Consommation : l'évolution en France, en 50 ans ...

[Adeline]

Depuis 50 ans, les Français ont triplé leur volume annuel de consommation. Une hausse du niveau de vie qui s'est accompagnée de profonds changements dans la structure des dépenses. Après la frénésie d'achat de biens d'équipements pendant les Trente glorieuses, les Français ont cherché à satisfaire des besoins moins matériels comme la culture ou les loisirs. Les services représentent ainsi une part croissante du budget des ménages : de 30% des dépenses en 1950,  ils ont dépassé les 50% depuis le milieu des années 2000.

Alimentation, loyers, chauffage mais aussi jeux de hasard ou encore éducation...

Découvrez l'évolution de la consommation des Français et la part de leur budget qu'ils consacrent à ces dépenses.

Qu'en pensez vous ?

[Nombrilist]

La part du loyer, 5% ? C'est plutôt 30% ! Evidemment, si on fait une moyenne avec les propriétaires... N'importe quoi cette stat ! La part transport (si voiture) peut représenter 20-30% également. Heureusement compensée par une réduction d'IR si on gagne bien sa vie. Mais pas si on la gagne mal...

[Narbonne]

Le grand changement, c'est qu'il y a 50 ans tout le monde mangeait le même poulet. Maintenant il y a le poulet pour les classes défavorisées (poulet dit standard), le poulet pour les classes moyennes (label rouge) et le poulet pour les classes aisées (bio). Et le sommet, c'est que le poulet bio est de moins bonne qualité que le poulet d'il y a 50 ans. icon_mrgreen

C'est la même chose pour le jambon, la viande ..., les soins...

[politicien]

L'insee a fait une étude en 2010 sur la part du logement dans le budget des ménages

En 2010, en incluant loyers, charges, taxes, remboursements d’emprunts, dépenses d’eau et d’énergie, un ménage sur deux consacre plus de 18,5 % de ses revenus à son habitation principale. Le coût du logement pèse plus lourdement pour les ménages à faibles ressources, les locataires du parc privé et les accédants à la propriété. Un locataire du parc privé sur cinq dépense plus de 40 % de ses revenus pour se loger. Depuis quinze ans, le taux d’effort global augmente peu, mais la hausse est plus sensible pour les ménages modestes et les locataires du parc privé. Malgré l’envolée des prix immobiliers, le taux d’effort des accédants s’accroît faiblement, notamment parce que les emprunts se font sur des durées plus longues et le profil des accédants évolue. L’accès à la propriété devient en effet plus difficile pour les ménages modestes.

(...)

http://www.insee.fr/fr/themes/document. ... _id=ip1395

[Adeline]

Oui, je crois que c'est ce que pour ma part je relèverais. L'accès à la propriété devient de plus en plus compliqué. Maintenant, il est vrai qu'il y a 50 ans, les Français dépensaient beaucoup moins dans les diverses technologies récentes, très chères et qui pourtant se trouvent dans une majorité de foyers. Quasiment tous les adolescents ont leurs portables, quel que soit le revenu de leurs parents.

Les choix de vie sont donc différents

[wesker]

Une autre étude a démontré que, pour accéder à la propriété, aujourd'hui hérité ou avoir une solide avance, souvent de la part des parents était nécessaire.

L'accession à la propriété devient de plus en plus difficile, notamment en raison de la stagnation salariale, mais aussi par le fait que les carrières et la précarité deviennent de plus en plus fréquentes, y compris chez des jeunes diplômés.

Par conséquent, si la consommation a effectivement progressé et c'est une bonne chose elle a permis l'évolution de nombre d'entreprises qui, progressivement aujourd'hui se vident de leurs perspectives et se voient mises en concurrence avec des pays dont elles peuvent rivaliser en terme de compétitivité ou de coût du travail. A trop vouloir s'atteler à réduire les écarts sans oser remettre en cause les dogmes économiques tels que le libre échange, le Gouvernement n'a pas d'autres choix que de sacrifier les entreprises les plus en difficultés, celles de proximité, mais, en France, elles sont amplement majoritaire et ce sont leurs difficultés, leur absence de perspecitve et une fiscalité excessive qui cause leurs délocalisations, leur liquidation et, leur destruction d'emplois !

[fan2machiavel]

Le grand changement, c'est qu'il y a 50 ans tout le monde mangeait le même poulet. Maintenant il y a le poulet pour les classes défavorisées (poulet dit standard), le poulet pour les classes moyennes (label rouge) et le poulet pour les classes aisées (bio). Et le sommet, c'est que le poulet bio est de moins bonne qualité que le poulet d'il y a 50 ans. icon_mrgreen

C'est la même chose pour le jambon, la viande ..., les soins...

Il y a 50 ans, les pauvres ne mangeaient pas de poulet sauf pour les très grandes occasions
accessoirement les intoxications et toxi infections alimentaires étaient bien plus nombreux
Il faut arrêter d'idéaliser le passé

[Narbonne]

Je fais partie des personnes qui préfèrent manger quelque chose de bon rarement que des cochonneries plus régulièrement. Rien à voir avec le fait d'idéaliser le passé.
C'est vrai qu'il y avait plus d'intoxication, maintenant l'empoisonnement par le mercure, les antibiotiques, les ... est plus long à venir.

[Nombrilist]

Il y a 50 ans, les pauvres de France mangeaient de la civelle et les pauvres de Russie mangeaient du caviar.

[Narbonne]

et les prisonniers du saumon sauvage fumé.

[fan2machiavel]

Je fais partie des personnes qui préfèrent manger quelque chose de bon rarement que des cochonneries plus régulièrement. Rien à voir avec le fait d'idéaliser le passé.
C'est vrai qu'il y avait plus d'intoxication, maintenant l'empoisonnement par le mercure, les antibiotiques, les ... est plus long à venir.

Tu idéalise le passé:
Les pauvres ne mangeaient pas les bons morceaux, ils mangeaient les morceaux gras ou aponévrotiques. Si tu crois que les pauvres avaient une nourriture "bonne mais rare" tu te trompes lourdement
le mercure était déjà présent et bien plus qu'aujourd'hui
et on oublie les dégâts que faisaient les toxi infections alimentaires vu la sécurité qu'il y a aujourd'hui sur ce point. Manger un fromage au lait cru était une vrai prise de risque. Beaucoup d'anciens rechignent à manger certains produits à causes de risques passés (les conserves notamment, à cause du botulisme).

[Narbonne]

1) le poulet était le même pour tout le monde. Les pauvres mangeaient de la viande une fois par semaine (souvent des poules ou lapins, même porcs qu'ils élevaient eux-mêmes (sauf en ville))
2) le mercure était bien plus présent qu'aujourd'hui: jamais entendu parlé. Quand on voit la liste de composants, conservateurs dans plein de plats, yaourts jambons, viande reconstituée... aujourd'hui, cela fait totalement artificiel.
3) les anciens se méfiaient, à juste titre, des boites de conserve car ils préféraient les légumes frais.
4) dans mon coin, il n' y avait que du roquefort et du cantal.

Si tu considères que la nourriture est mieux maintenant, tant mieux pour toi. J'ai quant même l'impression que tu idéalises la nourriture d'aujourd'hui.

[fan2machiavel]

1) le poulet était le même pour tout le monde. Les pauvres mangeaient de la viande une fois par semaine (souvent des poules ou lapins, même porcs qu'ils élevaient eux-mêmes (sauf en ville))
2) le mercure était bien plus présent qu'aujourd'hui: jamais entendu parlé. Quand on voit la liste de composants, conservateurs dans plein de plats, yaourts jambons, viande reconstituée... aujourd'hui, cela fait totalement artificiel.
3) les anciens se méfiaient, à juste titre, des boites de conserve car ils préféraient les légumes frais.
4) dans mon coin, il n' y avait que du roquefort et du cantal.

Si tu considères que la nourriture est mieux maintenant, tant mieux pour toi. J'ai quant même l'impression que tu idéalises la nourriture d'aujourd'hui.

1 les morceaux des pauvres et des riches n'étaient pas du tout les même
2 le mercure est un contaminant pas un résidu. Le mercure était bien plus utilisé à l'époque
3 à l'époque les pauvres n'avaient pas accès aux légumes frais on ne pouvait pas échapper à la conserve même (surtout) en étant producteur. Le problème de botulisme des conserves touchent les conserves artisanales pas les industrielles.

[Narbonne]

Une étude sur l'évolution des repas par l'insee

Le botulisme a concerné 10 foyers en 1985 (surtout au centre de la France). De 1985 à aujourd'hui cela oscille entre 5 et 15 foyers par an. Cela concerne essentiellement les conserves artisanales de jambon. En règle générale c'est du à une préparation de la conserve pas assez chauffée et mangée froide.