Budget : l'avertissement de la Commission à la France
- Lucas
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Re: Budget : l'avertissement de la Commission à la France
C'est quand même un tour de passe passe, puisque le plus gros de l'effort, c'est par le fait que le coût de la dette qui a baissé.
Et je doute que cela suffise à la commission.
Et je doute que cela suffise à la commission.
Re: Budget : l'avertissement de la Commission à la France
Il y a encore trois jours, Hollande, Valls et Sapin répétaient que le budget 2015 ne serait pas modifié, que c'était la représentation nationale qui décidait, que la Commission ne pouvait pas rejeter le budget, etc.
Maintenant, s'il faut refaire le budget à chaque fois que les taux d'intérêt baissent ou montent, il faudra le modifier tous les jours et l'on pourra dire que la politique de la France se fait à la corbeille...
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- Narbonne
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Re: Budget : l'avertissement de la Commission à la France
De toute façon un budget avec une précision de +ou- 3% est impossible.
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.
- wesker
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Re: Budget : l'avertissement de la Commission à la France
Ils signent des traités et viennent ensuite devant les caméras pour en déplorer les conséquences. Comment peuvent ils s'émouvior des recommandations de la Commission, en matière budgétaire après avoir signé le pacte budgétaire ?
Re: Budget : l'avertissement de la Commission à la France
Rappelons surtout que c'est la peur d'une hausse des taux d'intérêts sur les marchés financiers qui avait motivé les gouvernements à définir des engagements de réduction des déficits. En gros, il fallait faire le Pacte de stabilité pour rassurer les marchés financiers. Clairement, on peut dire que la politique de la France (et d'autres pays) se fait désormais à la Corbeille. Voilà qui eût été inconcevable du temps du général de Gaulle.albert » Lun 27 Oct 2014 - 19:29 a écrit :Il y a encore trois jours, Hollande, Valls et Sapin répétaient que le budget 2015 ne serait pas modifié, que c'était la représentation nationale qui décidait, que la Commission ne pouvait pas rejeter le budget, etc.
Maintenant, s'il faut refaire le budget à chaque fois que les taux d'intérêt baissent ou montent, il faudra le modifier tous les jours et l'on pourra dire que la politique de la France se fait à la corbeille...
Re: Budget : l'avertissement de la Commission à la France
Je ne crois pas, du moins pas pour la France. Ce qui motive à réduire les déficits, c'est l'euro et la volonté des pays "riches" (dont en premier lieu l'Allemagne) de ne pas payer pour les autres. La preuve, c'est que les pays hors zone euro ne sont pas dans cette logique.johanono » Mar 28 Oct 2014, 09:20:45 a écrit : Rappelons surtout que c'est la peur d'une hausse des taux d'intérêts sur les marchés financiers qui avait motivé les gouvernements à définir des engagements de réduction des déficits.
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Re: Budget : l'avertissement de la Commission à la France
Itélé : La Commission européenne ne demandera pas à la France et à l'Italie de revoir leur projet de budget 2015 (source européenne)
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Re: Budget : l'avertissement de la Commission à la France
De toutes façons la commission n'a pas les moyens de contraindre Italie et France à changer leur budget en conformité avec les souhaits de la dite commission.politicien » Mar 28 Oct 2014 - 19:02 a écrit :Itélé : La Commission européenne ne demandera pas à la France et à l'Italie de revoir leur projet de budget 2015 (source européenne)
Mais ça pose quand même
1) la question de l'orientation de la commission, trop conforme aux idéaux allemands.
2) la question de l'incapacité de la BCE à faire suffisamment baisser l'euro
3) la question de la croissance que, jamais, la commission n'exige des états alors que c'est indispensable pour sortir l'UE de l'impasse dans laquelle elle se trouve.
4) la question du statut d'une instance puissante non élue.
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Re: Budget : l'avertissement de la Commission à la France
Le pacte se nomme "Pacte de stabilité et de croissance". La seule chose qui croisse c'est la misère. L'Europe est complètement à côté de la plaque.
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.
Re: Budget : l'avertissement de la Commission à la France
Pour éviter un conflit avec l'UE, le gouvernement mène une politique de hausse des impôts et de baisse des dépenses qui est nocive.
La France a perdu sa souveraineté budgétaire, c'est la conséquence de sa perte de souveraineté monétaire.
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Re: Budget : l'avertissement de la Commission à la France
Le risque d'une augmentation des taux d'intérêt existe, partout en Europe, cela étant dit les marchés, les créanciers, et les banques, en particulier savent bien qu'à trop vouloir prélever, bien plus que ce que l'économie réelle peut produire, elles encourent le risque de voir leur dette se restructurer, comme ce fut le cas, notamment pour la Grèce.
Il est temps de redevenir raisonnable, de comparer l'endettement de l'Europe avec celui des Etats Unis, pour appréhender les marges de manoeuvres, il est nécessaire, également de tenir compte des réalités historiques, celles ci enseignent qu'en l'absence d'activité et avec un futur limité au remboursement d'une dette, les initiatives, l'activité se réduit et la réduction de la dette reportée. Quoique puisse affirmer les libéraux, en l'absence de confiance, la dette ne peut refluer, c'est toujours le cas.
Dès lors, même si l'on votait un budget excédentaire de 10 milliards d'euros, il faudrait 200 ans d'un tel budget pour rembourser, la dette, chacun comprend bien que cela n'est pas de cette manière que cela se calcule. Il est donc temps de redevenir raisonnable, d'encourager les initiatives, d'offrir des perspectives, à chacun, pour retrouver la confiance, inciter l'initiative, encourager aux investissements, accompagner les créateurs ou les repreneurs d'entrepreneurs, garantir des perspectives d'évolutions professionnelles aux salariés, favoriser la réciprocité commerciale, réduire le poids de certains prélèvements du travailleur indépendant pour que, finalement l'activité, permette de réduire progressivement l'endettement en remboursant annuellement plus de titres que ce que l'Etat en émet pour financer ses dépenses et, aussi les investissements qui restent indispensable à nombre d'entreprises.
Il est temps de redevenir raisonnable, de comparer l'endettement de l'Europe avec celui des Etats Unis, pour appréhender les marges de manoeuvres, il est nécessaire, également de tenir compte des réalités historiques, celles ci enseignent qu'en l'absence d'activité et avec un futur limité au remboursement d'une dette, les initiatives, l'activité se réduit et la réduction de la dette reportée. Quoique puisse affirmer les libéraux, en l'absence de confiance, la dette ne peut refluer, c'est toujours le cas.
Dès lors, même si l'on votait un budget excédentaire de 10 milliards d'euros, il faudrait 200 ans d'un tel budget pour rembourser, la dette, chacun comprend bien que cela n'est pas de cette manière que cela se calcule. Il est donc temps de redevenir raisonnable, d'encourager les initiatives, d'offrir des perspectives, à chacun, pour retrouver la confiance, inciter l'initiative, encourager aux investissements, accompagner les créateurs ou les repreneurs d'entrepreneurs, garantir des perspectives d'évolutions professionnelles aux salariés, favoriser la réciprocité commerciale, réduire le poids de certains prélèvements du travailleur indépendant pour que, finalement l'activité, permette de réduire progressivement l'endettement en remboursant annuellement plus de titres que ce que l'Etat en émet pour financer ses dépenses et, aussi les investissements qui restent indispensable à nombre d'entreprises.
Re: Budget : l'avertissement de la Commission à la France
La première mesure serait selon moi une décision d'affichage: le déficit budgétaire ne doit plus s'évaluer par rapport au PIB mais par rapport à lui même. J'encaisse 250 je dépense 340, les 90 d'écart ne sont pas 4.5% du PIB mais tout simplement un déficit de 30%. L'enfumage des 3% ne responsabilise pas les pays ni les citoyens.
- wesker
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Re: Budget : l'avertissement de la Commission à la France
Effectivement, à ceci près que lorsqu'on dépense, régulièrement davantage que ce que l'on perçoit, cela finit mal, en général. Mais en l'occurrence c'est de l'Etat, dont il s'agit, ce dernier peut se financer, encourager l'augmentation de la production de richesse, soutenir l'investissement sans lequel aucune réduction de la dépense publique n'est possible sans lequel les emplois ne peuvent se créer.
Or, pour que les entreprises acceptent d'investir ce n'est pas de cadeaux dont elles ont besoin, mais de simplicité, de compréhension et de l'efficacité de leurs impôts, de l'usage qui en est fait, mais surtout de perspectives de commandes stables, solvables et non d'incertitude. La stagnation actuelle, de l'activité, résulte d'un manque de confiance de la part des entreprises, qu'il soit nécessaire de rendre lisible et moins douloureuse leur fiscalité, je ne le contesterais pas, mais croire que cela suffira, qu'en réduisant les droits et perspectives des salariés, qu'en réduisant les investissements des collectivités, on encouragera ces dernières est une illusion.
Encore une fois, pour rétablir la compétitivité de notre économie et inciter confiance aux entreprises, on ne peut réduire les déficits budgétaires, chacune de ces politiques de ces objectifs, ont leur pertinence, mais ne peuvent être menée simultanément !
Or, pour que les entreprises acceptent d'investir ce n'est pas de cadeaux dont elles ont besoin, mais de simplicité, de compréhension et de l'efficacité de leurs impôts, de l'usage qui en est fait, mais surtout de perspectives de commandes stables, solvables et non d'incertitude. La stagnation actuelle, de l'activité, résulte d'un manque de confiance de la part des entreprises, qu'il soit nécessaire de rendre lisible et moins douloureuse leur fiscalité, je ne le contesterais pas, mais croire que cela suffira, qu'en réduisant les droits et perspectives des salariés, qu'en réduisant les investissements des collectivités, on encouragera ces dernières est une illusion.
Encore une fois, pour rétablir la compétitivité de notre économie et inciter confiance aux entreprises, on ne peut réduire les déficits budgétaires, chacune de ces politiques de ces objectifs, ont leur pertinence, mais ne peuvent être menée simultanément !
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Re: Budget : l'avertissement de la Commission à la France
Bonjour,
Qu'en pensez vous ?Mauvaise nouvelle pour la France ! Pour se conformer aux règles budgétaires européennes, Michel Sapin avait trouvé en urgence 3,6 milliards d'euros censés réduire le déficit structurel, après une lettre d'avertissement de la Commission.
Un ajustement de dernière minute qui lui avait évité de voir son projet de budget retoqué pour "manquement sérieux". Mais les petites combines du ministre des Finances pour réduire un peu plus le déficit n'ont visiblement pas toutes convaincu Pierre Moscovici. À peine nommé, le commissaire français aux Affaires économiques et monétaires vient d'annoncer vendredi que la révision à la baisse de la contribution européenne de la France, liée à des changements comptables dans le calcul du PIB, ne serait pas prise en compte pour mesurer l'effort d'ajustement structurel d'un pays. "Il n'y aura pas d'impact sur le déficit structurel ou sur l'effort structurel qui est au fondement de notre avis sur les actions prises pour se conformer au pacte de stabilité et de croissance, donc ce sera neutre pour tous les pays", a-t-il annoncé. Or Michel Sapin comptait précisément "entre 300 et 600 millions" de paiements en moins. Une somme qu'il va donc falloir compenser. Par de nouvelles taxes ?
http://www.lepoint.fr/economie/budget-p ... 537_28.php
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Re: Budget : l'avertissement de la Commission à la France
La commission a validé le budget non ? Donc, elle n'a plus qu'à fermer sa grande bouche.
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