Si l'exil fiscal est à la mode, que dire des exilés fiscaux repentis? A en croire le Parisien en effet, près de 5.000 évadés fiscaux français se sont rapprochés de Bercy au cours de ces derniers mois dans le but de régulariser leur situation.
"La Direction nationale de vérification des situations fiscales (DNVSF), chargée des particuliers à très hauts revenus et patrimoine (professions libérales, célébrités du sport et du show-business), a vu affluer, ces derniers mois, des demandes volontaires de régularisation", indique le quotidien.
Selon ses informations, "près de 5.000 contribuables français se sont rapprochés de Bercy pour connaître les modalités d'un rapatriement de leurs avoirs et les pénalités encourues". Le Parisien indique que ces évadés "repentis" proviennent surtout de Suisse, "mais également d'autres paradis fiscaux".
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Qu'en pensez vous ?Jean-Marc Ayrault a exhorté les évadés fiscaux français, samedi à Paris, à se mettre en conformité avec la loi. Près de 5 000 évadés fiscaux français se sont rapprochés de Bercy au cours de ces derniers mois dans le but de régulariser leur situation, affirmait ce samedi matin Le Parisien. Le chef du gouvernement a averti ces repentis que le "temps de la fraude, le temps des paradis fiscaux, (était) en train de disparaître" et que ceux qui voulaient échapper à leur devoir fiscal "se (trompaient) lourdement".
"L'effort fiscal, la quasi-totalité des Français le respectent, mais un certain nombre de personnes s'en exonèrent", a tout d'abord réagi le Premier ministre. "Le gouvernement leur dit, venez voir les services de l'État pour que vous puissiez régulariser votre situation. Le temps de la fraude, le temps des paradis fiscaux, ce temps-là est en train de disparaître. Ceux qui pensent s'en exonérer se trompent lourdement", a-t-il ajouté. "Nul ne s'exonère de ses devoirs", a poursuivi Jean-Marc Ayrault. "Donc, ceux qui pensent qu'ils vont pouvoir se mettre à l'abri doivent être conscients que ce temps est fini et, en tout cas, en train de se terminer, et que la France est résolue à le faire disparaître."
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