Principe d'une économie équitable

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worldpeace
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Message non lu par worldpeace » 20 oct. 2009, 11:59:00

Bourse symbole de la confusion public-privé.

La crise de 1929 a eu lieu après une augmentation de la bourse par le phénomène suivant : les gens ont utilisé des emprunt d'argent pour pouvoir investir dans la bourse qui montait et récupéraient l'augmentation moins l'emprunt et les intérêts. Le premier instant décisif de la crise en question a été quand il y a eu une perte de confiance et une permière chute des valeurs. C'est le fameux jeudi noir. Mais des riches investisseurs relanceront le système en achetant massivement des actions clés. On peut se demander si c'est normal que certaines personnes ait tellement de pouvoir, même si à ce moment précis, ils l'ont utilisé pour le bien commun. Le deuxième moment décisif est quand les prêteurs d'argent demanderont à être remboursé sur le champ menaçant revendre les actions. Ce sont les lundi et mardi noirs. Les ventes massives entraine une chute vertigineuse de la bourse, entrainant une absence d'argent, les entreprises se retrouvant dans l'impossibilité de payer et faisant faillite.

On voit que dans cette histoire, il y a eu un apport d'argent dans la bourse par des emprunts. Quand les emprunts ont été retirés, tout le système s'est écroulé. Cela nous amène à la question de la création monétaire. Pour comprendre, je propose le principe d'équivalence suivant : il y a une équivalence création monétaire et l'apport d'argent hors du système. Appelons ce phénomène l'ajout argent dans système.

Quand on ajoute d'argent dans la bourse, il y a une augmentation des prix des actions ou augmentation du nombre d'action. Cette augmentation représente soi : une création de valeur réelle (technologie, économies d'échelles), soit une bulle spéculative (tout le monde veut la même chose). L'éclatement d'une bulle ou bien la chute des cours à cause de la perte de confiance a un effet d'onde de choc sur l'économie. On remet alors dans les mains de l'émotion de la foule l'avenir de l'économie. En effet, les entreprises que nous connaissons sont juridiquement des structures fragiles (plus de stock de monnaie entraine la faillite). On aboutit dans les crises économiques à la fermeture des entreprise et au chômage simplement parce que des gens ont eu peur de perdre leur argent. Paradoxalement, les prêteurs voulant à tout prix récupérer leur argent, précipitent la chute de tous.

La question de la démocratie et de la sécurité économique.

Il apparait deux problèmes majeurs : que le système repose sur des bases très fragiles, et que son fonctionnement n'est pas démocratique puisqu'il dépend des prêteurs et des riches investisseurs. Il y a un troisième problème qui est le suivant. On profite par les dividendes de la création de valeur réelle ou imaginaire d'une entreprise. Plus on est riche, plus on peut avoir de dividendes. Cela n'est pas juste. La fortune de quelqu'un lui donne-t-il plus le droit de profiter du Progrès ? L'augmentation de valeur des entreprises devrait bien entendu profiter au travailleurs et à tout le monde, pas seulement aux actionnaires.

Ajout d'argent dans le système correspond à des choix économiques. Pour que ces choix soient démocratiques, il faudrait que les stocks d'argents soient distribué de manière égale : chacun aurait sa liasse de billet sous son matelas. Or ce n'est pas le cas. De même, le choix de la création monétaire devrait être un choix collectif ou tout du moins par les personnes intéressées à participer à ce choix.

La limitation par les stocks d'argents fait qu'il faut trouver un moyen de créer de la monnaie quand il le faut. On peut pour cela passer à un autre mode de fonctionnement. La monnaie peut être matérialisée ou bien numérique. Quand elle est numérique elle peut être positive ou négative. Pour permettre une "création monétaire" accessible à tous, on peut permettre d'avoir un compte en négatif sans agio. C'est beaucoup plus simple que de faire des reconnaissances de dettes, et il n'y aurait pas d'intérêts. De plus, cela mettrait tout le monde sur un pied d'égalité. On peut tous partir de zéro, donner et recevoir sans avoir d'argent au départ. Le cas d'une famille est plus complexe, étant donné que les parents subviennent aux besoins de leurs enfants, mais la cellule familiale dans son ensemble peut aussi être considéré comme une entité partant de zéro.

Les mécanismes d'apport d'argent et de dépense.

On aurait alors trois façons d'apporter de l'argent ou de dépenser de l'argent dans le système même si on en a pas : utilisation d'un stock d'argent, création monétaire, et compte en négatif. On peut bien entendu dépenser de l'argent si on est en positif. Voyons comment limiter ces mécanismes et éviter les excès.
- pour limiter les stocks d'argent, qui induisent une inégalité de pouvoir d'apport monétaire, on peut limiter le capital détenu par personne. Cela a des conséquences notables sur la structure hiérarchique des entreprises.
- pour limiter la création monétaire, on peut organiser des structures démocratiques où tous les gens qui le souhaitent donner leur avis puissent le faire.
- pour limiter les comptes en négatif, on peut mettre en place des principes de régulations. Par exemple, si on est trop dans le négatif, qu'on puisse accéder seulement aux produits de première nécessité, ou alors mettre la personne sous tutelle économique, l'accompagner et lui apprendre à gérer son argent. Si la personne n'est pas capable, alors elle peut rester sous tutelle. Il est naturel de veiller sur les gens trop faibles d'esprit.

NB : on notera que la répartition du travail est essentielle afin de ne pas avoir d'un côté des personnes qui travaillent et de l'autre des personnes assistées. Il faudrait donc limiter le travail par personne en cas de chômage.

Principes de base du calcul économique.

En faisant tout cela, on sort du principe de la loi de l'offre et de la demande, en tout cas à l'intérieur du système proposé. Alors comment calculer les prix ? On peut utiliser plusieurs principes de base :
- définir comme unité de base une unité de temps de travail : une heure ou une minute. La question "combien ça coûte" reviendra à la question "combien de temps suis-je prêt à travailler pour obtenir la chose".
- ajouter des modulations en fonction de la pénibilité : physique ou psychologique.
- équilibrer les dépenses et les recettes : une entreprise devrait vendre ses produits à un produit tel que son résultat soit égal à zéro en se basant sur les rémunérations calculés selon le temps et la pénibilité du travail et sur les achats.
- les emprunts devraient être remplacés autant que possible par une création monétaire démocratique pour un projet clairement présenté et défini, versée au fur et à mesure des besoins, avec vérification possible de l'utilisation. Il n'est pas nécessaire d'y avoir des intérêts, par contre le remboursement est nécessaire pour conserver la valeur de l'argent.
- il peut y avoir des pertes, par exemple si une entreprise fait faillite. Tous les échanges économiques seront taxés, juste de ce qu'il est nécessaire pour équilibrer globalement le système.

Déséquilibres possibles :
- l'argent créé mais n'ayant pas été remboursé, correspond à de l'argent à retirer du système.
- l'argent gagné excessivement au delà de la limite admise du capital, correspond à de l'argent à redistribuer dans le système.
- l'argent perdu excessivement par les personnes étant arrivé sous tutellle économique, correspond à de l'argent à retirer du système

Assurance, sécurité sociale, solidarité

Le système exposé jusque là tient compte d'un fonctionnement normal, c'est-à-dire sans tenir compte des accidents, des maladies et des autres dépenses ponctuelles exceptionnelles. ll est utile et même essentiel de mettre en place un moyen de répondre aux dépenses nécessaires occasionnés par ces événements.

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mps
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Message non lu par mps » 20 oct. 2009, 14:43:00

Source :Mickey au Kremlin icon_biggrin
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

worldpeace
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Message non lu par worldpeace » 20 oct. 2009, 20:24:00

Ne ridiculise pas mon texte, mps, s'il te plait. icon_cool

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