Le commerce extérieur français toujours à la peine !

[PatJol]

Cette faiblesse de l'investissement, on le voit dans les chiffres publiés ici, est surtout spécifique à l'année 2013.
Connaissant la prudence et le conservatisme des investisseurs, je pense qu'il faut faire le lien avec l'élection de Hollande. Ils ont préféré investir ailleurs, le temps de voir comment Hollande se comportera au pouvoir

[Jeff Van Planet]

Mouais... la fable sert surtout à faire passer le message que si un groupe achète, c'est qu'il à de la monnaie(des sous du flouze, de l'argent) si ce groupê n'avait pas de monnaie, il ne pourrait pas acheter. Donc l'important n'est pas la balance commerciale, mais la balance des paiements.

[wesker]

Pour réduire nos déficits commerciaux il faut d'abord relocaliser la production, rendre le pays attractif, encourager les entreprises du territoire et leur offrir des débouchés que leur trésorerie ne leur permettra pas de trouver à l'international.

Voilà ce qui est nécessaire, reste maintenant à définir la manière de réduire notre dépendance commerciale, donc nos importations sans que cela implique un recul social sans précédent ce qui aboutirait à vider les carnets de commandes de l'immense majorité des entreprises françaises qui, de ce fait ne pourraient investir, embaucher, innover, et créer des richesses indispensable au rétablissement de comptes !

[politicien]

Bonjour,

Hors énergie, le déficit commercial se creuse

Le solde hors énergie est passé de 9 milliards d'euros sur les neuf premiers mois de 2013 à 14 milliards sur la même période de 2014.

Le déficit commercial baisse… mais pour des mauvaises raisons. Sur les neuf premiers mois de l'année, il a atteint 44,1 milliards d'euros contre 46,3 milliards sur la même période de l'année passée, selon les chiffres publiés vendredi par les Douanes. Mais ce recul s'explique par le fait que les importations ont plus baissé que les exportations. Elles se sont repliées de 1,2 % alors que les exportations ont reculé de 0,6 %. Et les importations ont baissé d'abord parce que la facture énergétique s'est allégée. Entre fin juin et fin septembre, le prix du baril de pétrole a chuté de 10 % et il a depuis accentué ce plongeon. « La baisse du baril de brut est le meilleur soutien à la croissance des pays développés en 2014 car ses effets sont immédiats », juge Benoît Heitz, économiste à la Société Générale. La facture énergétique de l'Hexagone est très importante : elle s'élevait à 65 milliards l'an passé. Certes, la baisse de l'euro depuis juin est aussi favorable à la balance commerciale française, mais celle-ci met plus de temps à se faire ressentir sur la compétitivité.

Concurrence au sein de la zone euro
Ainsi, derrière cette bonne nouvelle sur le commerce extérieur, se cache une autre moins glorieuse : « Le déficit industriel hors énergie se creuse », reconnaissent les Douanes. Si l'on exclut l'énergie, le déficit a atteint 14 milliards sur les neuf premiers mois de l'année, contre 9 milliards sur la même période de 2013. En clair, la compétitivité ne s'améliore pas, et cela compromet l'objectif du gouvernement, à savoir un équilibre extérieur hors énergie à l'horizon 2017.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Les Echos.fr

Qu'en pensez vous ?

[wesker]

Pourtant le MEDEF affirmait que la baisse du coût du travail permettrait de rétablir la compétitivité. De tels résultats démontrent que la compétitivité coût n'est pas le critère le plus efficace et performant pour rétablir une compétitivité pourtant nécessaire à l'emploi, à l'investissement et aux confiances que les entreprises doivent disposer.

Il est donc temps de réorienter, de revoir ses logiciels, de comprendre que la baisse du coût du travail, si elle est, dans certains secteurs nécessaires, ne permets pas de rétablir la compétitivité, qu'il faut accompagner les entreprises dans leurs recherches de nouveaux marchés à l'exportations, qu'il est nécessaire de proposer de nouveaux produits, de nouveaux services, de protéger, aussi, le marché intérieur des dumpings qui pénalisent la production et accule à la ruine nos entreprises, de revoir, aussi notre politique fiscale afin d'encourager la relocalisation d'activité...Bref, repenser le modèle économique, revoir la fiscalité au profit de l'investissement et au détriment de la spéculation.

[politicien]

Bonjour,

Tirés par l'aéronautique, les exportations françaises ont progressé de 0,6% en novembre, contre une baisse de 2,1% en Allemagne.

La baisse des achats énergétiques tire le déficit commercial vers le haut. Celui-ci s'est réduit à 3,24 milliards d'euros en novembre contre 4,27 milliards en octobre, selon les statistiques CVS/CJO publiées vendredi 9 janvier par les Douanes françaises.

Le déficit cumulé sur les onze premiers mois de l'année s'élève à 50,6 milliards d'euros contre 56,3 milliards un an plus tôt. Le déficit d'octobre avait été annoncé à 4,72 milliards d'euros en première estimation.

"Excellentes performances" dans l'aéronautique
D'après un communiqué, les exportations ont continué à progresser, grâce à d'"excellentes performances" dans l'aéronautique, tandis que les importations ont baissé "du fait de la forte contraction des achats énergétiques". Plus précisément, les Douanes font état d'un recul de 1,9% des importations par rapport à octobre, à 40,4 milliards d'euros, et d'une hausse de 0,6% des exportations, à 37,2 milliards d'euros.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur La Tribune.fr

Qu'en pensez vous ?

[wesker]

L'aéronautique, l'énergie, l'agriculture sont des secteurs qui soutiennent notre balance commerciale mais chacun sait qu'ils sont insuffisants pour restaurer l'équilibre de cette balance.

Les droits compensatoires ou encore le soutien aux investissements, aux évolutions dans les gammes de produits seraient nécessaire au rétablissement de ces équilibres, mais bon!