Grève du lait
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politicien
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Bonjour,
«Je m’occupe de vous sur plusieurs fronts », a assuré le ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, à l’adresse des producteurs de lait qu’il rencontrait hier à Paris.
Mais l’objectif n’a été qu’à moitié atteint. Même si les syndicats pensent avoir « été compris » par le ministre, ils ne veulent pas stopper le mouvement. Trop tôt pour désarmer.
«Il n’est pas normal que les producteurs de lait ne puissent pas vivre de leur activité », a pourtant martelé hier matin Bruno Le Maire, reconnaissant que « le système des quotas ne fonctionne plus » et qu’il « faut en bâtir un nouveau pour que le marché leur garantisse des revenus stables… ». Pour rassurer les syndicats agricoles reçus (FNSEA, Jeunes Agriculteurs, Confédération paysanne, Coordination rurale…), le ministre a indiqué qu’il allait agir sur trois points.
Le premier, c’est une aide à leur trésorerie. Bruno Le Maire a annoncé qu’il demanderait lundi aux banquiers, à la Mutualité agricole et aux assureurs « un minimum de solidarité nationale ». En clair, qu’ils veuillent bien « étaler ou reporter les intérêts d’emprunt » des producteurs.
Le deuxième point, c’est un accord entre industriels et producteurs pour garantir à ces derniers des prix et un revenu stables. Cet accord devrait se faire « sous le contrôle des pouvoirs publics ». Le ministre a prévu une réunion le 1er octobre « avec l’ensemble de la filière » pour en déterminer les modalités. Il n’exclut pas la « mise en place d’un régulateur national » ou bien un recours à la loi pour éviter que « les industriels dictent leur loi aux producteurs ».
Enfin, troisième point, « le plus important » pour Bruno Le Maire, c’est la nécessité de bâtir de nouvelles règles européennes. Un processus long tant il est « difficile de renverser un choix de dérégulation » qui prévaut dans le cadre de la politique agricole commune. Pour cela, le ministre rencontre ce même lundi après les banquiers ses homologues polonais pour les rallier à sa cause. Selon Bruno Le Maire, avec l’Allemagne, une quinzaine d’autres pays partagent déjà le point de vue français.
Vous en pensez quoi ?
A plus tard,
«Je m’occupe de vous sur plusieurs fronts », a assuré le ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, à l’adresse des producteurs de lait qu’il rencontrait hier à Paris.
Mais l’objectif n’a été qu’à moitié atteint. Même si les syndicats pensent avoir « été compris » par le ministre, ils ne veulent pas stopper le mouvement. Trop tôt pour désarmer.
«Il n’est pas normal que les producteurs de lait ne puissent pas vivre de leur activité », a pourtant martelé hier matin Bruno Le Maire, reconnaissant que « le système des quotas ne fonctionne plus » et qu’il « faut en bâtir un nouveau pour que le marché leur garantisse des revenus stables… ». Pour rassurer les syndicats agricoles reçus (FNSEA, Jeunes Agriculteurs, Confédération paysanne, Coordination rurale…), le ministre a indiqué qu’il allait agir sur trois points.
Le premier, c’est une aide à leur trésorerie. Bruno Le Maire a annoncé qu’il demanderait lundi aux banquiers, à la Mutualité agricole et aux assureurs « un minimum de solidarité nationale ». En clair, qu’ils veuillent bien « étaler ou reporter les intérêts d’emprunt » des producteurs.
Le deuxième point, c’est un accord entre industriels et producteurs pour garantir à ces derniers des prix et un revenu stables. Cet accord devrait se faire « sous le contrôle des pouvoirs publics ». Le ministre a prévu une réunion le 1er octobre « avec l’ensemble de la filière » pour en déterminer les modalités. Il n’exclut pas la « mise en place d’un régulateur national » ou bien un recours à la loi pour éviter que « les industriels dictent leur loi aux producteurs ».
Enfin, troisième point, « le plus important » pour Bruno Le Maire, c’est la nécessité de bâtir de nouvelles règles européennes. Un processus long tant il est « difficile de renverser un choix de dérégulation » qui prévaut dans le cadre de la politique agricole commune. Pour cela, le ministre rencontre ce même lundi après les banquiers ses homologues polonais pour les rallier à sa cause. Selon Bruno Le Maire, avec l’Allemagne, une quinzaine d’autres pays partagent déjà le point de vue français.
Vous en pensez quoi ?
A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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C'est pas compliqué, l'Europe a décider de libéraliser le marcher du lait.
Avant les quotas (1984) on faisait du beurre, du lait en poudre qu'on fourguait là ou on pouvait, ça coutait un pognon fou...et on avait pas possibilité de surproduire autant...
Alors on a fait les quotas...qui limitait la production européenne et maintenaient les prix en limitant l'offre.
Maintenant l'Europe (Boel) a décidé de libérer la production...et c'est déjà la jungle alors que la fin totale annoncée des quotas ce n'est que pour 2015 !!!
L'ambition est de rendre le lait plus abordable en industrialisant la production...
icon_tinymonster Pour supprimer des emplois il n'y a pas mieux...et puis c'est pas super logique de faire bouffer à nos vaches le soja OGM argentins et américains dans de monstrueux élevages pour surproduire alors qu'on pourrait nourrir les vaches à l'herbe dans des exploitations familiales ?
Le principal syndicat la FNSEA est contre la grève et réclame des mesures d'accompagnement...à la faillite oui !
C'est un syndicat vendu à la filière qui tombe le masque...et les producteurs en ont assez des aides, ils veulent vivre de la vente de leur lait et pas de subventions!!!
C'est 'la base' qui appelle à la grève et après un chaud acceuil au Space (le salon du lait) par les producteurs remontés du président du syndicat vendu et du ministre de l'agriculture, Le Maire a bien pris la température et fait preuve d'une sagesse étonnante.
Il est d'accord pour réguler le marcher (mais on n'appellera plus ça quota, ça c'est de la politique) et pour jouer les arbitres entre laitiers et laiteries.
Reste la grosse vache à faire plier, 19 nations européennes ont rejoint la position de la France...
Miss Boel est une récidiviste de la bétise, il y a quelques années elle expliquait que les paysans européens devraient prendre un emploi à mi-temps pour survivre...
Avant les quotas (1984) on faisait du beurre, du lait en poudre qu'on fourguait là ou on pouvait, ça coutait un pognon fou...et on avait pas possibilité de surproduire autant...
Alors on a fait les quotas...qui limitait la production européenne et maintenaient les prix en limitant l'offre.
Maintenant l'Europe (Boel) a décidé de libérer la production...et c'est déjà la jungle alors que la fin totale annoncée des quotas ce n'est que pour 2015 !!!
L'ambition est de rendre le lait plus abordable en industrialisant la production...
icon_tinymonster Pour supprimer des emplois il n'y a pas mieux...et puis c'est pas super logique de faire bouffer à nos vaches le soja OGM argentins et américains dans de monstrueux élevages pour surproduire alors qu'on pourrait nourrir les vaches à l'herbe dans des exploitations familiales ?
Le principal syndicat la FNSEA est contre la grève et réclame des mesures d'accompagnement...à la faillite oui !
C'est un syndicat vendu à la filière qui tombe le masque...et les producteurs en ont assez des aides, ils veulent vivre de la vente de leur lait et pas de subventions!!!
C'est 'la base' qui appelle à la grève et après un chaud acceuil au Space (le salon du lait) par les producteurs remontés du président du syndicat vendu et du ministre de l'agriculture, Le Maire a bien pris la température et fait preuve d'une sagesse étonnante.
Il est d'accord pour réguler le marcher (mais on n'appellera plus ça quota, ça c'est de la politique) et pour jouer les arbitres entre laitiers et laiteries.
Reste la grosse vache à faire plier, 19 nations européennes ont rejoint la position de la France...
Miss Boel est une récidiviste de la bétise, il y a quelques années elle expliquait que les paysans européens devraient prendre un emploi à mi-temps pour survivre...
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