Jacques Attali : l'homme qui murmurait à l'oreille des présidents

[johanono]

De l'auto-entreprise au travail du dimanche, la marque Attali

DÉCRYPTAGE. Les lois ne portent pas son nom, mais beaucoup des dernières réformes économiques françaises sont inspirées de ses rapports et de ses propositions. Revue des mesures, déjà votées ou à venir, recommandées par l’économiste à l’exécutif.

suite

[freeze]

le même après avoir fait de la politique toute sa vie, dit qu'il ne faut plus les croire............
^^

[Papibilou]

Je dois dire qu'en regardant cette liste de près, la marque Attali semble être une marque sérieuse, du made in France de qualité.
N'oublions pas d'ailleurs que si Macron est ministre des finances il a été mis en selle par Attali aussi. Il ne se contente doncpas de placer ses idées (souvent excellente au demeurant) mais aussi ses hommes. C'est ce qu'on appelle un réseauA

[albert]

Attali et la crise (Hérodote)

À l'automne 2007, le président Nicolas Sarkozy a demandé à un groupe d'experts piloté par Jacques Attali un rapport sur les réformes indispensables à la France...

Il en est sorti en janvier 2008 un catalogue à la Prévert modestement intitulé : 300 décisions pour changer la France. L'introduction illustre à elle seule l'erreur d'analyse dans laquelle baignent le rapporteur et ses collègues, à la lumière de la crise européenne de 2008-2010.

Extrait :
«Même si elle [l'Europe] n’a pas à opérer le rattrapage dans lequel sont engagés les autres, elle doit lancer d’immenses d’investissements pour bénéficier des bouleversements technologiques à venir et rattraper le rythme du reste du monde.
De fait, certains pays de notre continent s’y préparent mieux que d’autres : l’Allemagne a modernisé la partie orientale du pays, dynamisé son marché du travail et sa formation, développé des industries nouvelles, comme les énergies renouvelables. Le Royaume-Uni s’est engagé durablement dans la réforme de son système scolaire et de son réseau de santé, et dans la valorisation de son industrie financière.
L’Italie, le Portugal, la Grèce et plusieurs nouveaux États membres ont eux aussi mené des réformes courageuses, pour contrôler leurs dépenses publiques, moderniser leur administration, et mieux recruter leurs agents publics. L’Espagne a oeuvré pour l’accès de tous à la propriété du logement, dans une économie en quasi plein-emploi.» (...).

Ce qui est consternant, c'est que les Attali, Macron et compagnie n'ont jamais remis à jour leur logiciel, et que l'on continue de leur faire confiance alors qu'ils se sont complètement plantés. Attali, en 1996, affirmait que l'euro allait nous apporter la croissance et le plein emploi...

[Papibilou]

Attali et la crise (Hérodote)

Ce qui est consternant, c'est que les Attali, Macron et compagnie n'ont jamais remis à jour leur logiciel, et que l'on continue de leur faire confiance alors qu'ils se sont complètement plantés. Attali, en 1996, affirmait que l'euro allait nous apporter la croissance et le plein emploi...

Je ne connais pas beaucoup de personnes qui ont affirmé, démonstration à l'appui, que l'euro n'allait pas apporter croissance et prospérité. D'ailleurs je persiste à penser que plus que l'euro c'est l'orientation de l'UE et le rôle de la BCE qui ont amené l'UE ou elle se trouve, ne laissant peut-être comme solution qu'une sortie de l'euro. A 1 euro = 1 dollar, l'orientation de l'économie n'était pas si mauvaise.

[albert]

Attali et la crise (Hérodote)

Ce qui est consternant, c'est que les Attali, Macron et compagnie n'ont jamais remis à jour leur logiciel, et que l'on continue de leur faire confiance alors qu'ils se sont complètement plantés. Attali, en 1996, affirmait que l'euro allait nous apporter la croissance et le plein emploi...

Je ne connais pas beaucoup de personnes qui ont affirmé, démonstration à l'appui, que l'euro n'allait pas apporter croissance et prospérité. D'ailleurs je persiste à penser que plus que l'euro c'est l'orientation de l'UE et le rôle de la BCE qui ont amené l'UE ou elle se trouve, ne laissant peut-être comme solution qu'une sortie de l'euro. A 1 euro = 1 dollar, l'orientation de l'économie n'était pas si mauvaise.

Si vous suivez le lien que j’ai mis, il renvoie vers une vidéo d’un débat de 1996 qui opposait Jacques Attali et Simone Veil à Chevènement et Marie-France Garaud. Je ne sais pas si vous avez regardé cette vidéo, mais il est clair que Chevènement et Garaud avait bien anticipé les problèmes que l'euro allait poser alors que Veil et Attali faisaient totalement fausse route.

De nombreux économistes, aussi bien de droite que de gauche, et de différentes écoles de pensée, s’étaient prononcés dès le début contre le principe d’une monnaie unique : Allais, Friedman…

Contrairement à ce que vous pensez, une dévaluation de l’euro à 1 euro=1 dollar ne résoudrait pas les écarts de compétitivité qui sont à l’origine des problèmes de la zone euro. Seule une solution fédérale sur le modèle américain pourrait rendre l’euro viable, mais elle suppose une solidarité entre les pays d’Europe du nord et ceux du sud, or cette solidarité n’existe pas et est rejetée par l’Allemagne.

[johanono]

Dans le système mondialisé actuel, les pays sont en concurrence les uns avec les autres pour attirer les investisseurs. Mais chaque pays est d'abord en concurrence avec ses voisins les plus proches, pas avec les pays les plus lointains. La politique déloyale allemande est d'abord dirigée contre ses voisins, mois contre la Chine. L'Allemagne n'obtient pas ses succès en coopérant avec ses partenaires, mais en les détruisant, et l'euro est pour l'Allemagne une arme de destruction massive. Au demeurant, si on regarde le niveau des échanges économiques, on remarquera que chaque pays européen échange majoritairement avec ses voisins, beaucoup moins avec la Chine ou l'Amérique. Dans ces conditions, la dévaluation de l'euro ne règlera pas le problème de la concurrence déloyale allemande.

[albert]

Sur l’euro, il n’était pas difficile de prévoir que des pays comme l’Espagne, l’Italie, la France, la Grèce, le Portugal, etc. qui périodiquement avaient besoin de dévaluer par rapport à l’Allemagne, allaient se retrouver en difficulté avec une monnaie unique qui leur interdirait cet ajustement.

Mais Attali ne s’est pas seulement trompé sur l’euro. Dans son rapport sur la croissance daté de 2007, il fait l’éloge de modèles économiques qui se sont effondrés un an plus tard. Il loue « la valorisation (de) l’industrie financière » anglaise ; il vante la politique immobilière espagnole : « L’Espagne a oeuvré pour l’accès de tous à la propriété du logement, dans une économie en quasi plein-emploi» (merci la bulle) ; il ose parler des « réformes courageuses » de la Grèce pour « contrôler ses dépenses publiques ». Manquer à ce point de lucidité est en réalité stupéfiant.

[mordred]

Un pou. Un bonhomme qui n'a jamais travaillé de sa vie. Un pique-assiette. Un traitre. Un sans-idéal. Un marchand de chanson. Ce type de personnages qui s'adaptent partout; qui font semblant de faire croire qu'ils sont indispensables. Un acarien. Un virus. Néant.

[pierre30]

Sur l’euro, il n’était pas difficile de prévoir que des pays comme l’Espagne, l’Italie, la France, la Grèce, le Portugal, etc. qui périodiquement avaient besoin de dévaluer par rapport à l’Allemagne, allaient se retrouver en difficulté avec une monnaie unique qui leur interdirait cet ajustement.

Mais Attali ne s’est pas seulement trompé sur l’euro. Dans son rapport sur la croissance daté de 2007, il fait l’éloge de modèles économiques qui se sont effondrés un an plus tard. Il loue « la valorisation (de) l’industrie financière » anglaise ; il vante la politique immobilière espagnole : « L’Espagne a oeuvré pour l’accès de tous à la propriété du logement, dans une économie en quasi plein-emploi» (merci la bulle) ; il ose parler des « réformes courageuses » de la Grèce pour « contrôler ses dépenses publiques ». Manquer à ce point de lucidité est en réalité stupéfiant.

En fait il faisait de l'humour

[Papibilou]

Sur l’euro, il n’était pas difficile de prévoir que des pays comme l’Espagne, l’Italie, la France, la Grèce, le Portugal, etc. qui périodiquement avaient besoin de dévaluer par rapport à l’Allemagne, allaient se retrouver en difficulté avec une monnaie unique qui leur interdirait cet ajustement.

Mais Attali ne s’est pas seulement trompé sur l’euro. Dans son rapport sur la croissance daté de 2007, il fait l’éloge de modèles économiques qui se sont effondrés un an plus tard. Il loue « la valorisation (de) l’industrie financière » anglaise ; il vante la politique immobilière espagnole : « L’Espagne a oeuvré pour l’accès de tous à la propriété du logement, dans une économie en quasi plein-emploi» (merci la bulle) ; il ose parler des « réformes courageuses » de la Grèce pour « contrôler ses dépenses publiques ». Manquer à ce point de lucidité est en réalité stupéfiant.

Vous avez bien fait de me rappeler ces erreurs de prévision manifestes; je les avais oubliées. Merci.

[Agatha kh]

Le bobo personnifié !
Il se vante d'avoir apporté ses conseils aux politiques...quand on voit le résultat on peut se poser quelques questions !

Il vit dans un autre monde et je trouve qu'on le voit bien trop dans les médias et qu'il n'apporte qu'un discours de moralisateur, de donneur de leçons aussi inutiles que grotesques.

[Ramdams]

Il est clair qu'il est un déchet pour le débat public. Il a conseillé Sarkozy et Hollande dernièrement. On sait donc à quoi s'en tenir de ces deux politiques.

[Narbonne]

C'est un journaliste.

[Ramdams]

Et alors ? Il a fait preuve de son incompétence, l'inviter et l'écouter relèvent toujours d'un choix.

Attali est un pote de Manuel Valls, qui a pompé tout son discours.