Ou comment montrer au peuple que la démocratie, surtout européenne, n'est qu'un vaste leurre. Ca tombe bien, le peuple va se rappeler au bon souvenir de Sarkozy.1. Efficacité dans le choix de la méthode (traité de Lisbonne) pour résoudre la crise européenne due aux référendums négatifs en France et aux Pays-Bas
Alors là je ne sais s'il faut en pleurer ou en rire. On parle de quoi exactement? De l'hyperactivité de la première partie du mandat qui a agacé un certain nombre de dirigeants? Ou de la seconde, quand Sarkozy n'est plus que le toutou de Merkel, et qui a souvent été plus initié et entraîné qu'initiateur et entraîneur? Sarkozy n'a que le rôle d'homme de paille dans la "résolution" de la crise européenne, il faut être bien partial pour ne pas le voir.2. Leadership de la France dans la résolution des multiples crises européennes. Même si le poids financier de l’Allemagne restait majeur, c’est toujours NS qui fut initiateur, moteur et entraîneur.
Moui, à la rigueur. Mais la Russie n'a pas bougé d'un iota sur l'Ossétie et l'Abkhazie depuis. Les Géorgiens ont plusieurs fois fait part de leur déception, mais mettons que c'est peut-être le point le moins contestable de cette liste.3. Efficacité dans la gestion du conflit en Géorgie où il assura l’indépendance géorgienne
Une manifestation supplémentaire de la Françafrique, version Sarkozy (on connaît le profil de la femme de Ouattara). A ce titre, on peut dire que Sarkozy n'est pas pire que ses prédécesseurs (Mitterrand compris, évidemment), mais pas mieux non plus: l'interventionnisme à géométrie variable (on attend encore le point de vue français sur les dictateurs au Gabon, Togo, Burkina) a toujours ses raisons que la raison n'ignore pas.4. Courage et efficacité déterminante dans la gestion militaire de la crise en Côte d’Ivoire
Là inutile de refaire le débat, on en a beaucoup parlé ici-même, mais je ne suis pas du tout du même avis, je trouve notamment le mot "courage" particulièrement idolâtre dans le contexte.5. Courage et efficacité déterminante dans la gestion militaire de la crise en Lybie
Avec quels gains réellement?6. Retour de la France dans l'Otan
A ce titre, on pourrait rappeler que l'un des plus virulents opposants à la décision était...un certain Bayrou
.7. Création du G20 où son volontarisme fut décisif
Ah, parce que Sarko était déjà là en 1999 (en 89 on savait, mais là...). A partir de ce postulat mensonger, inutile de continuer
…8. Meilleures relations avec les États-Unis, l'Angleterre, la Russie, la Chine, l'Inde, le Brésil
Avec les dirigeants de ces pays (encore que je ne sais pas trop en quoi les relations avec le Brésil étaient mauvaises avant) au nom d'intérêts particuliers. Et avec d'autresaussi : La Lybie de Kadhafi, la Syrie de Bachar.
C'est vrai, avant Sarkozy, la France ne signait pas de contrats. Mais à regarder ceux signés par Sarkozy, on pourrait remettre en cause certaines points sus-cités (la Géorgie, la CIV et la Lybie par exemplement) et expliquer très clairement le point 9.9. Signature de nombreux grands contrats dans de nombreux pays
Ah ça...10. Engagement acharné en faveur de l’Euro
Encore une fois, les termes choisis ici n'ont rien de critères objectifs ou tout du moins de concret. On ne peut décemment parler "d'impartialité dans le jugement". A moins que l'auteur ne connote pas ces termes positivement, ce qui n'est visiblement pas le cas.11. Gestion imaginative et énergique de la crise