wesker » 20 Oct 2015, 21:12:25 a écrit :Jean, lorsqu'on prend un euro à celui qui a tant d'argent qu'il peut se permettre d'épargner, pour le donner à celui qui ne parvient pas à remplir son frigo, ce dernier réinjecte dans l'économie ce qui permets, à l'entreprise commerciale d'avoir un nouveau clients et des perspectives qui l'incite à investir, à embaucher et à se développer. C'est, par ce biais que le chômage et donc les bénéficiaires de ces revenus sociaux se réduisent et que la fiscalité peut s'adapter.
Permettre à quelques uns d'accumuler des sommes considérables sur des comptes, quand l'immense majorité galère ne me paraît pas conforme à l'idée que je me fais de l'intérêt général.
Personnes ne peut se réjouir de l'accroissement de la dépense liée à l'attribution du RSA, car elle est le signe d'un appauvrissement de nombreux français et de déclin économique du pays. C'est, aussi, le signe de la nécessité de changer de politique. Si nul ne conteste le besoin de rétablissement de la compétitivité de l'économie, chacun peut, aussi, comprendre que la compétitivité ne doit pas se faire que par le nivellement par le bas et l'appauvrissement des carnets de commandes, dont les entreprises ont besoin. Il n'est pas nécessaire d'opposer la compétitivité à l'efficacité ou à la solidarité....
1 Tout à fait d'accord pour que ceux qui payent des impôts sans s'en rendre compte contribuent plus. Mais j'ai le sentiment que c'est surtout aux classes moyennes qu'on demande des efforts. La plupart d'entre-eux dépensent aussi l'ensemble de leur salaire pour vivre. A part pour les très riches (qui d’ailleurs ont les moyens de ne pas payer d'impôts...) ma théorie de l'euro transféré me semble fondée pour l'énorme majorité de la population concernée par ce transfert.
2. Je ne suis pas certain que les frais engagés pour verser le RSA soient uniquement liés au nombre de bénéficiaires. Il y a probablement des économies à faire en imaginant des solutions plus efficaces et plus souples.
Il n'y a qu'à imaginer une baisse sensible du nombre de bénéficiaires (ce que nous espérons tous) qu’elle serait le devenir des services en charge du versement de cette allocation ? probablement le même que celui des services en charge du recouvrement d'un impôt supprimé...
En tout cas faire intervenir des acteurs (Etat, Région, Département) plus nombreux ne ferait qu'empirer les choses.
3. La compétitivité n'affectent pas de la même façon tous les produits. Certains sont en concurrence. Pour ceux-ci il faut impérativement essayer de retrouver des prix du niveau de la concurrence européenne sinon, il n'y aura bientôt plus carnet de commande plus d'entreprise plus de patrons ni de salariés.
Pour les services (par nature plus locaux) il faut simplement que le prix soit celui d'acceptation par le client. Là les marges peuvent être beaucoup plus importantes. Il en est de mêmes pour les produits dont le prix de vente n'ont aucun lien avec le prix de revient (les fameux produits valorisants iphone, 4x4, Mercedes...)
Ainsi les contraintes doivent être variables.
4. La compétitivité conduit à une production élevée, à un niveau de chômage bas, à des cotisations importantes et au financement de la solidarité. On ne peut donc pas les opposer puisqu'à la première est nécessaire à financer la seconde...
sauf à emprunter...
- Le process vicieux compétitivité en berne, commandes en baisse chômage en hausse , dépenses sociales en augmentation
- Le process vertueux compétitivité restaurée, commandes en augmentation, chômage en baisse, dépenses sociales en baisse.
(je n'emploie pas le terme de cercle car il y a des entrées et des sorties extérieures qui affectent le process...)
Ainsi
Plus on est mauvais plus on a besoin d'être bon...
A l'inverse plus on est bon et moins on a besoin de l'être...