STX : Paris et Rome se donnent jusqu'au 27 septembre
01 août 2017, 00:00:00
Bruno Le Maire, ministre français de l'Économie, a rencontré cet après-midi son homologue italien Pier Carlo Padoan. Pour le Français, la réunion s'est «bien passée», mais l'Italien réaffirme…
Bruno Le Maire, ministre français de l'Économie, a rencontré cet après-midi son homologue italien Pier Carlo Padoan. Pour le Français, la réunion s'est «bien passée», mais l'Italien réaffirme l'impossibilité d'un partage à 50-50 du chantier naval.
Ils ont choisi de temporiser. Alors que la pression est montée d'un coup la semaine dernière,
après le revirement de Paris sur la vente de STX France à l'italien Fincantieri, Bruno Le Maire et son homologue transalpin Pier Carlo Padoan ont déclaré mardi s'être fixés jusqu'au 27 septembre prochain, pour débloquer le dossier.
Avant la réunion, Bruno Le Maire avait pourtant essayé de donner des gages: dans un entretien au
Corriere della Sera publié ce mardi matin, il soulignait que Paris proposait un accord de propriété de STX à 50-50, mais avec une voix prépondérante de Fincantieri, l'Italien ayant donc «clairement la direction des chantiers navals». Il semble que la proposition n'ait pas été acceptée, le ministre italien du développement économique ayant réaffirmé au sortir de la rencontre qu'il lui était «impossible d'accepter la proposition française d'un partage à 50-50». Le dialogue n'a donc pas fait évolué les choses. «Fincantieri doit avoir au minimum plus de 50%, vu que les Coréens avaient les deux tiers» du capital de STX France, avait d'ailleurs prévenu le ministre italien dès ce matin.
«Paris et Rome se donnent jusqu'au 27 septembre pour aboutir à une solution sur STX et pour lancer les bases d'une coopération navale entre la France et l'Italie» a néanmoins déclaré Bruno Le Maire après l'entrevue. À cette date doit en effet avoir lieu un sommet franco-italien à Lyon. D'ici là, le ministre a souligné que les deux pays se donnent le temps «de négocier un bon accord, solide et durable» sur STX, qui doit également permettre de créer un véritable «airbus naval» dans les domaines civils et militaires.
(...)
Article complet sur http://www.lefigaro.fr/societes/2017/08 ... -ferme.php