Top 10 des métiers qui recrutent mais qui ne trouvent pas de candidats

[Nico37]

Les compétences ne découlent pas toutes de formations.

Les profils rares et difficiles à trouver, on leur demande la formation mais surtout des expériences répondant à tous les critères demandés.


Ceci dit, ces profils rares ne sont qu'une minuscule composante de la pénurie de main d'oeuvre. Le gros du manque est dans des emplois bcp moins qualifiés du BTP, de la restauration...

C'est ce que je dis déjà plus haut, et augmenter les salaires et améliorer les conditions de travail, c'est combler la totalité des emplois...

[karoline]

J'aime voir combien les "métiers" sont en fait des choses très larges "ouvrier", "ingénieur", "technicien" qui représentent plus des niveau de formations que des métiers. Et quand je vois :

Les champs d'action dans l'ingénierie sont vastes et diversifiés. Par conséquent, trouver le candidat au profil idéal et aux compétences ciblées s'avère compliqué, malgré un grand nombre d'aspirants et de diplômés. La recherche du candidat parfait contribue également au grand nombre de postes à pourvoir.

Je me dis : messieurs si vous voulez un ingénieur multi compétence et expérimenté, il n'y a qu'une seule méthode : ajouter des chiffres du bon côté de la virgule sur le chéquier. Un ingénieur doit être payé convenablement, et plus il a de compétence plus la rémunération doit monter.

Non, il y a des compétences qui sont tout simplement rares. Les payer double ne les rendra pas moins rares.

La valeur de toute chose dépend de l'offre et de la demande. Tout ce qui est rare est cher, et cela ne changera jamais.

[artragis]

Tout ce qui est rare est cher, et cela ne changera jamais.

Exact, c'est pourquoi il faut payer. Or beaucoup de SSII ne veulent pas payer justement. Tu m'étonneras après qu'ils soient en pénurie d'ingénieur. Et ajouterai : http://munci.org/article1819.html

...
Selon les statistiques publiques (Pôle-emploi), il y a chaque année en moyenne 10 500 créations nettes de postes dans les services informatiques (SSII + éditeurs + sociétés de conseil), qui englobent les 3/5 des effectifs d’informaticiens en France (soit environ 280 000).
A cela, il faut rajouter environ 5000 créations nettes de postes chez les utilisateurs (DSI, administrations, sociétés web et entreprises du numérique hors services IT…) : ces créations d’emplois ne sont pas quantifiées avec précision mais rappelons d’une part que ces employeurs englobent les 2/5 des effectifs d’informaticiens en France (environ 250 000), d’autre part que ces emplois sont (hélas) toujours plus externalisés vers les prestataires de services…
Bien entendu, ces chiffres prennent en compte les sorties de nos professions (changements de métiers, départs à la retraite…) puisqu’ils correspondent à une évolution nette des effectifs.
[...]

[Ramdams]

Il faudrait surtout que les entreprises soient moins exigeantes et qu'elles arrêtent leur recherche du mouton à cinq pattes ! Une autre étude a révélé l'importance des emplois restés vacants en France : ces emplois reçoivent des candidatures mais l'entreprise préfère n'embaucher personne.

Sérieusement, cette obsession de l'expérience (bien française ?) tue et tuera encore davantage notre économie. A titre d'exemple, je recherche une mission d'intérim en tant qu'opérateur de saisie, un boulot administratif ingrat on ne peut plus rébarbatif, qui s'inscrit dans ces métiers qui ne trouvent pas de candidats. Je bénéficie d'une bonne vitesse de frappe (85 mots par minute en moyenne), je sais parler (un peu) le néerlandais (ce qui est rare en France mais recherché dans ma région) mais je fais recaler pour mon absence d'expérience. Sachant que je scrute les sites d'intérim tous les jours, il y a des missions qui datent parfois de début décembre 2013, mais qui se refusent à donner leur chance à quelqu'un peu expérimenté (je sais, j'en ai fait l'expérience, j'ai déjà envoyé mon CV !). Le plus amusant, c'est que les offres précisent que c'est une demande "urgent". Alors, si, ces métiers ont des candidats mais les entreprises sont trop frileuses et trop exigeantes.

Personnellement, je serais prêt à brader mes droits de salariés pour avoir de l'argent puisque, en l'état actuel, je ne gagne pas un kopeck. Pas étonnant que de plus en plus se ruent vers le travail au noir. Je ne pense pas que la priorité du gouvernement doit être de garder les acquis sociaux mais bel et bien de lutter contre le chômage, puisque le chômage a, au final, un coût que les salariés finiront à payer.