Apple devient l’entreprise la plus généreuse au monde avec ses actionnaires

[El Fredo]

Et puis franchement, c'est quand même amoral ce genre de chose.

Depuis quand l'économie est affaire de morale ? Quand on met la morale dans l'équation on aboutit à des politiques qui consistent à "punir les fautifs", comme l'Allemagne avec la Grèce par exemple. Laissons la morale aux philosophes et aux prêtres.

[Nombrilist]

"Depuis quand l'économie est affaire de morale ?"

Mais depuis toujours. C'est d'ailleurs pour ça qu'il y a des lois. Sinon, si on ne cherchait pas la morale, on ne chercherait pas à lutter contre les paradis fiscaux par exemple. Et pourquoi dirions-nous que les très hauts salaires sont immoraux? D'ailleurs, ça fait 10 ans qu'on entend parler de "moraliser le capitalisme".

[Incognito]

C'est-à-dire ?

Emprunter pour payer des actionnaires :!:

Ridicule. Optimiser la structure financière, c'est le B A BA de la gestion financière d'une entreprise. Une société comme Apple peut certainenement se permettre d'avoir 50 milliards de dollar de dette nette (dettes financières moins actifs financiers liquides). Là, ils en sont à +/- 145 milliards de cash et pas de dettes.

[Incognito]

C'est un peu plus compliqué que ça, Apple a largement les moyens de payer ses actionnaires, mais avec son emprunt obligataire il pratique une optimisation fiscale qui minimise ses charges financières. Rien d'extraordinaire. C'est pas comme s'il perdait du fric et empruntait pour verser des dividendes coute que coute, comme Mittal à une certaine époque...

Le scandale est que ça prive de liquidités des entreprises en ayant besoin...

Encore plus ridicule: Apple a 145 milliards de liquidité, liquidité qu'ils n'ont pas besoin. Apple est parfaitement capable de financer tous les investissements qu'ils veulent sans ces liquidités.

[El Fredo]

"Depuis quand l'économie est affaire de morale ?"

Mais depuis toujours. C'est d'ailleurs pour ça qu'il y a des lois. Sinon, si on ne cherchait pas la morale, on ne chercherait pas à lutter contre les paradis fiscaux par exemple. Et pourquoi dirions-nous que les très hauts salaires sont immoraux? D'ailleurs, ça fait 10 ans qu'on entend parler de "moraliser le capitalisme".

On parle d'économie, pas de répartition des richesses. Ça, c'est une affaire de morale. Pour ce qui est du reste ce n'est pas non plus une affaire de morale. D'ailleurs la morale c'est toujours celle des autres. Je le répète, en mettant la morale dans l'équation on justifie le comportement de l'Allemagne envers la Grèce, et ce n'est pas une caricature.

[Nico37]

C'est un peu plus compliqué que ça, Apple a largement les moyens de payer ses actionnaires, mais avec son emprunt obligataire il pratique une optimisation fiscale qui minimise ses charges financières. Rien d'extraordinaire. C'est pas comme s'il perdait du fric et empruntait pour verser des dividendes coute que coute, comme Mittal à une certaine époque...

Le scandale est que ça prive de liquidités des entreprises en ayant besoin...

Encore plus ridicule: Apple a 145 milliards de liquidité, liquidité qu'ils n'ont pas besoin. Apple est parfaitement capable de financer tous les investissements qu'ils veulent sans ces liquidités.

Quel rapport :
Evidemment qu'Apple n'a pas besoin d'emprunter mais maintenant les taux d'intérêt ne peuvent que stagner voire remonter car les liquidités sont moins nombreuses... et les entreprises moins solides vont avoir encore plus de mal à emprunter...

[El Fredo]

C'est faux, cette opération ne change absolument rien à la masse de liquidités disponibles.

[Nico37]

C'est faux, cette opération ne change absolument rien à la masse de liquidités disponibles.

Parce que le système fonctionne à l'argent dette mais ça va jouer sur le taux d'intérêt...

[Incognito]

Mais que croyez-vous donc qu'il va se passer avec les 100 milliards qu'Apple va payer à ses actionnaires? Que cet argent va s'évaporer? Non, soit il sera réinvesti (éventuellement dans de nouvelles jeunes pousses), soit il servira pour consommer.

[Nombrilist]

Les riches n'épargnent pas ?

[El Fredo]

Investissement, épargne, peu importe.