Amendement Ayrault: la baisse de la CSG pour les bas salaires adoptée

[pierre30]

Je veux bien que l'on mette des niches, mais les niches coûtent à ceux qui n'en bénéficient pas, ça c'est un premier problème. Pour solutionner ce problème il faudrait vérifier l'utilité et l'efficacité de ces niches après un temps donné (pourquoi pas 5 ans?) mais là il surgit un autre problème: même si le résultat de la niche est catastrophique, un lobby quelconque va faire pression pour que la niche reste, exactement ce qui se passe actuellement.

C'est pour ça que je propose de limiter la durée des niches à 5 ans non renouvelables.

Il y a à d'autres façons de soutenir l'économie. Par exemple en rendant l’impôt équitable, compréhensible et modéré.

Pour ce qui est de supprimer les niches existantes, il est évident que cela ne doit pas se traduire par une augmentation de la masse des prélèvements.

[Papibilou]

Les niches fiscales peuvent être utiles. Je pense que la déduction fiscale pour les emplois à domicile ont permis de conserver des centaines de milliers d'emplois. La question est de savoir si son coût est supérieur ou pas au coût du chômage des personnes qui ont un emploi dans ce secteur.
En revanche, la TVA à taux réduit sur la restauration a été une arnaque puisque fort peu d'emplois en sont résultés. De même la réduction de taxes sur les assurances vies si on les conserve au delà d'un certain nombre d'années, ne vise que les gens qui peuvent y placer de l'argent, c'est à dire qui peuvent payer des impôts.
Il y a donc un tri à faire en fonction du bilan de chaque niche. Sachant que le bilan doit être refait régulièrement (tous les ans si possible) car une niche peut être utile dans une période donnée et pas dans la suivante.

[Jeff Van Planet]

Il est bien évident qu'on ne peut pas simplement supprimer les niches fiscales sans toucher au barème des différents impôts concernés (pour les particuliers ou les entreprises) : si on supprime les niches sans modifier les barèmes, cela revient à augmenter les prélèvements obligatoires de plusieurs dizaines de milliards d'euros, ce qui n'est pas forcément souhaitable.

Une suppression des niches fiscales doit évidemment se faire à prélèvements obligatoires constants, il faut donc modifier les barèmes en conséquence. Mais même en agissant de la sorte, il n'est absolument pas certain que ça passe "comme une lettre à la poste". Il y a trop d'intérêts en jeu, trop de lobbies.

mais il y à bien plus de gens qui n'en bénéficient pas et qui "kifferaient" avoir un belle baisse d'impôts. En gros tu te mets le peuple dans la poche.

[Jeff Van Planet]

Je veux bien que l'on mette des niches, mais les niches coûtent à ceux qui n'en bénéficient pas, ça c'est un premier problème. Pour solutionner ce problème il faudrait vérifier l'utilité et l'efficacité de ces niches après un temps donné (pourquoi pas 5 ans?) mais là il surgit un autre problème: même si le résultat de la niche est catastrophique, un lobby quelconque va faire pression pour que la niche reste, exactement ce qui se passe actuellement.

C'est pour ça que je propose de limiter la durée des niches à 5 ans non renouvelables.

Il y a à d'autres façons de soutenir l'économie. Par exemple en rendant l’impôt équitable, compréhensible et modéré.

Pour ce qui est de supprimer les niches existantes, il est évident que cela ne doit pas se traduire par une augmentation de la masse des prélèvements.

même je pense qu'une fois donnée les lobbys feront pression pour que la niche reste, 5 ans ou pas.

[wesker]

Si chacun se soumettait à la fiscalité prévue, l'effort sur l'ensemble pourrait être moindre et surtout moins durable. Le redressement budgétaire serait atteint dans des délais raisonnables et nous pourrions, à nouveau, renouer avec la confiance, la crédibilité et le dynamisme qu'il manque au pays pour recréer les emplois nécessaires !