Initiative Hollande : l'Union européenne intéressée, mais sceptique

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politicien
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Initiative Hollande : l'Union européenne intéressée, mais sceptique

Message non lu par politicien » 17 mai 2013, 18:36:13

Bonjour,
Une bonne dose d'intérêt, un jet de surprise, une mesure de circonspection, un trait d'ironie et un zeste de raillerie : c'est le cocktail de réactions européennes à l'initiative de François Hollande pour "sortir l'Europe de sa langueur" en voulant créer un gouvernement économique de la zone euro doté d'un président, en désirant approfondir l'Union politique des Vingt-Sept, harmoniser l'impôt, mutualiser progressivement la levée d'emprunts et en voulant créer une communauté européenne de l'énergie. Ces propositions ne sont pas nouvelles, et elles n'ont pour l'instant pas abouti. Mais le fait qu'elles viennent de France en relance l'intérêt.

Celui-ci est sensible dans toutes les institutions de l'UE qui se réjouissent du "retour de la France" sur la scène européenne. "Je sais que François Hollande est sur la ligne Delors et Mitterrand. Il veut l'intégration économique. Il a fait le choix d'ouvrir le débat, et ça tranche avec la couardise de longue date des gouvernements français", se réjouit le commissaire français au Marché intérieur Michel Barnier. La Commission dans son ensemble salue "l'engagement profond en faveur de l'Europe". "Nous partageons la même ambition d'une Europe plus intégrée économiquement et politiquement", affirme son porte-parole, Olivier Bailly.

(...)

"Les sherpas se sont beaucoup parlé"
François Hollande, qui a utilisé la première personne du singulier là où on aurait pu attendre une référence au "nous" franco-allemand, a-t-il calé sa position sur celle d'Angela Merkel, qui entretient une relation de travail plus distante que de coutume avec le président français ? "Les sherpas se sont beaucoup parlé ces derniers jours", indique-t-on de bonne source.

(...)

Cette circonspection allemande est partagée à Bruxelles. "Le gouvernement économique européen, ça fait vingt ans qu'on en parle. Mais on ne sait toujours pas ce qu'on y met, comment on l'organise", soupire l'eurodéputée centriste Sylvie Goulard, spécialiste des questions monétaires et financières au Parlement. "L'idée est bonne, mais à condition qu'elle soit démocratique. Un gouvernement, il faut pouvoir le choisir, le contrôler, et éventuellement le censurer. Si c'est pour nous refaire le coup des Eurogroupes de nuit et le choix venu de nulle part d'un président style Jeroen Dijsselbloem, c'est pas la peine", ajoute-t-elle.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr
Qu'en pensez vous ?
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johanono
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Re: Initiative Hollande : l'Union européenne intéressée, mais sceptique

Message non lu par johanono » 17 mai 2013, 18:43:03

"gouvernement économique de la zone euro doté d'un président" : toujours les mêmes inepties de la part des européistes. icon_mrgreen

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Nombrilist
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Re: Initiative Hollande : l'Union européenne intéressée, mais sceptique

Message non lu par Nombrilist » 17 mai 2013, 18:44:11

Et quel président ? Schäuble ?

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johanono
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Re: Initiative Hollande : l'Union européenne intéressée, mais sceptique

Message non lu par johanono » 17 mai 2013, 18:47:19

Ou Draghi ?

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albert
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Re: Initiative Hollande : l'Union européenne intéressée, mais sceptique

Message non lu par albert » 17 mai 2013, 18:53:58

Ca fait 20 ans qu’on parle d’Europe politique, d’Europe sociale, mais c’est resté lettre morte.
Et ça restera lettre morte.
Il est tout à fait possible qu’on crée un machin supplémentaire avec un président à la clé, mais ça ne changera rien de rien. Le problème de l’Euro, c’est qu’il n’y a pas de transferts entre les pays riches et les pays pauvres, et ça, ça ne changera pas car l’Allemagne ne voudra jamais payer pour les autres.
« le capitalisme est cette croyance stupéfiante que les pires des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde » (Keynes)

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Re: Initiative Hollande : l'Union européenne intéressée, mais sceptique

Message non lu par johanono » 17 mai 2013, 19:31:33

On peut formuler la problématique différemment : on ne peut et on ne pourra jamais mener une politique économique ou monétaire ou financière ou sociale ou douanière ou diplomatique unique pour des pays ayant des caractéristiques économiques et politiques si différentes. Une politique économique adaptée à l'Allemagne ne conviendra pas à l'Italie ou à la France, la politique diplomatique souhaitée par la France ne satisfera pas les Anglais, etc. Les mythes du "gouvernement européen" ou de "l'Europe fédérale" se heurteront toujours à cet obstacles, que les européistes le veuillent ou non.

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albert
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Re: Initiative Hollande : l'Union européenne intéressée, mais sceptique

Message non lu par albert » 17 mai 2013, 21:06:00

johanono a écrit :On peut formuler la problématique différemment : on ne peut et on ne pourra jamais mener une politique économique ou monétaire ou financière ou sociale ou douanière ou diplomatique unique pour des pays ayant des caractéristiques économiques et politiques si différentes. Une politique économique adaptée à l'Allemagne ne conviendra pas à l'Italie ou à la France, la politique diplomatique souhaitée par la France ne satisfera pas les Anglais, etc. Les mythes du "gouvernement européen" ou de "l'Europe fédérale" se heurteront toujours à cet obstacles, que les européistes le veuillent ou non.
Les "européistes" vous rétorqueront que cette hétérogénéité de l'UE n'est un problème que parce qu'il n'existe pas un état fédéral avec des moyens conséquents. Le problème, c'est que ces moyens manqueront toujours car l'Allemagne ne veut pas être solidaires des pays d'Europe du Sud.

Concernant le "new deal franco-allemand pour l'emploi", lire ceci (tout est dans le titre) :
"Le New Deal franco-allemand pour l'emploi représente 0,005% du PIB européen"
« le capitalisme est cette croyance stupéfiante que les pires des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde » (Keynes)

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Re: Initiative Hollande : l'Union européenne intéressée, mais sceptique

Message non lu par politicien » 18 mai 2013, 18:20:41

Bonjour,
François Hollande a relancé jeudi devant la presse une proposition régulièrement soumise par la France : la création d'un gouvernement économique de la zone euro. En 2011, Nicolas Sarkozy avait lui aussi prôné cette solution, en vain.

Cela fait partie des quelques annonces faites par François Hollande jeudi, en conférence de presse. Pour "sortir l'Europe de sa langueur", le chef de l'Etat a dit qu'il allait notamment proposer à ses partenaires européens d'"instaurer avec les pays de la zone euro un gouvernement économique". Cette solution a été reçue plutôt favorablement par l'opposition. Qui n'a pas hésité à rappeler que l'idée n'était pas nouvelle. "C'était l’initiative de Nicolas Sarkozy", a ainsi réagi vendredi Christian Jacob, patron du groupe UMP à l'Assemblée nationale, dans une interview au JDD.fr.

L'idée d'un tel gouvernement avait en effet déjà été soumise par le prédécesseur de François Hollande. Le 16 août 2011, en pleine crise de la dette, Nicolas Sarkozy avait reçu Angela Merkel à l'Elysée pour un sommet franco-allemand destiné à redonner confiance aux marchés. Parmi les annonces, outre une taxe sur les transactions financières et l'adoption de la règle d'or, les deux dirigeants s'étaient déclarés favorables à la création d'un "gouvernement économique" de la zone euro, "constitué du Conseil des chefs d'Etat et de gouvernement". Les socialistes avaient à l'époque vivement critiqué un sommet "d'impuissance" et l'alignement de la France sur "les conservateurs allemands", selon un communiqué d'Harlem Désir et Michel Sapin, aujourd'hui respectivement premier secrétaire du PS et ministre du Travail. Pour eux, les deux dirigeants n'avaient "fait que des annonces vagues" en citant directement l'idée de ce gouvernement de la zone euro.

(...)

La création d'un gouvernement de la zone euro ne revient toutefois pas exclusivement à Nicolas Sarkozy. Le chef de l'Etat reprend en réalité une idée envisagée dès 1989 par le socialiste Jacques Delors, alors président de la Commission européenne, dans un rapport sur l'Union économique et monétaire (UEM), qui ne s'était finalement pas imposée lors de la discussion du traité de Maastricht. Edouard Balladur puis Lionel Jospin avaient également formulé ce souhait. Le couple Merkel-Sarkozy, lui, abordait publiquement cette question dès 2010. Quant à François Hollande, il avait lui aussi prôné, dans une interview au Monde en octobre dernier, un renforcement "de l'Eurogroupe, qui rassemble les ministres des Finances", en se disant déjà partisan "d'une réunion mensuelle des chefs d'Etat et de gouvernement de cette zone".

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Jdd.fr
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Re: Initiative Hollande : l'Union européenne intéressée, mais sceptique

Message non lu par Nombrilist » 18 mai 2013, 18:22:49

Bon ça va, ce n'est heureusement pas pour demain.

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Re: Initiative Hollande : l'Union européenne intéressée, mais sceptique

Message non lu par pierre30 » 19 mai 2013, 08:32:21

albert a écrit :Ca fait 20 ans qu’on parle d’Europe politique, d’Europe sociale, mais c’est resté lettre morte.
Et ça restera lettre morte.
Il est tout à fait possible qu’on crée un machin supplémentaire avec un président à la clé, mais ça ne changera rien de rien. Le problème de l’Euro, c’est qu’il n’y a pas de transferts entre les pays riches et les pays pauvres, et ça, ça ne changera pas car l’Allemagne ne voudra jamais payer pour les autres.
Un machin supplémentaire est le plus probable, en effet.

pierre30
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Re: Initiative Hollande : l'Union européenne intéressée, mais sceptique

Message non lu par pierre30 » 19 mai 2013, 08:55:23

C'est vrai aussi que Hollande, je le vois pas bien brandir le drapeau européen en traverser le pont d'Arcole ;) Ou alors il le cache bien.

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johanono
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Re: Initiative Hollande : l'Union européenne intéressée, mais sceptique

Message non lu par johanono » 19 mai 2013, 09:39:09

albert a écrit :
johanono a écrit :On peut formuler la problématique différemment : on ne peut et on ne pourra jamais mener une politique économique ou monétaire ou financière ou sociale ou douanière ou diplomatique unique pour des pays ayant des caractéristiques économiques et politiques si différentes. Une politique économique adaptée à l'Allemagne ne conviendra pas à l'Italie ou à la France, la politique diplomatique souhaitée par la France ne satisfera pas les Anglais, etc. Les mythes du "gouvernement européen" ou de "l'Europe fédérale" se heurteront toujours à cet obstacles, que les européistes le veuillent ou non.
Les "européistes" vous rétorqueront que cette hétérogénéité de l'UE n'est un problème que parce qu'il n'existe pas un état fédéral avec des moyens conséquents. Le problème, c'est que ces moyens manqueront toujours car l'Allemagne ne veut pas être solidaires des pays d'Europe du Sud.

Concernant le "new deal franco-allemand pour l'emploi", lire ceci (tout est dans le titre) :
"Le New Deal franco-allemand pour l'emploi représente 0,005% du PIB européen"
La question reste entière : un Etat fédéral avec des moyens conséquents, c'est bien gentil mais pour mener quelle politique ? Alors c'est bien gentil de critiquer les Allemands qui ne veulent pas payer, mais c'est quand même leur droit, non ? Et est-ce que toi, Français, tu accepterais que la France dépenses des milliards supplémentaires pour aider les pays d'Europe de l'Est qui considère l'UE comme un simple guichet à subventions ? Le fait est qu'on ne pourra jamais mener une politique unique qui satisfasse tout le monde.

Pour de plus longs développements sur l'Etat fédéral, je renvoie à ce que j'avais indiqué par le passé sur le triangle de Rodrik :
Dani Rodrik nous enseigne que pour comprendre la mondialisation, il faut se référer à une sorte de trinité dans laquelle il faut choisir deux des trois éléments suivants (et donc en sacrifier un des trois) :
- la représentation démocratique des peuples,
- le respect de la souveraineté des Etats nationaux,
- l'intégration des marchés.

Il y a donc trois possibilités :

1) Sacrifier la représentation démocratique des peuples au profit de l'intégration des marchés et des Etats nationaux. C'est ce que Rodrik appelle "la camisole de force dorée", et c'est ce qui se rapproche le plus de la construction européenne actuelle. Dans un contexte d'intégration croissante des marchés, les Etats concèdent des parcelles de souveraineté mais continuent à se faire concurrence entre eux, avec notamment des pratiques de dumping social et fiscal et des initiatives diplomatiques isolées les unes des autres. A l'intérieur de chaque Etat, le constat est le même malgré les alternances politiques, le citoyen n'a plus grand-chose à dire.

2) Le fédéralisme global consiste à choisir la démocratie et l'intégration des marchés. Les Etats disparaissent, remplacés par des institutions fédérales dignes de ce nom et respectueuses de la volonté populaire. C'est l'exemple des EU.

3) L'exemple du compromis de Bretton-Woods : on garde la démocratie et les Etats, mais il faut alors accepter une moindre intégration des marchés. C'était comme ça jusque dans les années 80. Il y avait des accords internationaux, mais l'intégration des marchés était très relative, et les Etats pouvaient continuer à mener leurs propres politiques avec leurs propres institutions en réponse aux demandes de leurs citoyens.

Cette théorie peut tout à fait s'appliquer à la construction européenne (tout dépend du périmètre géographique retenu).

Selon ce schéma, la construction européenne doit donc faire un des trois choix suivants :
- une marche forcée vers le fédéralisme, avec abandon des prérogatives nationales,
- sacrifier l'intégration des marchés (par exemple abandonner l'euro, ou restreindre la libre circulation des capitaux, des biens et des hommes,
- conserver la camisole de force dorée actuelle, dans laquelle la démocratie a été sacrifiée et où le citoyen n'a plus grand chose à dire.

La situation actuelle ne donne pas satisfaction.

La solution fédéraliste pourrait être intéressante, mais elle se heurte à une difficulté de taille : les Européens occupent peut-être un même continent, mais ils ont des traditions sociales, politiques, économiques très différentes d'un pays à l'autre. La France présente certains particularismes (laïcité, services publics, indépendance diplomatique, agriculture forte) et risque d'être mise en minorité sur ces différentes questions.

Bref, les Français ne trouveront probablement pas leur bonheur dans la solution fédérale, si bien que le fédéralisme risque de leur apparaître comme antidémocratique.

La troisième solution, c'est de l'Europe de la coopération entre Etats-nations, apparaît donc comme la plus réaliste, quoique moins ambitieuse en apparence.

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albert
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Re: Initiative Hollande : l'Union européenne intéressée, mais sceptique

Message non lu par albert » 19 mai 2013, 10:23:38

Malheureusement, nous sommes dans une situation qui n’est pas du tout satisfaisante mais qui risque de durer longtemps et de très mal finir.

Hollande propose plus d’intégration européenne, mais selon les sondages, les Français n’en veulent pas.

Seulement, ces mêmes Français ne sont pas clairs non plus : toujours selon les sondages, ils regrettent le franc et voteraient massivement non à Maastricht aujourd’hui ; cependant ils ne veulent pas sortir de l’Euro… comprenne qui pourra. Par ailleurs, aucun grand parti de gouvernement ne parle de sortir de l’Euro.

Christophe Bouillaud, sur son blog, écrit ainsi :
l’existence de la zone Euro est un choix politique plus qu’économique. Or l’investissement politique dans l’Euro de la part des élites politiques européennes (celles au pouvoir et celles dans l’opposition ayant déjà été au pouvoir depuis 1989) est tel que le renoncement à l’Euro constitue une hypothèse qui ne sera explorée qu’au cas où la situation serait devenue intenable, dans le dernier quart d’heure de la dernière heure avant l’explosion finale. Or comme le montrent à l’envi les situations grecque, espagnole, portugaise, etc., ce qui est considéré comme "intenable" recule à chaque pas. Quel est le taux de chômage dans un pays susceptible de renverser la table? Combien d’années de récession, pour ne pas dire de dépression, faut-il? Combien de centaines de milliards de transferts du centre vers la périphérie, faut-il pour désespérer le contribuable du centre? Combien de créanciers et bientôt déposants spoliés de leurs avoirs faut-il pour déstabiliser toute une société? Si j’ose dire, "l’expérience Euro" ira jusqu’à ses plus extrêmes conséquences.
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Re: Initiative Hollande : l'Union européenne intéressée, mais sceptique

Message non lu par Nombrilist » 20 mai 2013, 11:22:35

"ils regrettent le franc et voteraient massivement non à Maastricht aujourd’hui ; cependant ils ne veulent pas sortir de l’Euro…"

Simple. Le français moyen a la trouille et l'humain a horreur du changement.

Papibilou
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Re: Initiative Hollande : l'Union européenne intéressée, mais sceptique

Message non lu par Papibilou » 21 mai 2013, 12:35:35

Ce que veulent les français: plus ou moins d'Europe ? Ils s'en foutent ! ce qu'ils veulent, c'est que les enfants aient du boulot et que, le jour ou ils n'en ont pas ils se recasent très vite.

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