Économie US: je suis de plus en plus inquiet

[Incognito]

Je pense que le durcissement de la politique monétaire de la Fed est une erreur majeure.

On commence déjà à voir plusieurs signes de faiblesses: contraction de la production industrielle, hausse des taux sur les junk bonds, etc. Je pense que les Etats-Unis vont entrer en récession dans la deuxième moitié de 2016. Je pense que la Fed haussera le taux des fed funds encore une fois au maximum, avant de les rebaisser. Un redémarrage du quantitative easing me paraît probable fin 2016, début 2017.

J'espère que je me trompe ...

[Nombrilist]

A garder au chaud et à ressortir en octobre prochain.

[Incognito]

Je ne suis pas le seul ...
http://marketmonetarist.com/2016/01/06/ ... r-to-hike/

Nonetheless it is another day of tightening of US monetary conditions – stronger dollar, lower inflation expectations, lower commodity prices and lower stock markets. But maybe the most alarming set of information comes from the Atlanta Fed that today published a so-called Nowcast for US real GDP growth in Q4 2015 (GNPNow) indicating the US real GDP slowed to just 1% (annualized quarterly growth rate) in Q4.

It is in this environment the Fed continues to signal that more monetary tightening is warranted.

So why is the Fed so hawkish despited very clear signs of continued growth deceleration in the economy and despite the fact that basically all monetary indications that we can think of indicates that monetary policy has become too tight?

[albert]

Il faut dire que des signes de faiblesse étaient déjà présents avant cette hausse des taux, c’est même la raison pour laquelle la FED a reporté ce relèvement qui était annoncé depuis plusieurs mois et que l’on attendait pour le mois de septembre.

Janet Yellen ayant annoncé la normalisation de la politique monétaire, les marchés attendaient cette hausse et il était difficile pour la FED de ne pas la faire à un moment donné sans perdre sa crédibilité. Mais il est probable qu’il n’y aura pas de deuxième hausse si la croissance reste fragile.

Cela dit, si je suis inquiet pour l’économie américaine, je le suis également pour celle de l’UE en dépit du QE qui se poursuit mais qui ne produit pas beaucoup d’effets positifs.

[Incognito]

Intéressant: un commentaire très pertinent d'un membre du FOMC:
https://sites.google.com/site/kocherlak ... cy/1-14-16

To sum up: we’ve seen a marked decline in the five year-five year forward inflation breakevens since mid-2014. This decline is likely attributable to a simultaneous fall in investors’ forecasts of future inflation and to a fall in the inflation risk premium. My main point is that both of these changes suggest that there has been a decline in the FOMC’s credibility.

To be clear: as I well know, in the world of policymaking, no signal comes without noise. But the risks for monetary policymakers associated with a slippage in the inflation anchor are considerable. Given these risks, I do believe that it would be wise for the Committee to be responsive to the ongoing decline in inflation breakevens by reversing course on its current tightening path.

[wesker]

Les Etats Unis ont une économie en croissance et l'inflation commence à y réapparaître, par conséquent le raidissement de la politique monétaire peut s'entendre, sachant qu'ils ont une production et une compétitivité économique qui est solide, et qui permet de faire face à un endettement considérable, aussi la bas !

[Incognito]

https://next.ft.com/content/1958c981-3b ... 3d5594cf79

Before Friday’s relief rally, the recent severe market turbulence had three distinct phases. It started with concerns about Chinese exchange rate policy. Then came a renewed collapse in oil prices. Finally, last week, came increased fears of a persistent slow-down in the US economy, following weak activity data from the US industrial sector.

The last of these factors is perhaps the most serious for the markets, since it represents the first genuine reason to worry that an important part of the global economy might actually be weakening. Until now, the bear phase in equity markets has not been backed by much evidence of a slow-down in global activity, though our “nowcasts” have been warning for some time that US growth has been out of line with the global aggregate, and is heading in the wrong direction.

[wesker]

Incognito, tout le monde, ici ne peut décrypté l'anglais il serait appréciable d'avoir une traduction !

[Incognito]

Non, dsl, c'est beaucoup trop de travail.

[Incognito]

https://next.ft.com/content/fcb4202a-c0 ... b0e3d20eaf

The long-awaited rate increase went smoothly, but simmering concerns over China, the global economy as a whole, deflating commodities and financial market valuations have since risen to the fore. Even fund managers that were relaxed about slightly tighter monetary policy last month are now wondering whether that was complacent.

“It is reasonable for investors to wonder whether Fed’s December rate hike was a policy error,” admits Bob Michele, chief investment officer of JPMorgan Asset Management. “Historically the Fed has raised rates because either growth or inflation was uncomfortably high. This time is different — growth is slow; wage growth is limited; deflation is being imported.”

[wesker]

Comme tu veux, mais tu te donnes du mal à poster des articles qui ne reçoivent, de toute évidence pas beaucoup de réponse....Je trouve çà...dommage !

[Papibilou]

En tous cas, les chiffres américains de l'emploi et l'effondrement de la bourse en France, suite aux infos américaines et chinoises, laissent envisager une année catastrophique pour la Bourse.

[wesker]

L

[wesker]

La bourse, comme d'habitude anticipe les variations brutales d'une économie naturellement imprévisibles. Effectivement si les marges des entreprises se rétablissent, pour la France, il n'en va pas de même pour les perspectives qui restent incertaines, notamment l'effondrement des pétrolières, minières et autres matières premières. Cela suscite des doutes, des interrogations sur la solidité de la reprise, au niveau mondial qui laisse entrevoir une érosion des profits, d'où ces spéculations !

L'économie, américaine, dans ce cadre s'inscrit, aussi dans les perspectives des élections, à la fois primaire et présidentielle qui laisse augurer d'une période d'attentisme, de la part des investisseurs.