La SNCF, un monde à part

[Nombrilist]

"Tu sais très bien que lorsque je dis ça, c'est savoir si les charges à payer ne sont pas "externaliser" à une "filiale" qui prendra en charge tout ce qui perd un fric fou et qui sera renfloué par de l'argent public à travers un montage "limpide" que les experts de Bercy auront concocté !"

Ah. A part quelques initiés, je pense que nul ne le sait. Mais quand on privatise, en général, on laisse ce qui ne rapporte rien à l'Etat. Privatisation des profits et nationalisation des pertes. Donc, c'est encore pire. Parcontre donc, tout ce qui est retraite à 2800 euros, ce n'est pas normal.

[wesker]

En France il y a une culturte, une histoire et un attachement à l'entreprise publique de transport ferroviaire, la droite française, enfin, lorsqu'elle était gestionnaire et sociale, un peu gaulliste savait préserver ces valeurs, à la différence des néo libéraux ou néo conservateurs de l'ère Sarkozy, mais si les citoyens restent attachés à ses valeurs de services publics, ils récusent à juste titre les corporatismes et autres dérives qu'ils financent au travers leurs impôts dont, aujourd'hui, chacun mesure l'effet néfaste sur l'activité économique et donc sur les débouchés.

Dès lors, la SNCF devrait se réformer, parvenir à rétablir son dynamisme et à renouer le lien qu'elle a, si profond, avec la société française plutôt que de discréditer des agents, au profit d'une corporation qui reste attachés à des avantages d'une autre époque.

[Jean]

La SNCF, un monde à part

Un journaliste-enquêteur de "Que choisir" a décortiqué les avantages hors du commun dont bénéficient les salariés de la SNCF. Un incroyable constat !

"Dans cette enquête de Que choisir, on trouve un article spécial sur les primes « statutaires » très nombreuses et d’une folle complexité dont profitent les cheminots sous statut", assure le chroniqueur du Point.fr.

Après l'histoire du cadre payé à ne rien faire 5 000 euros par mois par la SNCF depuis douze ans, qui a fait l'actualité au mois d'août, voici l'enquête choc du magazine Que choisir parue dans son numéro de septembre. Ce magazine bien connu depuis un demi-siècle appartient à une association indépendante, l'UFC, Union fédérale des consommateurs, dont la création remonte à 1961 et dont les études et tests comparatifs font toujours autorité.

suite

Quand on voit ce genre de pratiques, on en vient à souhaiter une rapide privatisation (qui pourtant poserait d'autres difficultés). Dommage pour les cheminots, ils sont en train de couper la branche sur laquelle ils sont assis.

Dans une entreprise où il n'y a pas de sanctions possibles (idem fonction publique), la seule solution pour se débarrasser d'un incapable c'est de le mettre au placard et de le faire avancer au rythme des circulaires...

[Jean]

Effectivement. On comprend mieux pourquoi un simple Paris-Reims est à 40-50 euros. Si tout cela est vrai, même moi ça me choque.

Je ne sais pas si ce qui vous choque c'est le prix élevé de 40 euros ou au contraire le prix extrêmement modique.

Il est fort à parier que le prix de revient est plus proche de 100 ou 120 euros. Le reste étant pays par le contribuable via des subventions multiples (nationales, régionales, ...)

[Jean]

En France il y a une culturte, une histoire et un attachement à l'entreprise publique de transport ferroviaire, la droite française, enfin, lorsqu'elle était gestionnaire et sociale, un peu gaulliste savait préserver ces valeurs, à la différence des néo libéraux ou néo conservateurs de l'ère Sarkozy, mais si les citoyens restent attachés à ses valeurs de services publics, ils récusent à juste titre les corporatismes et autres dérives qu'ils financent au travers leurs impôts dont, aujourd'hui, chacun mesure l'effet néfaste sur l'activité économique et donc sur les débouchés.

Dès lors, la SNCF devrait se réformer, parvenir à rétablir son dynamisme et à renouer le lien qu'elle a, si profond, avec la société française plutôt que de discréditer des agents, au profit d'une corporation qui reste attachés à des avantages d'une autre époque.

Je suis à fond pour le service publique mais je ne crois pas que la solution pour bien l'assurer soit exclusivement une entreprise publique.

La distribution de l'eau (excusez du peu...) est gérée par des entreprises privées dans le cadre d'obligations de service publique. C'est probablement un des services publiques qui marche le mieux...

Par ailleurs le fonctionnement du téléphone, de l'internet sont aussi des exemples de services fiables sans intervention d'entreprise publique.

[Jean]

En France il y a une culturte, une histoire et un attachement à l'entreprise publique de transport ferroviaire, la droite française, enfin, lorsqu'elle était gestionnaire et sociale, un peu gaulliste savait préserver ces valeurs, à la différence des néo libéraux ou néo conservateurs de l'ère Sarkozy, mais si les citoyens restent attachés à ses valeurs de services publics, ils récusent à juste titre les corporatismes et autres dérives qu'ils financent au travers leurs impôts dont, aujourd'hui, chacun mesure l'effet néfaste sur l'activité économique et donc sur les débouchés.

Dès lors, la SNCF devrait se réformer, parvenir à rétablir son dynamisme et à renouer le lien qu'elle a, si profond, avec la société française plutôt que de discréditer des agents, au profit d'une corporation qui reste attachés à des avantages d'une autre époque.

Je suis à fond pour le service publique mais je ne crois pas qu'il soit nécessaire pour l'assurer de recourir exclusivement à des entreprises publiques

La distribution de l'eau (excusez du peu) est assurées par des entreprises privées dans un cadre d'obligations de service publique. C'est un de ceux qui marchent le mieux.

Le téléphone et l'internet ont aussi un fonctionnement relativement satisfaisant bien que gérés par le privé.

Quand à l'aspect économique, pour que le privé soit plus performant que le public il suffit que le montant des dividendes (les entreprises publiques aussi en payent à l’État) soit inférieur aux coûts des gabegies liés au laxisme d'une absence de rigueur de gestion (au sens large pas au sens comptable)

[Jean]

Tu as des preuves de ce que tu avances ? Pour moi, un chauffeur d'autobus, c'est 1500 euros par mois. Et un CE de grosse entreprise, privée ou publique, ben c'est un CE de grosse entreprise.

Les Preuves, il suffit de discuter 30 minutes avec n'importe qui "travaillant" dans ces boites...

La GROSSE différence entre un CE d'entreprise publique et un CE d'entreprise Nationale, c'est que dans le second cas, JE Finance le CE sans qu'on me demande mon avis !!

Quand je pourrais choisir la compagnie de mon train, celui qui me fournit mon électricité (pas celui qui me la vend, celui qui la fabrique !), celui qui me véhicule dans les villes et les métros, on en reparlera !!

L'électricité est un mauvais exemple.

Aujourd'hui la production massive et constante d'électricité nécessite des investissements très lourds qui ne se rentabilisent qu'après des décennies.

Par exemple un seule tranche nucléaire de Paluel (où il y en a 4) produit autant que 625 éoliennes... Et ce, qu'il y ait du vent ou non...

[wesker]

Jean nombre de communes reviennent aux régies municipales estimant insatisfaisante la qualité de la prestation des organismes privés.

Public ou privé, les prestations ont un coût et l'efficacité, la meilleure réponse et l'intérêt stratégique doivent primer sur des considérations idéologiques.

Je suis favorable au service public, ainsi qu'au maintien de certaines activités dans le giron de l'Etat, mais je refuse de cautionner les abus des diverses corporations qui pénalisent, finalement ces entreprises et les privent d'un nécessaire ajustement. Ces réformes sont nécessaires pour assurer la qualité de service et la perennité de l'entreprise.

[Nombrilist]

"Il est fort à parier que le prix de revient est plus proche de 100 ou 120 euros. Le reste étant pays par le contribuable via des subventions multiples (nationales, régionales, ...)"

Et donc ?

[El Fredo]

http://blog.sylvainbouard.fr/je-necrira ... une-m..../

[Nombrilist]

J'encourage tous ceux qui croient à l'article du Point à lire ce billet et à aller jusqu'au bout (notamment le tableau sur la retraite). Y compris ceux qui croient très bien connaître la SNCF parce qu'ils y ont de la famille, et qu'ils nous disent ce qu'il en pensent. Je me doutais bien que c'était beaucoup de konneries cet article du Point.

J'adore la conclusion:

Donc, M.Nouailhac, bon petit pourfendeur des privilèges des nantis qui profitent des impôts du brave contribuable, tu te comptes dans le lot ? Le Point touche combien d’argent public ? 4 658 889€ en 2013 pour un tirage d’environ 415 000 numéros, c’est bien ça ?
Et, toi, combien déduis tu de ta déclaration de revenus sans n’avoir rien à justifier ? 7650€, c’est bien ça ? Pas mal ! Un tiers de mes revenus de « profiteur de la Réplique »… 6 mois de ma future retraite de « profiteur de la République » quand je partirai à 62 ans après 30 ans de 3×8…

[Nolimits]

Je ne suis pas arrivé à aller au bout...
(Trop caricatural en retour et puis...les chiffres : "on leur fait dire ce que..." etc..)

[Golgoth]

Reste que les cheminots, postiers, EDF, douaniers, banque de France... devraient être fonctionnarisés.

[Nombrilist]

Je ne suis pas arrivé à aller au bout...
(Trop caricatural en retour et puis...les chiffres : "on leur fait dire ce que..." etc..)

C'est juste parce que la version du Point te plaît bien. 60 k€ par an avec charge patronale, ce serait environ 2650 euros nets en moyenne. Et là, j'y crois déjà beaucoup plus, surtout si ça contient toutes les indemnités.

[Nolimits]

Non, je n'ai pas lu non plus la version du point : une impression de déjà lu, déjà entendu qui n'amène pas grand'chose au final. Ce n'est pas en "braquant" les parties qu'on peut avancer. "Les chiffres, on leur..." etc...etc..., par définition, s'applique à tout le monde !