste importante.

Je pense que vous avez mal compris le texte. Rappelons que l'auteur du texte, Gaspard Koenig, est un économiste d'obédience plutôt libérale. Son propos n'est donc pas de "passer l'éponge" sur certaines pratiques consistant, pour beaucoup de Français, à se gaver d'argent public (souvent en toute légalité, il prend bien soin de le rappeler). Son propos est justement de montrer que tous les Français, à des degrés divers et variés, sont un peu "accros" à la dépense publique. C'est un problème de culture, de mentalités, qui fait que tous les Français sont plus ou moins drogués à la dépense publique.

Il est malhonnête de la part de l'auteur de parler de détournement dans ce contexte.