Zone euro : timide retour à la croissance

[artragis]

>l'austérité est mauvaise pour mes rentes alors j'en veux pas

En fait l'austérité n'est bonne que pour les rentes capitalistiques. Donc m'étonnerait que les rentiers s'en plaignent.
Je ne vais pas refaire le débat sur la définition de rente, c'est pour ça que j'ai mis un qualificatif après. Pour autant, la déflation ce n'est pas non plus du blabla. La crise de demande amenée par l'austérité, ce n'est pas non plus du blabla.
Une croissance de 0.2% c'est rien, les économistes appellent même ça "la stabilité".
La baisse des taux d'intérêt? Je rappelle que c'est quand la France a augmenté sa vitesse d'endettement (sous M.Sarkozy donc) que nos taux ont été le plus bas. Aujourd'hui, après s'être bien gavé, quand on dit "on reste stable voire on diminue un peu", ça remonte petit à petit. Même les génies Allemands n'ont pas réussi à ne pas voir leurs taux remonter malgré des excédents mirobolants et un marché intérieur qui remonte !

[freeze]

la crise ne touchant pas les ultra riches
qui sont pour la plupart des rentiers ..............

[El Fredo]

Ben oui, la déflation ou même une faible inflation sont une aubaine extraordinaire pour les rentiers. Pourquoi donc combattent-ils toute politique inflationniste avec tant de vigueur ? Et tant pis si c'est la seule piste crédible pour sortir la zone euro de la crise, mais les Allemands n'en veulent pas à cause de leur système de retraite qui en souffrirait.

[Golgoth]

Désolé mais là je ne vois pas d'autre solution

[BBvideo 600,350]http://www.youtube.com/watch?v=86MJD6ia06E[/BBvideo]

[Nombrilist]

Graeme Allwright, magnifique chanson !

[Golgoth]

Depuis certains n'ont pas beaucoup évolué par contre
Le problème de l 'austérité, c'est qu'elle n'assainie rien du tout, les gars se serrent la ceinture " à blanc" comme diraient mes élèves. Ce n'est pas 0,2 % de croissance après 5 ans de récession qui vont changer quoi que ce soit, le problème de la dette voire même du déficit annuel reste identique. L'austérité, c'est la saignée de l'époque de Molière.

[Nico37]

[BBvideo 600,350]http://www.dailymotion.com/video/x1628d ... beree_news[/BBvideo]

[Jeff Van Planet]

>l'austérité est mauvaise pour mes rentes alors j'en veux pas

En fait l'austérité n'est bonne que pour les rentes capitalistiques. Donc m'étonnerait que les rentiers s'en plaignent.
Je ne vais pas refaire le débat sur la définition de rente, c'est pour ça que j'ai mis un qualificatif après. Pour autant, la déflation ce n'est pas non plus du blabla. La crise de demande amenée par l'austérité, ce n'est pas non plus du blabla.
Une croissance de 0.2% c'est rien, les économistes appellent même ça "la stabilité".
La baisse des taux d'intérêt? Je rappelle que c'est quand la France a augmenté sa vitesse d'endettement (sous M.Sarkozy donc) que nos taux ont été le plus bas. Aujourd'hui, après s'être bien gavé, quand on dit "on reste stable voire on diminue un peu", ça remonte petit à petit. Même les génies Allemands n'ont pas réussi à ne pas voir leurs taux remonter malgré des excédents mirobolants et un marché intérieur qui remonte !

Artragis, je parlais des rentes d'état.

http://actu-politique.info/post290857.html#p290857

Donc: <<l'austérité n'est pas bonne pour mes rentes d'état, alors je n'en veut pas>>

Quand aux taux d'endettements qui baissent, il faut dire merci à Bernake.

[artragis]

Artragis, je parlais des rentes d'état.

Ce ne sont pas des rentes mais des aides sociales (redistribution).
Par ta propre (en fait celle du larousse) définition, cela ne peut pas être considéré comme une rente car issu d'aucun capital possédé par la personne.

Quand aux taux d'endettements qui baissent, il faut dire merci à Bernake.

Faut surtout dire merci aux autres pays d'être pire que nous. Ah les fameux "bons élèves de l'Europe"...

[Golgoth]

Il faut dire merci aux Allemands ne ne pas avoir trop de dette à vendre

[albert]

Inventaire des effets de la désinflation (Patrick Artus)

une désinflation rapide conduit normalement :

- au soutien de la demande (consommation à court terme, commerce extérieur à moyen terme) ;
- à la dégradation de l’offre (recul de l’investissement) ;
- à un problème de solvabilité avec la hausse des taux d’intérêt réels.

On risque donc, au total, d’avoir, en cas de désinflation rapide, à court terme une hausse de l’activité (ce qu’on a vu au 1er semestre 2013, graphique 15), à moyen terme une perte d’activité avec la dégradation de la solvabilité et le recul de l’investissement.