Troisième faillite pour Heuliez

[Nico37]

Troisième faillite pour Heuliez Philippe Jacqué et Denis Cosnard 08/04

" C'est un des plus beaux jours de ma vie politique ! " Ce matin du 30 juin 2010, Ségolène Royal est tout sourire. Après des mois de crise, le tribunal de commerce de Niort vient de valider la relance d'Heuliez soutenue par la présidente de la région Poitou-Charentes. Le groupe français Baelen Gaillard Industrie (BGI) reprend les activités traditionnelles de l'entreprise, notamment dans l'emboutissage et la carrosserie. Sa diversification dans la voiture électrique passe, elle, aux mains de l'industriel allemand Edwin Khol, aidé par le conseil régional. "Heuliez va repartir sur des bases solides", se félicite alors Mme Royal.

(...)

[Florian]

Faudrait fusionner les sujets sur Heuliez.

http://actu-politique.info/heuliez-a-en ... it=heuliez

[Florian]

Voilà le prototype du serpent de mer français, une boite morte, une politicienne en vue mais incapable, et les millions du contribuable qui s'évaporent.

[politicien]

Bonjour,

Le tribunal de commerce de Niort (Deux-Sèvres) a placé en redressement judiciaire le carrossier Heuliez, jeudi 11 avril. Une période d'observation de six mois a été fixée. La direction de l'entreprise avait annoncé lundi sa décision de se déclarer en cessation de paiement. La direction et les syndicats avaient été entendus mercredi par le tribunal.

Le tribunal a suivi la demande du ministère public, qui relayait la requête d'Eric Dumay, directeur général d'Heuliez, de François de Gaillard, représentant son propriétaire depuis 2010, du groupe Baelen Gaillard industrie (BGI) et du secrétaire du comité d'entreprise, Claude Point (CFDT), représentant l'ensemble des 295 salariés. Les syndicalistes présents se sont montrés "soulagés" que le tribunal accorde une nouvelle chance à l'entreprise, qui emploie 283 personnes en contrat à durée indéterminée (CDI) et 12 à durée déterminée (CDD).

Le groupe familial Heuliez, en grande difficulté depuis 2006, avait été sauvé en 2010 grâce à la reprise de la partie historique de carrosserie, de ferrage, d'emboutissage et d'assemblage par BGI, et par celle de la branche voiture électrique par un industriel allemand, sous la marque Mia Electric.

(...)

http://www.lemonde.fr/emploi/article/20 ... 98637.html

Qu'en pensez vous ?

[les orteils]

Je ne suis pas pour des soutiens artificiels aux entreprises : il faut laisser faire le marché et les dirigeants. S'lls se plantent, ils font plonger tout le monde mais de toutes façons, on n'a pas à dépenser ainsi l'argent public et les élus qui subventionnent ne sont pas formés pour apprécier ces situations. retarder l'échéance ne sert à rien. Ah si, parfois à gagner quelques voix à l'élection suivante...

[Florian]

J'en pense que Ségolène Royal a jeté l'argent des contribuables de Poitou-Charentes par la fenêtre.

[Nombrilist]

On peut dire la même chose des milliards prêtés par Sarkozy à Renault et Peugeot.

[Florian]

On peut dire la même chose des milliards prêtés par Sarkozy à Renault et Peugeot.

Ces 2 sociétés sont encore debout.

[Nombrilist]

Parce qu'on leur a filé au moins une bonne dizaine de milliards en prêts, en achats (renouvellement des parc des grands corps de l'Etat) et en incitation à l'achat (prime à la casse). Sinon elles traineraient dans la sciure à l'heure qu'il est. Et malgré tout, ils trouvent le moyen de se planter et de licencier par milliers. Fais pareil avec Heuliez et eux aussi ils vont se redresser.

[Florian]

Parce qu'on leur a filé au moins une bonne dizaine de milliards en prêts, en achats (renouvellement des parc des grands corps de l'Etat) et en incitation à l'achat (prime à la casse). Sinon elles traineraient dans la sciure à l'heure qu'il est. Et malgré tout, ils trouvent le moyen de se planter et de licencier par milliers. Fais pareil avec Heuliez et eux aussi ils vont se redresser.

Heuliez a reçu sa part à sa taille.

[Nombrilist]

Et ils font faillite justement à cause de leur petite taille. Les deux autres sont "too big to fail" mais ferment des sites. C'est équivalent. Ce que je veux dire, c'est que Royal a fait ce qu'elle avait à faire. On ne peut pas la critiquer d'avoir dépensé des sous pour tenter de maintenir une industrie en France. Elle n'a pas moins bien réussi que Sarko avec Renault ou Peugeot (qui mettent bien plus d'ouvriers à la rue qu'Heuliez, soit dit en passant).

[El Fredo]

Je tiens à rappeler qu'Heuliez s'est scindé en deux entités distinctes depuis : Heuliez "new style" l'équipementier, et Mia Electric le constructeur et détenteur des brevets électriques. Aux dernières nouvelles Mia ne va pas très fort mais la conjoncture est mauvaise, malgré tout ils ont quand même décroché un contrat public de 500 véhicules pour des collectivités.

[les orteils]

On peut dire la même chose des milliards prêtés par Sarkozy à Renault et Peugeot.

Ce genre de démarche n'est ni de droite ni de gauche.

[Nombrilist]

La différence est dans la façon de faire. A droite, on prête sans contrepartie. A gauche, on rentre au C.A. pour vérifier que les patrons ne fassent pas n'importe quoi.

[politicien]

Bonjour,

Les 287 salariés de l'équipementier Heuliez SAS, entreprise fétiche de la présidente du Conseil régional de Poitou-Charentes Ségolène Royal, pourraient bientôt être fixés sur leur sort, après une audience décisive lundi devant le tribunal de commerce de Niort (Deux-Sèvres), destinée à examiner d'éventuelles offres de reprise. La société est à l'agonie depuis six ans, avec trois dépôts de bilan.

Pas d'offre valable à ce stade
Heuliez - qui comptait encore 3.000 employés au milieu des années 2000 - pourrait être liquidé dès la fin septembre. C'est ce qui a été annoncé aux salariés jeudi, au lendemain d'une réunion ayant rassemblé au ministère du Redressement productif des représentants du personnel et de la région Poitou-Charentes. Trois repreneurs sérieux se sont montrés intéressés : l'équipementier espagnol Cosmos XXI, un investisseur allemand, Matthias Bittner, et un Français, l'ingénieur automobile Christian de Léotard, pour fabriquer des "voitures à six roues"; mais, à ce stade, ils n'ont pas présenté "d'offres valablement exprimées". L'entreprise est en attente d'un contrat éventuel de sous-traitance avec le groupe Volkswagen, lequel devrait prendre sa décision au plus tard en novembre. Ce qui risque d'être trop tard.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur La Tribune.fr

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