Mauvaise nouvelle, l'euro irait mieux

[pierre30]

vous lisez trop Sapir.

[Nombrilist]

Si on sort de l'euro, ceux qui doivent en décider perdront leur job de fonctionnaire européen à 50 000 euros par mois. Ce n'est pas près d'arriver.

[Jeff Van Planet]

50K€ par mois???^^

[Papibilou]

50K€ par mois???^^

C'est exagéré, je pense.
On serait plus près de 23 000€ au dernier échelon et de la même somme plus quelques avantages pour les commissaires européens. Ce qui n'est déjà pas si mal. A noter que ces derniers auraient vu leurs émoluments baisser de 25% par solidarité avec les pays européens en difficultés.

[Nombrilist]

Avec tous les "avantages" qu'ils ont en plus, je pense qu'ils sont plus proches des 50 k que des 20 k.

[Jeff Van Planet]

50K€ par mois???^^

C'est exagéré, je pense.
On serait plus près de 23 000€ au dernier échelon et de la même somme plus quelques avantages pour les commissaires européens. Ce qui n'est déjà pas si mal. A noter que ces derniers auraient vu leurs émoluments baisser de 25% par solidarité avec les pays européens en difficultés.

Ce n'est pas franchement pire que ce que nous payons à nos élus.

[politicien]

Bonjour,

Ce fut la toute première question de la dernière conférence de presse de la Banque centrale européenne (BCE). La monnaie unique est au même niveau qu’en février, quand la BCE a souligné les risques d’un euro fort... Pourquoi ne pas avoir renouvelé un tel avertissement qui, à l’époque, avait fait baisser de 1% son taux de change ? «Nous apportons une attention soutenue à ces développements», s’est contenté de déclarer le président de la BCE, Mario Draghi.

«La BCE n’a rien dit sans doute car elle estime que la sensibilité de l’inflation à l’évolution du taux de change est moins forte qu’en début d’année. La hausse de l’euro, qui importe de la désinflation, est un facteur de modération des prix à moyen terme, qui doit lui permettre d’assouplir sa politique», explique Ken Wattret, économiste chez BNP Paribas. Les marchés s’attendent à des initiatives de sa part, une baisse de 25 points de base des taux ou un nouveau programme de prêts aux banques (LTRO) d’ici à la fin de l’année. De quoi faire baisser la monnaie unique. Mais, «d’ici là, l’euro pourrait atteindre 1,40 dollar, avant de se replier vers 1,33 dollar dans douze mois», notent les économistes de Credit Suisse.

+3,4% depuis début 2013
Depuis le début de l’année, le taux de change effectif de l’euro par rapport à ses principaux partenaires commerciaux a gagné 3,4%. «De meilleures statistiques se sont traduites par une hausse des flux vers les Bourses de la zone euro, tandis que le rapatriement de capitaux investis dans les émergents cet été a favorisé la bonne tenue de la monnaie unique», constate Jens Nordvig, stratège en chef sur les changes chez Nomura. Sur l’année, la monnaie unique a progressé de 3% par rapport au dollar mais, plus récemment, «la vigueur de l’euro a été avant tout un reflet de l’accès de faiblesse du billet vert», insiste Vincent Chaigneau, responsable de la stratégie sur les devises chez SG CIB.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Les Echos.fr

Qu'en pensez vous ?

[Papibilou]

Encore une bonne nouvelle ! La BCE continue à penser à l'euro fort comme un moyen de juguler l'inflation, alors que les pays du sud de l'UE attendent une baisse de l'euro pour relancer leurs exportations et, partant, leur économie. Crétins !

[Jeff Van Planet]

La vérité est que le dollar baisse plus que l'Euro monte.
Si on(1) devait tous faire pareil, on en s'en sortirait pas.

(1)toutes les banques centrales du monde

[politicien]

Peut-on encore sauver l'euro ?

[pierre30]

L'article semble inaccessible sans abonnement.

[politicien]

Il est de nouveau accessible.

[albert]

Ce dossier du Monde ne nous apprend rien. Ses conclusions sur l'avenir de l'UE sont connues :

1-Ne pas aller plus loin
2-Revenir en arrière (dissoudre l'euro)
3-Un fédéralisme inspiré des USA (avec un budget fédéral de 25 % du PIB)
4-Une confédération inspirée de la Suisse (avec un budget confédéral de 10 % du PIB)
5-Une gouvernance avec des mécanismes de solidarité renforcés.

L'hypothèse 1 ne règle pas les problèmes et les hypothèses 3, 4 et 5 supposent une solidarité beaucoup plus importante qui est inacceptable pour de nombreux pays et surtout pour l'Allemagne. Il ne reste donc que la solution 2.

[El Fredo]

Note en passant : la Suisse n'est pas une confédération contrairement à ce que son nom pourrait laisser croire. C'est une fédération depuis 1848.

[wesker]

Progressivement, on s'oriente davantage vers un Etat fédéral, au niveau de l'Union Européenne, à ceci près qu'à la différence des Etats Unis, nos nations sont de vieilles nations, souveraines, attachés à leur identité, à leur indépendance et ne pourront, toutes pratiquer une politique uniforme, en raison des différences, nombreuses, de situations économiques qui justifient entièrement les partenariats mais pas la fusion.

Mais ce qui se joue, actuellement et à court terme c'est l'influence, budgétaire, politique et la gestion budgétaire de notre pays, des efforts et de qui doit y consentir, c'est cela qui est en jeu, à travers l'évolution des diverses familles politiques.