L’investissement vient enfin soutenir la reprise française

[Narbonne]

Il faut surtout avoir un projet rentable, c'est cela le plus dur.

[Nolimits]

La France est un pays génial pour créer une structure de 5 à 10 salariés.

Ah oui ?

Rappelons que la base pour qu'une entreprise grandisse, ce n'est pas que les impôts soient bas mais qu'il y ait suffisamment de clients !

Et quand 60 à 70% de tes clients servent seulement à payer tes charges et impôts ?

[Narbonne]

30% de bénéfice ?

[Nolimits]

30% de bénéfice ?

[artragis]

Il faut surtout avoir un projet rentable, c'est cela le plus dur.

En effet, c'est LA grosse différence avec les états unis. Maintenant on ne demande pas d'être rentable sur l'année de création, loin de là.

Et quand 60 à 70% de tes clients servent seulement à payer tes charges et impôts ?

Bah tu as une marge conséquente si tu arrives à faire charges + impôts avec 70% de ton CA.

[Nolimits]

Techniquement, comment une entreprise peut-elle être rentable dès la 1ère année ? Tu as les mêmes frais qu'une entreprise qui a déjà des clients (et même plus !), et beaucoup de plus de pub à faire...le tout, sans AUCUN client !

Edit : je voulais, évidemment, dite taxes et impôts...

[artragis]

Techniquement, comment une entreprise peut-elle être rentable dès la 1ère année ? Tu as les mêmes frais qu'une entreprise qui a déjà des clients (et même plus !), et beaucoup de plus de pub à faire...le tout, sans AUCUN client !

ça dépend de ce que fait ton entreprise. Un commerce de proximité reste une entreprise hein. Après c'est sûr qu'une startup placée dans le b2b, c'est chaud de faire du bénef même après 2 ans.

[wesker]

artragis, si tu veux me faire croire qu'il manque de projets, d'initiatives, tu auras du mal....Le nombre d'entreprises qui recherchent, sans succès, des financements, qui ne parviennent pas à se financer, malgré des perspectives évidentes me paraît, en revanche, facile à démontrer et c'est la dessus qu'il faudrait travailler.

D'ailleurs, si ce que tu dis était vrai, pour quelles raisons les autorités auraient crée le PEA ou l'assurance vie investie auprès des PME ?

Après il ne suffit pas de réorienter les liquidités, encore faut il prévoir des structures, tels que les locaux commerciaux, les formalités administratives et les modulations de cotisations, pour le chef d'entreprise, afin d'y faire face, mais aussi se rendre compte que de nombreuses initiatives ne peuvent, au démarrage, financer des prospects internationaux et il y aurait, là aussi des réformes à mettre en place afin de permettre, à notre pays, de favoriser la production sur le territoire en favorisant l'exportation, par des changements de gammes, des stratégies de communications différentes et des intermédiaires qui facilitent les relations commerciales avec les partenaires, que l'on peut avoir dans le monde.

[artragis]

Le nombre d'entreprises qui recherchent, sans succès, des financements, qui ne parviennent pas à se financer, malgré des perspectives évidentes me paraît, en revanche, facile à démontrer et c'est la dessus qu'il faudrait travailler.

J'ai suivi une formation pour la création d'entreprise. Tous les intervenants que j'ai eu étaient attérés de voir combien d'entreprises n'étaient pas levés à cause de manque de financement car leurs fondateurs se refuser à aller ailleurs que chez les banquiers. Seulement, se financer avec un prêt c'est avant tout s'engager à le rembourser avec des intérêts.
Alors, oui, aujorud'hui les investisseurs privés sont clairement en manque de candidats qui ne veulent pas voir ces personnes entrer, même de façon minoritaire et temporaire au capital de leurs boites. Et on se retrouve avec une catastrophe double car d'un côté des boîtes ne sont pas montées par manque de fond et de l'autre, celles qui surnagent sont tout de suite attaquées par les fonds d'investissement étrangers qui demandent une rentabilité délirante et des politiques commerciales peu populaires chez les clients.

Les PEA-PME sont limités à 100 000€ au total et sont donc dirigés vers la très petite bourgeoisie qui gagne 45/50K par an. Quand les familles Peugeot, Mulliez, Klaba, Niel... font dans l'investissement particulier c'est pour réduire leur impôts et ce sont en millions par an que les inviestissements finissent par se chiffrer.

La France a des problèmes (le RSI par exemple), mais certainement pas des problèmes de financement. Accepter que les banques ne sont pas une solution viable pour créer une boîte est sûrement le premier pas à faire avant de lancer des grnades politiques qui finissent toutes par foirer lamentablement !

[Nombrilist]

De toute façon, les banques interviennent en dernier dans le financement. Si tu n'as pas trouvé de capital avant, c'est fichu. Elles ne prêtent pas un rond. Il faut être soutenu par un business-angel pour avoir leur confiance.

[Narbonne]

Il faut avoir un dossier béton de chez béton.

[wesker]

L'abondante épargne française pourrait être réorienter vers les entreprises de ce type, mais d'autres dispositif, tels que les aides aux prospects internationaux, la modification des règles fiscales pour les exportateurs, les modulations de l'impôt sur les bénéfices afin qu'ils frappent la valeur ajoutée plutôt que l'investissement ou le résultat comptable me semblerait constituer des réformes à mettre en place mais elles ne suffiront pas à rétablir la confiance et à offrir les débouchés commerciaux dont les entreprises ont besoin.

C'est bien joli de favoriser et d'encourager aux créations d'entreprises, encore faut il qu'elles aient des perspectives d'avenir des carnets de commandes solvables plutôt que de compter sur un investissement public qui tend, en raison des objectifs budgétaires souscrits à se réduire chaque jour davantage.

[politicien]

Les grosses sociétés investiront de moins en moins dans les deux ans à venir. C'est la conclusion des prévisions annuelles de Standard & Poor's, publiées lundi 3 août. L'investissement reculera de 1% en 2015 de 4% en 2016, prévoit l'agence de notation, avant de se stabiliser en 2017.

Il sera plombé par les secteurs de l'énergie et des "matières" (métaux/mines) dont les dépenses devraient diminuer de 14% cette année et de 5% en 2016. Or, ces deux secteurs sont les plus généreux dans les dépenses. Ils représentaient 30% des investissements en 2014 et représenteront 26% en 2015.

Dans le détail, les entreprises gazières et pétrolières vont diminuer leurs investissements de 15% et 3% pour 2015 et 2016.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur La Tribune.fr

Une mauvaise nouvelle à venir ?

[Nombrilist]

Tu cites l'énergétique. Moi je dis tant mieux car ça semble signifier qu'on consomme moins d'énergie fossile qu'avant ?

[El Fredo]

Ça dépend, les grands groupes énergétiques ont aussi investi dans les EnR.