Baisse du baril de pétrole : pourquoi ce n'est pas fini

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Re: Baisse du baril de pétrole : pourquoi ce n'est pas fini

Message non lu par politicien » 22 août 2015, 18:44:26

Les cours du pétrole ont vu, ce vendredi, le baril de WTI passer sous le seuil des 40 dollars, pour la première fois depuis février 2009, tandis que le baril de Brent tombait à un niveau qu'il n'avait plus vu depuis début mars 2009.

Depuis plus d'un an, les cours du pétrole plongent. Le baril de Brent (référence en Europe, c'est un mélange de production de champs pétroliers en Mer du Nord), qui valait à peine plus de 110 dollars en juin 2014, s'est effondré de près de 60% à 45,30 dollars ce vendredi.

(...)

• Décomposition du prix à la pompe
Quand on fait un plein de carburant, le prix payé rémunère:
- le prix du pétrole brut. Ce dernier est déterminé sur les marchés internationaux en fonction de l'offre et de la demande. Acheté en dollars, son prix dépend aussi du cours de l'euro par rapport au dollar. Aujourd'hui, la hausse du dollar amoindrit les effets de la chute du cours du pétrole pour les consommateurs européens. Le coût du Brent représente environ un tiers du prix à la pompe.
- le raffinage. Il permet de payer la transformation du pétrole brut en produits raffinés.
- le transport et la distribution. Ils représentent les coûts de logistique et de distribution (stockage en dépôt, acheminement, etc.) et ceux liés aux obligations environnementales.
- la TVA sur le prix total (20% du prix hors TVA) et la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (ex-TIPP). Les taxes perçues par l'Etat représentent plus de la moitié du prix à la pompe.

• Pourquoi le prix à la pompe ne baisse pas autant que le prix du pétrole brut
L'influence du cours du pétrole sur le prix du carburant est limitée parce que la part du prix du pétrole est faible par rapport au prix final. La part des taxes étant élevé, l'évolution des prix à la pompe dépend en partie de celles-ci. Les prix sont alors sensibles aux décisions de l'Etat en termes de fiscalité. Les carburants sont des produits raffinés et donc, leur prix à la pompe est lié, aussi, aux cotations internationales des produits raffinés (capacités de production des raffineries, demande saisonnière mondiale), peut-on lire sur le site du ministère de l'Economie.

(...)
Image (...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Figaro.fr
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Re: Baisse du baril de pétrole : pourquoi ce n'est pas fini

Message non lu par wesker » 28 août 2015, 08:46:29

La baisse des cours du pétrole, conjoncturelle et assez importante s'explique par l'abondance d'offre et un ralentissement de la demande. L'offre provient de la découverte de nouveaux gisements ainsi que de nouvelles énergies qui permettent de répondre aux besoins d'un marché qui, pour des raisons de politique d'austérité budgétaire, d'une part et de ralentissement économique de la Chine, notamment d'autre part a tendance à se réduire provoque cette baisse des cours.

Par ailleurs, il est nécessaire de prendre en compte, aussi le fait que les variations et autres spéculations monétaires influent, aussi sur les cours. Est ce terminé ? Dans la durée il y aura toujours besoins de pétrole, mais ses cours évolueront en fonction de la conjoncture économique telle que la reprise de la croissance ou l'endettement des pays....

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Re: Baisse du baril de pétrole : pourquoi ce n'est pas fini

Message non lu par politicien » 31 août 2015, 18:10:45

Les prix des carburants ont fortement baissé la semaine dernière en France, celui du gazole atteignant même son niveau le plus bas depuis plus de cinq ans, entraîné par le repli des cours du pétrole brut, selon des chiffres officiels publiés lundi. Le gazole, carburant le plus vendu dans le pays, valait en moyenne 1,0868 euro le litre, soit 3,16 centimes de moins que la semaine précédente, d'après les relevés hebdomadaires du ministère de l'Écologie et de l'Énergie. Ce carburant enregistre ainsi sa 13e semaine consécutive de baisse et tombe à un niveau qu'il n'avait plus atteint depuis février 2010.

Le gazole représente plus de 80 % des volumes de carburants vendus en France (80,2 % en juillet), selon l'Union française des industries pétrolières (Ufip), reflétant la prévalence des véhicules à moteur diesel dans le parc automobile français. Les prix de l'essence sans plomb ont reculé encore plus nettement, atteignant des plus bas depuis début février 2015. Le litre d'essence sans plomb 95 valait ainsi en moyenne 1,3173 euro, en repli de 4,66 centimes, tandis que l'essence sans plomb 98 était vendue en moyenne 1,3894 euro le litre, en diminution de 4,13 centimes.

(...)

http://www.lepoint.fr/economie/carburan ... 725_28.php
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Re: Baisse du baril de pétrole : pourquoi ce n'est pas fini

Message non lu par johanono » 31 août 2015, 19:21:35

wesker » Ven 28 Aoû 2015 - 08:46 a écrit :La baisse des cours du pétrole, conjoncturelle et assez importante s'explique par l'abondance d'offre et un ralentissement de la demande. L'offre provient de la découverte de nouveaux gisements ainsi que de nouvelles énergies qui permettent de répondre aux besoins d'un marché qui, pour des raisons de politique d'austérité budgétaire, d'une part et de ralentissement économique de la Chine, notamment d'autre part a tendance à se réduire provoque cette baisse des cours.

Par ailleurs, il est nécessaire de prendre en compte, aussi le fait que les variations et autres spéculations monétaires influent, aussi sur les cours. Est ce terminé ? Dans la durée il y aura toujours besoins de pétrole, mais ses cours évolueront en fonction de la conjoncture économique telle que la reprise de la croissance ou l'endettement des pays....
Il est clair que nous ne maîtrisons pas vraiment l'évolution du prix du pétrole. Le pétrole est moins cher qu'il y a quelques années : c'est bien, il faut en profiter, car rien ne dit que ça durera.

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wesker
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Re: Baisse du baril de pétrole : pourquoi ce n'est pas fini

Message non lu par wesker » 01 sept. 2015, 08:41:57

C'est évident, cela redonne, du pouvoir d'achat aux consommateurs et offre, au Gouvernement le temps de réformer pour réduire nos déficits commerciaux et nos besoins énergétiques !

Ces cours ne se maintiendront pas à ce niveau, car, tôt ou tard, certaines économies vont repartir et tireront la demande mondiale...

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Re: Baisse du baril de pétrole : pourquoi ce n'est pas fini

Message non lu par politicien » 08 nov. 2015, 21:25:52

Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), a appelé dimanche les pays arabes du Golfe à procéder à des ajustements budgétaires face à la baisse des prix du pétrole, dont elle prédit la faiblesse «pendant des années».

Parlant à la presse après avoir rencontré à Doha des ministres et des responsables du Conseil de coopération du Golfe (CCG: Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman, Qatar), Mme Lagarde a relevé que ces pays ne pouvaient plus dépendre uniquement du pétrole et du gaz.

Elle a rappelé que le FMI s'attendait à un ralentissement de la croissance des six pays à 2,7% en 2016 contre 3,2% en 2015. Selon elle, les revenus de ces pays vont baisser de 275 milliards de dollars cette année par rapport à 2014 en raison de la baisse du prix du pétrole.

«Nous pensons que les prix du pétrole vont se maintenir à leur niveau actuel pendant des années et, par conséquent, les pays du CCG devraient procéder à des ajustements budgétaires», a-t-elle déclaré.

(...)

http://www.20minutes.fr/economie/172641 ... 1446996791
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Re: Baisse du baril de pétrole : pourquoi ce n'est pas fini

Message non lu par johanono » 08 nov. 2015, 21:44:39

Il semble en effet y avoir une baisse assez durable du prix du pétrole. Tant mieux pour notre économie. Le gouvernement, à défaut de pouvoir vraiment peser sur notre économie, en est réduit à miser sur des éléments extérieurs tels que le prix du pétrole.

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Re: Baisse du baril de pétrole : pourquoi ce n'est pas fini

Message non lu par wesker » 10 nov. 2015, 12:40:32

La baisse des cours du pétrole est, aussi, la conséquence des ralentissements de l'activité économique, de plusieurs pays, qui pratiquent l'austérité, prôné par l'institution que dirige Mme Lagarde ce qui a, pour effet hausse du chômage et ralentissement des investissements des entreprises donc une demande en énergie, inférieure au moment même où de nouveaux gisements apparaissent, ainsi que de nouvelles énergies !

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Re: Baisse du baril de pétrole : pourquoi ce n'est pas fini

Message non lu par politicien » 06 déc. 2015, 13:55:32

Bonjour,
Eolien, solaire, biomasse… Avec la Cop 21, les énergies renouvelables sont à la fête. Pour un peu on en oublierait presque le poids du pétrole qui représente 32% de la demande d’énergie primaire. Et selon l’Agence internationale de l’énergie, l’or noir détiendra encore 28% du marché en 2030. Réunis aujourd’hui à Vienne, les pays de l’Opep ne vont pas manquer de rappeler cette réalité.

Lors de leurs derniers meetings, en novembre 2014 et en juin dernier, le cartel avait refusé de réduire son niveau de production plancher qui est de 30 millions de baril jour. Le résultat ne s’est pas fait attendre. En quelques mois, le prix de l’or noir a chuté de 60% pour tourner autour de 40 dollars. « La crise nous a surpris, nous confiait il y a quelques semaines Thierry Pilenko, PDG du parapétrolier Technip. Je crois que l’OPEP n’imaginait pas que sa décision aurait un tel impact.» Car l’industrie a supprimé quelque 200.000 jobs. De leur côté, les pays de l’OPEP vivent la situation de manière contrastée. Deuxième producteur mondial et premier exportateur, l’Arabie Saoudite qui dispose de 800 milliards de dollars de réserves a les moyens de tenir, tous comme les émirats du Golfe.

(...)

http://www.challenges.fr/challenges-soi ... a-bas.html
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Re: Baisse du baril de pétrole : pourquoi ce n'est pas fini

Message non lu par wesker » 06 déc. 2015, 14:33:51

Toutes ces déclarations en matière environnementale ne peuvent masquer la réalité de l'usage, de la consommation ou de la production des différentes énergies.

D'ailleurs, je constate que l'on renforce le nucléaire civil, à usage médical, par exemple, qu'on encourage la recherche des hydrocarbures non conventionnels pour des raisons, évidentes de compétitivité, qu'on favorise l'expansion d'un modèle productiviste qui contraint les utilisateurs à recourir à des énergies en quantité....bref, il y a d'un côté les intentions, de l'autre les réalités, et ces dernières ne traduisent qu'un fiscalisme rampant qui frappe, précisément ceux qui, parmi nous ne me paraissent pas être les pollueurs.

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Re: Baisse du baril de pétrole : pourquoi ce n'est pas fini

Message non lu par Papibilou » 06 déc. 2015, 19:53:39

Problématique des émirats:
- si on baisse la production, le pétrole va augmenter et rendre rentables les investissements en économie d'énergie, et en production d'énergie renouvelable.
- si on laisse la production au rythme actuel, on empêche l'écologie de se développer mais on gagne moins.
Bof, gagnons moins !

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Re: Baisse du baril de pétrole : pourquoi ce n'est pas fini

Message non lu par wesker » 08 déc. 2015, 13:23:28

A l'heure actuelle toute la problématique et les tensions résultent du fait qu'avec la logique démographique, il faudra que certains se résolvent à gagner moins, consommer différemment etc...or il semblerait que la majeure partie des populations s'y refusent et c'est, aussi ce qui cause les difficultés économiques et sociales que nous connaissons.

Ce sont, aussi ces inquiétudes qui s'expriment au travers le scrutin des régionales où, on l'a vu, les enjeux régionaux ne furent que très peu abordés au profit des thématiques nationales et de la défiance généralisée à l'endroit des politiques !

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Re: Baisse du baril de pétrole : pourquoi ce n'est pas fini

Message non lu par Papibilou » 10 déc. 2015, 16:13:36

Il y a des moments ou je regrette d'avoir raison, mais:
http://www.20minutes.fr/planete/1748055 ... eux-climat
Outre le fait que l'Arabie Saoudite a financé directement ou indirectement Daesh, ils nous pompent l'air en pompant le pétrole. Il searit grand temps que l'on accélère la mise en place des énergies renouvelables.

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Re: Baisse du baril de pétrole : pourquoi ce n'est pas fini

Message non lu par wesker » 11 déc. 2015, 13:22:19

Euh Papibilou, tu ne feras pas fonctionner une économie entière avec les éoliennes ou le solaire, tu ne pourras renoncer facilement au nucléaire civil qui te permets, par exemple de regarder ton match de foot sans coupure ou de passer des radios....

En matière de pétrole, le ralentissement économique mondial, lié à la crise ainsi que les politiques d'austérité que la plupart des pays européens décident de conduire explique, avec l'abondance d'offre de pétrole actuellement, l'effondrement des cours.

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Re: Baisse du baril de pétrole : pourquoi ce n'est pas fini

Message non lu par hérisson » 11 déc. 2015, 13:42:06

L'Arabie freine les négociations de la COP21 . Quelle surprise ! La voiture aurait dû être électrique dés le début . Cela aurait éviter les problèmes . L'éolien et le solaire sont à leurs balbutiements . Si les chercheurs ne se seraient pas laisser bercer par le tout pétrole , les méninges auraient trouvé depuis longtemps une alternative crédible . Ces recherches demandent des investissements humains et financiers . Comme d'habitude , il faut être au pied du mur ou en situation de guerre pour que les neurones et les investissements se débloquent .

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