Draghi et la BCE sont-ils enfin prêts à tout pour soutenir la croissance?

[Nombrilist]

C'est bien ce que je disais. Et ça fait 4 ou 5 ans que ça dure.

[wesker]

Dans la mesure où, les acteurs économies n'ont pas confiance dans l'avenir, l'investissement, et la production restent insuffisant, la BCE n'a pas vraiment d'autres choix que de mener cette politique monétaire au risque, effectivement de générer une nouvelle bulle....

Mais le spectre déflationniste et la recession menace, clairement nombre d'économies européennes si rien n'est opéré pour y mettre fin. Les perspectives des entreprises restent insuffisantes pour les inciter à investir, à et recruter c'est ce qui explique, aussi les limites de cette politique monétaire qui n'est qu'un complément efficace à d'autres mesures qui tardent à être prise, telles que le protectionnisme, la réforme fiscale et sociale en vue de relocaliser l'activité, l'encouragement à l'innovation et à la modification de gamme de produit et, aussi, osons le à la modification des structure de rémunération des citoyens afin qu'ils puissent servir de débouchés commerciaux à ces nouvelles gammes de production.

[Snark]

Dans la mesure où, les acteurs économies n'ont pas confiance dans l'avenir, l'investissement, et la production restent insuffisant, la BCE n'a pas vraiment d'autres choix que de mener cette politique monétaire au risque, effectivement de générer une nouvelle bulle....

On aurait donc pas d'autre choix que d'abreuver les banques en sommes extravagantes
sans résultat et de taper éternellement sur le chomeur et le smicard .

A moins d'obliger les banques à utiliser cette manne pour financer
la transition énergétique , la recherche , l'économie locale , l'agriculture bio ,
la voiture propre , les économies d'énergie , les transports en commun etc .

Ca ferait toujours ça de moins qui partirait dans la spéculation .

[wesker]

Snark...Les banques ont, pour responsabilités de financer les projets, mais pour cela encore faut il qu'il y ait des investisseurs qui soient interessés pour lancer une initiative.

En revanche, l'une des difficultés structurelles de notre économie est le fait qu'en dépit de liquidités abondantes et peu onéreuse, les banques sont rétives à financer des projets qui, parfois, s'expriment. C'est, l'un des axes de réformes à mettre en place. Mais la BCE, doit tenir compte d'une réalité économique qui s'annonce déflationniste, d'une insuffisance productive qui explique les déséquilibres commerciaux de certaines économies de l'Europe et non des moindres, des politiques d'austérité qui conduisent à des ralentissements significatifs de l'activité et à la hausse du chômage afin d'essayer d'y répondre. Aux gouvernants, désormais d'accompagner et soutenir cette nouvelle politique monétaire, par la modernisation des économies, le retablissement des compétitivités économiques mais aussi le développement de nouveaux débouchés commerciaux solvables dont les investisseurs ont besoin.

[Snark]

Snark...Les banques ont, pour responsabilités de financer les projets, mais pour cela encore faut il qu'il y ait des investisseurs qui soient interessés pour lancer une initiative.

En revanche, l'une des difficultés structurelles de notre économie est le fait qu'en dépit de liquidités abondantes et peu onéreuse, les banques sont rétives à financer des projets qui, parfois, s'expriment. C'est, l'un des axes de réformes à mettre en place. Mais la BCE, doit tenir compte d'une réalité économique qui s'annonce déflationniste, d'une insuffisance productive qui explique les déséquilibres commerciaux de certaines économies de l'Europe et non des moindres, des politiques d'austérité qui conduisent à des ralentissements significatifs de l'activité et à la hausse du chômage afin d'essayer d'y répondre. Aux gouvernants, désormais d'accompagner et soutenir cette nouvelle politique monétaire, par la modernisation des économies, le retablissement des compétitivités économiques mais aussi le développement de nouveaux débouchés commerciaux solvables dont les investisseurs ont besoin.

Convenons que ce serait plus le role de l'état de travailler sur les énergies ,
les logements , les emplois et les transports du futur
que sur les lois sociales du siecle dernier ou de celui d'avant .

[Snark]

Roosevelt a sorti les USA de la crise de 1929 avec du dumping social
et des cadeaux aux banques ou avec des investissements structurels ?

http://www.slate.fr/story/45261/new-deal

[wesker]

Snark...Encore une fois, on peut être critique sur les orientations qui sont mise en oeuvre et qui favorise les intérêts de l'Allemagne qui plaide pour un approfondissement de ces dernières. Les changements et autres nouvelles orientations ne viennent pas toutes seules. Il faut du courage, de l'engagement et une volonté de construire et de faire face, comme le firent nos anciens sans disposer des outils et de l'accés à l'information, à la culture dont nous disposons aujourd'hui.

[johanono]

La politique de la BCE «a créé 80.000 emplois en France»

Alors que la BCE est critiquée pour l'inefficacité de sa politique monétaire, le gouverneur de la Banque de France a affirmé ce matin que la politique de la "planche à billets" a généré "0,3% de croissance supplémentaire en France en 2015, ce qui représente 80.000 créations d'emplois".

suite

[albert]

La politique de la BCE «a créé 80.000 emplois en France»

Alors que la BCE est critiquée pour l'inefficacité de sa politique monétaire, le gouverneur de la Banque de France a affirmé ce matin que la politique de la "planche à billets" a généré "0,3% de croissance supplémentaire en France en 2015, ce qui représente 80.000 créations d'emplois".

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Chiffres sortis de son chapeau ?

Le QE avait pour objectif de faire remonter l'inflation. Or l'inflation ne repart pas, le QE est donc un échec relatif (on peut toujours affirmer que sans QE, nous serions encore davantage en déflation...)

[Mewtow]

Sauf que pour faire monter l'inflation, la banque centrale doit faire augmenter le PIB d'une manière ou d'une autre (canal des anticipations mis à part). Et même si 0,3% de croissance ne permet pas de faire repartir l'inflation, c'est toujours déjà cela de pris. Au gouvernement de faire son travail d'investisseur. La banque centrale lui diminue déjà fortement les taux sur sa dette, on est en pleine trappe à liquidité : la situation est idéale pour une relance via des investissements étatiques massifs (pas d'effet d'éviction). Mais il est tellement simple de se reposer sur une politique monétaire accommodante pour ne rien faire...

[wesker]

Pour que l'inflation reparte, sensiblement, il est nécessaire de rétablir la confiance et de susciter la consommation, tant de la part des entreprises que des ménages. Or, l'austérité conduite en Europe, les incertitudes sur l'avenir tendent davantage à renforcer l'attentisme et l'épargne que l'investissement ou la consommation, moteur d'une croissance seule en mesure de générer une inflation sensible, devenue indispensable à l'approche d'une déflation aux conséquences économiques néfastes.

La BCE mesure les insuffisances de la production pour honorer les échéances budgétaires et mène une politique pour y répondre, les Etats se doivent d'accompagner cette politique monétaire, nouvelle et inscrire des investissements d'avenir qui permettront aux citoyens, aux acteurs d'avoir des perspectives, seules créatrices de confiance, d'emplois et d'investissement qui assureront les recettes suffisantes pour honorer les remboursements des dettes.

Au risque de générer une bulle financière supplémentaire il n'y a pas véritablement d'autres outils, à notre disposition pour faire repartir une machine économique qui, clairement se heurte aux inquiétudes, aux attentes et aux incertitudes sur les situations budgétaires de nombre d'économies européennes.

[Plouz]

C'est vrai que les gros cadeaux de la BCE aux banques portent leurs fruits .
Par exemple à la société générale va supprimer 550 postes
en plus des 2.000 supressions déjà prévues d'içi 2020 .

400 agences vont fermer . On pourra en faire des poles emplois .

http://www.lesechos.fr/finance-marches/ ... 205913.php

[wesker]

La BCE assume ses responsabilités en injectant des milliards d'euros auprès des banques qui doivent, désormais accroître leur financement dans l'économie réelle.
Les banques, notamment celles d'investissements ont préféré pour l'instant investir dans des produits financiers complexes ou "nettoyer" certains de leurs actifs grâce à ces liquidités plutôt que de soutenir des initiatives, certes insuffisantes qui peuvent vouloir s'exprimer sur le terrain. Et c'est, l'une des raisons pour laquelle avant toute réforme exigeante sur les mêmes, peut être faudrait il, aussi conduire une réforme bancaire, souvent annoncée, tant par la gauche que par la droite mais jamais réellement entreprises.

[Plouz]

BNP Paribas, la Société générale, BPCE (Banque populaire-Caisse d’épargne), le Crédit agricole et le Crédit mutuel-CIC
ont réalisé 5 milliards d’euros de bénéfices dans des pays à basse fiscalité en 2014.

Les efforts de la BCE ne sont donc pas vains .

http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html

[wesker]

Plouz que cette politique monétaire et de rachat de dettes soit favorable aux banques et aux banques d'investissements en particulier ne fait aucun doute, en revanche, cela doit se traduire par un impact dans le financement des projets économiques et des initiatives dans l'économie réelle. Or, les banques semblent faire prévaloir les investissements dans la spéculation et hésitent encore à soutenir les initiatives pourtant essentielles à la reprise.

La politique monétaire actuelle offre de réelles opportunités...aux banques, aussi, d'assumer leurs responsabilités.