Une fois n'est pas coutume, la Cour des comptes semble plutôt satisfaite. Alors qu'elle avait étrillé le mois dernier le budget du gouvernement, la haute juridiction estime cette fois que des efforts ont été accomplis sur la gestion financière de l'Elysée.
Dans son rapport annuel paru mardi 15 juillet, la Cour affirme en effet que les charges de l'Elysée se sont élevées à 101,4 millions d'euros, contre 112,6 millions en 2009 (– 10 %).
Le palais présidentiel a enregistré en 2013 un excédent de dépenses de 3,6 millions d'euros, sur une dotation initiale de 101,2 millions d'euros (en baisse de 10 % depuis 2009). A la dotation initiale se sont ajoutés des « produits divers » d'un montant de 7,7 millions d'euros, selon la Cour.
« Cette somme correspond pour 2,75 millions d'euros aux produits divers de gestion (recettes de restauration, remboursements des participations aux voyages officiels, etc.) et pour 5 millions d'euros à des produits exceptionnels (ventes de vin, etc.). »
QUATRE-VINGT-SEIZE DÉPLACEMENTS PRÉSIDENTIELS
Les « déplacements, missions et réceptions » ont représenté des charges de 10,2 millions d'euros, en hausse par rapport à 2012 mais en baisse « importante » par rapport aux 14,9 millions d'euros de 2009.
François Hollande a effectué, en 2013, 56 déplacements en métropole et 40 à l'étranger. Le coût de ces déplacements a été contenu, salue la Cour, en particulier grâce à la décision de ne plus faire décoller systématiquement l'avion de secours qui suivait l'appareil présidentiel.
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Les dépenses de personnel sont elles restées quasi stables, à 69,3 millions d'euros, contre 69,4 millions d'euros en 2012. En 2009, elles atteignaient 69,6 millions d'euros et 70,3 millions d'euros en 2011. « De fait, les effectifs globaux de la Présidence ont été fortement réduits dans la période récente, passant de 1 051 à 858 (– 18,4 %) de fin 2007 à fin 2012 », explique la Cour.
Un chapitre du rapport est consacré à l'ex-première dame, Valérie Trierweiler, qui disposait en 2013 de cinq collaborateurs directs – deux chargés de mission contractuels et trois mises à disposition de personnel permanent de la Présidence – et de quatre officiers du Groupement de sécurité de la présidence de la République (GSPR). Le total de la rémunération brute annuelle des cinq agents s'élevait à 396 900 euros.
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