Qu'en pensez vous ?"Si Nicolas n'invente pas dans les prochains jours une martingale anti-défaite, il est cuit", s'alarme un ministre en exercice. Pour le président sortant, la semaine qui s'ouvre aujourd'hui est la semaine de la dernière chance.
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Ce matin, il sera en déplacement à Saint-Quentin ; demain soir, il débattra avec Laurent Fabius sur France 2, dans l'émission Des paroles et des actes ; jeudi matin, il sera l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur RMC. Objectif : ne pas laisser de blanc, surtout quand les sondages sont mauvais. Or il perd 3 points dans la dernière livraison LH2-Yahoo. 23 % au premier tour. Il y a quinze jours, cet institut le créditait de 26 %. Il venait de se déclarer candidat et il avait repris du poil de la bête dans les sondages. Et là, badaboum, au lieu de continuer à rattraper son retard sur François Hollande, il régresse. Il faut dire que la semaine dernière ne lui a pas réussi.
Sarkozy : "Moi, j'ai vécu un cauchemar en 2007"
Sa stratégie de contre-attaque aux incidents de Bayonne a manqué de maîtrise. Il a d'emblée fait le choix de jeter de l'huile sur le feu de la polémique pour se victimiser et ressouder son camp. Le problème, c'est qu'il l'a fait avec des termes peu opportuns et qui se sont retournés contre lui - notamment le mot "épuration".
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D'ailleurs cette nostalgie de 2007 qu'il sent poindre chez ses amis énerve passablement Sarkozy. "Vous avez une vision idyllique de la campagne de 2007, leur dit-il. Je crois qu'on n'a pas vécu la même campagne, moi j'ai vécu un cauchemar". Il paraît terriblement sincère. C'est du reste cette sincérité qui est intéressante. Si vous l'écoutez, l'anti-sarkozysme d'aujourd'hui n'est pas pire que le "Touf sauf Sarkozy" de 2007. Sans compter que son "cauchemar" de l'époque était également personnel - c'est en effet le moment où Cécilia était là sans être là. Bref, à l'entendre, la campagne actuelle n'est rien à côté de l'enfer par lequel il est passé la dernière fois. Une façon comme une autre de se rassurer et de rassurer ses proches. Retrouvez l'intégralité de cet article sur Le Point.fr
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