La France veut croire à une reprise

[politicien]

Bonjour,

Et si le bout du tunnel était pour bientôt ? Les chiffres publiés mardi 23 décembre par l’Insee l’ont confirmé : au troisième trimestre, le produit intérieur brut français (PIB) a progressé de 0,3 %, après avoir stagné au premier trimestre et reculé de 0,1 % au deuxième. Un sursaut encourageant, qui devrait néanmoins s’essouffler sur les trois derniers mois de l’année, préviennent les économistes.

En revanche, l’espoir est permis pour 2015 : l’économie française devrait profiter de la baisse des cours du pétrole, de la dépréciation de l’euro et du redémarrage des échanges mondiaux. L’Insee estime ainsi que le PIB devrait croître de 0,7 % sur les six premiers mois de l’année.

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« Cela veut dire que l’on aurait fait pratiquement les deux tiers du chemin pour avoir 1 % de croissance à la fin 2015 », s’est félicité François Hollande, le 19 décembre, à Bruxelles. Malgré les incertitudes qui restent nombreuses, l’entourage du chef de l’Etat fait le pari que la reprise est enfin là.

Si la production s’est un peu redressée au troisième trimestre (+ 0,5 %), l’investissement des entreprises, en chute libre depuis des mois, a stagné (0 %). Pas étonnant alors que la demande adressée aux petites et aux moyennes entreprises (PME) reste atone depuis des mois, stagnation de la consommation oblige. De même, le taux de marge, tombé fin 2013 à son plus bas niveau depuis 1985, s’est établi à 29,5 % au troisième trimestre, en hausse de 0,1 % seulement sur trois mois.

Peut-on être optimiste pour 2015 ? Oui, si l’on se fie à l’amélioration du climat des affaires en novembre. « Nos exportations devraient bénéficier de la baisse de l’euro et du renforcement de la croissance aux Etats-Unis », ajoute Hélène Baudchon, à BNP Paribas.

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L'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr

Qu'en pensez vous ?

[Nombrilist]

On a encore des trucs à exporter ?

[Narbonne]

Incroyable: 0,3% de croissance. C'est l'épaisseur du trait icon_mrgreen

[wesker]

A court terme, la baisse des cours du pétrole aura, effectivement un effet positif, tant sur le pouvoir d'achat que la compétitivité de l'économie, (autant que le crédit d'impôt d'impôt compétitivité) il est donc prévisible que la croissance reste relativement soutenue, mais, malgré tout les fondamentaux de notre économie restent mal orientés et présentent des risques de ralentissement assez rapide. En tout état de cause, ce ne sont pas ces causes qui soutiendront les carnets de commandes et la visibilité de l'activité dont les entreprises ont besoin, ou qui leur permettront d'investir dans la durée et donc créer les emplois qui seraient nécessaire à un retournement de la situation. La situation budgétaire devrait, donc rester tendue et éloignée des engagements pris, hâtivement devant nos partenaires quand le peuple souhaitait, une renégociation de ces derniers. Bref, l'optimisme est il une illusion ou une volonté ? Quoiqu'il en soit, pas une réalité au vu des indicateurs!.

[mordred]

"C'est c'la, oui..."

"L'année 1968 sera une année calme". Voeux du Grand Charles à la TV le 31 décembre 1967.

"Nous voyons le bout du tunnel" Babarre, 1er sinistre - 1978

"Nous gagnerons parce que nous sommes les plus forts !" Paul Reynaud - 1940.

Pourquoi voulez-vous que cela aille mieux puisque les bonnes décisions n'ont pas été prises ?

- Réduire l'effectif de la Fonction Publique;
- Baisser les charges sociales, taxes et impôts;
- Limiter considérablement les importations.

[johanono]

On a encore des trucs à exporter ?

Avec des gens comme toi qui veulent taxer les entreprises et qui refusent la TVA sociale, ça devient compliqué, pour nos entreprises, d'avoir encore des trucs à exporter.

[Adeline]

Bien sur que la France croit en la reprise, il faut rester optimistes. Maintenant, ne soyons pas dupes, ça ne se fera pas en deux ans, il faudra des années et des tas de réformes pour que la France retrouve un semblant de santé.

[wesker]

Je ne vois pas comment les entreprises françaises pourraient exporter davantage dans un contexte où, d'une part la majeure partie des pays européens pratiquent une politique similaire à la nôtre et réduisent leurs dépenses publiques, leurs importations tout en restaurant leur compétitivité, et où nos entreprises n'ont pas, toutes la structure ni d'accompagnement pour l'export, dans la recherche de nouveaux marché ou le développement de produits correspondant à des demandes internationales en dehors de nos domaines de compétences.

En matière de reprise, effectivement le matraquage fiscal, l'érosion continue du pouvoir d'achat ne peut qu'entrainer des tensions et pénaliser la confiance ce qui se traduira, à n'en pas douter par de l'attentisme de la part des entreprises quand notre économie aurait besoin d'investissements et d'embauches, de projets créateurs de croissance.

[Nombrilist]

On a encore des trucs à exporter ?

Avec des gens comme toi qui veulent taxer les entreprises et qui refusent la TVA sociale, ça devient compliqué, pour nos entreprises, d'avoir encore des trucs à exporter.

Je ne vois pas en quoi une TVA sociale aiderait les entreprises à exporter. C'est surtout une astuce pour être concurrentiel sur le marché interne.

[johanono]

Face aux autres entreprises européennes, les entreprises françaises seraient évidemment plus concurrentielles grâce à la TVA sociale.

[Nombrilist]

Avec 10 points de TVA sociale, par rapport aux autres pays riches, oui peut-être. Mais il leur suffirait de remonter aussi leur TVA et alors on serait back to square one.

[wesker]

La TVA sociale n'aidera pas nos entreprises à exporter davantage, en revanche, elle frapperait les importateurs et rendrait les produits importés moins compétitifs.

C'est une forme détourné de droits compensatoires moins souples, frappant toutes les importations de la même manière et n'étant efficace que pour rétablir partiellement l'équilibre des comptes. Mais, chacun a bien compris que ce n'était pas cela qui était à la hauteur, que cette mesure, était déjà contenues, dans le crédit d'impôt compétitivité qui est financé par une hausse de la TVA sans réellement produire, pour l'instant les effets escomptés, notamment auprès des entreprises qui en ont le plus besoin.

[Ramdams]

La TVA sociale aiderait l'Etat à financer ses politiques mais elle n'aiderait certainement pas les entreprises. La seule manière d'espérer une croissance, c'est - malheureusement - de donner des signes de confiance au marché, puisque tout se joue sur la spéculation. A priori, je suis plus incité à monter ma boîte si le ministre de l'Economie du pays s'appelle Emmanuel Macron que s'il s'appelait Arnaud Montebourg. Je me défends de prendre partie pour l'un ou l'autre mais ça a un impact certain (c'est la raison pour laquelle, en Grèce, Syrizia doit donner des gages aux financiers).

[Nombrilist]

Pourtant, qu'il s'appelle Macron ou Montebourg ne change rien. Dans les deux cas, c'est le couple Hollande/Valls qui décide in fine.

[Ramdams]

Je parlais des marchés financiers, qui ont été sensibles à l'annonce de sa nomination.