L'étrange discrétion de François Fillon

[Florian]

icon_arrow Meeting de François Fillon le 26 à la Mutualité.

François Fillon organise un "grand meeting" le 26 février à la Mutualité à Paris, pour "lancer son projet politique pour la France", au cours duquel il devrait se positionner pour la primaire de son camp pour l'élection présidentielle de 2017, selon plusieurs sources UMP. L'ancien Premier ministre annoncera également le nouveau nom de son club de réflexion France.9. Il pourrait également faire une interview à la télévision, la veille, le 25 février au soir, ont assuré vendredi les mêmes sources.

Ses proches tablent sur un minimum de 800 personnes au meeting, qui se tiendra en soirée. François Fillon, député de Paris depuis juin, expliquera également pourquoi il ne sera "pas candidat" aux élections municipales, dans la capitale. Selon toute probabilité, Nathalie Kosciusko-Morizet, ancienne ministre et députée-maire de Longjumeau (Essonne), devrait être candidate à la primaire de son camp à Paris en mars 2014.
Réflexion sur la candidature à la présidence

À la Mutualité, "M. Fillon va lancer sa campagne pour la France. Il va expliquer la ligne politique qui sera la sienne au cours des quatre années à venir. Il dira bien sûr qu'il prendra sa part à la conquête de Paris", a-t-on précisé de mêmes sources. En ce qui concerne l'élection du président de l'UMP en septembre, François Fillon "réfléchit toujours" pour savoir s'il sera ou non candidat.

[wesker]

Et bien, s'il annonce déjà ses ambitions, chacun sera en mesure de comprendre qu'il se préoccupe davantage de la prochaine présidentielle et d'une éventuelle revanche qu'il souhaite prendre sur son rival interne à l'UMP ainsi que sur le PS plutôt que de la situation quotidienne de français qui en travaillant, s'appauvrissent en particulier en raison des orientations qui furent décidés sous son gouvernement.

J'avoue attendre et écouter ses analyses, ses propositions, ses réflexions, en espérant un repositionnement sérieux de cette famille de pensée qui se revendique héritière de la droite française et qui oublie les grandes avancées sociales qui furent décidées (allocations familiales, sécurité sociale, indemnisation chômage....) par les personnages dits de droit desquels ils se revendiquent. Dénigrer et ostraciser ses adversaires est facile, mais procèder à son introspective est constructif et permets souvent d'avancer.

[johanono]

Fillon n'est en rien responsable de ce qui c'est passé à l'UMP. Il a pris la stratégie du retour au calme, c'est son problème; moi j'étais pour la guerre à outrance avec Copé ( ce qui explique que je ne renouvelle pas mon adhsion).

Fillon va donc devoir vivre sa traversée du désert, ce qui n'est pas forcément mauvais. Rappelez vous qu'un certain François Hollande n'a érté rien entre 2008 et 2011, et qu'il est là où vous savez. Et qu'autrefois François Mitterand n'était plus rien en 1958 puis en 1968, et Jacques Chirac plus grand chose de 1988 à fin 1994. Après il est clair que la dernière bataille, c'est 2016-2017 pour Fillon, s'il perd il sera député encore un mandat puis fini, au revoir.

Fillon n'est pas un mou, c'est un coriace, sinon, Sarkozy l'aurait viré dès 2008. Les relations entre les 2 hommes ont été mauvaises dès le jour où Fillon a dit à juste raison en septembre 2007 que la France est en faillite. Ensuite il a tenu contre Sarkozy qui le hait, contre Bertrand, Copé, Borloo, Juppé et Alliot-Marie qui voulaient Matignon. Fillon a mené 2 réformes des retraites en 2003 et 2008-2009, cassé le mythe des 60 ans, cassé le mythe des 35 heures et sans trop de désordres, il n'est rien d'un mou.

Peut-être est-il exagéré de traiter Fillon de "mou". Mais ce qui est certain, c'est qu'il n'a pas l'âme d'un leader politique, que ce n'est pas un gagneur, et rien que pour cela, il ne sera jamais président. Un peu comme Borloo.

Et c'est justement cette faiblesse de caractère qui lui a permis de rester cinq ans à Matignon. En effet, face à un président omniprésent, qui traite publiquement son Premier ministre de "collaborateur", seul un Premier ministre faible pouvait résister. Copé, Juppé, ont un caractère trop fort et n'auraient pas supporté les outrances de Sarkozy. Dans ces conditions, Fillon était pour Sarkozy le Premier ministre idéal.

Pour en revenir au sujet de ce fil (l'absence médiatique de Fillon), on constate tout de même qu'il y a clairement une différence de comportement entre Fillon et Copé. Copé reste très présent dans les media, il cherche à cultiver son image de leader de la droite, de premier opposant aux socialistes, à s'imposer comme un leader naturel. A l'opposé, Fillon fait silence, et il y a deux explications possibles : soit il cherche à se faire oublier, soit il est tout simplement découragé (ce qui signerait la fin pure et simple de sa carrière politique).

[Florian]

Comme il rassemble les troupes le 26/2 à 18h30 à la Mutualité, tu peux imaginer qu'il n'a renoncé à rien, sinon probablement à se faire étriller à Paris (laissons çà à Rachida Dati ou NKM n'est ce pas). Quant à Copé, pour se faire élire président de l'UMP à l'automne, il va falloir qu'il passe le 1er tour, c'est pas gagné !

[wesker]

Entièrement d'accord avec Johanono, il n'a existé qu'au travers des postes ou des responsabilités que d'autres, plus déterminés, lui confièrent.

Par conséquent, je ne m'attend pas à grand chose de lui, estimant qu'il saura se satisfaire de ce qu'il pourra obtenir....mais j'espère me tromper !

[Nombrilist]

Fillon président, on rêve !

[Florian]

Fillon n'est en rien responsable de ce qui c'est passé à l'UMP. Il a pris la stratégie du retour au calme, c'est son problème; moi j'étais pour la guerre à outrance avec Copé ( ce qui explique que je ne renouvelle pas mon adhsion).

Fillon va donc devoir vivre sa traversée du désert, ce qui n'est pas forcément mauvais. Rappelez vous qu'un certain François Hollande n'a érté rien entre 2008 et 2011, et qu'il est là où vous savez. Et qu'autrefois François Mitterand n'était plus rien en 1958 puis en 1968, et Jacques Chirac plus grand chose de 1988 à fin 1994. Après il est clair que la dernière bataille, c'est 2016-2017 pour Fillon, s'il perd il sera député encore un mandat puis fini, au revoir.

Fillon n'est pas un mou, c'est un coriace, sinon, Sarkozy l'aurait viré dès 2008. Les relations entre les 2 hommes ont été mauvaises dès le jour où Fillon a dit à juste raison en septembre 2007 que la France est en faillite. Ensuite il a tenu contre Sarkozy qui le hait, contre Bertrand, Copé, Borloo, Juppé et Alliot-Marie qui voulaient Matignon. Fillon a mené 2 réformes des retraites en 2003 et 2008-2009, cassé le mythe des 60 ans, cassé le mythe des 35 heures et sans trop de désordres, il n'est rien d'un mou.

Peut-être est-il exagéré de traiter Fillon de "mou". Mais ce qui est certain, c'est qu'il n'a pas l'âme d'un leader politique, que ce n'est pas un gagneur, et rien que pour cela, il ne sera jamais président. Un peu comme Borloo.

Et c'est justement cette faiblesse de caractère qui lui a permis de rester cinq ans à Matignon. En effet, face à un président omniprésent, qui traite publiquement son Premier ministre de "collaborateur", seul un Premier ministre faible pouvait résister. Copé, Juppé, ont un caractère trop fort et n'auraient pas supporté les outrances de Sarkozy. Dans ces conditions, Fillon était pour Sarkozy le Premier ministre idéal.

Pour en revenir au sujet de ce fil (l'absence médiatique de Fillon), on constate tout de même qu'il y a clairement une différence de comportement entre Fillon et Copé. Copé reste très présent dans les media, il cherche à cultiver son image de leader de la droite, de premier opposant aux socialistes, à s'imposer comme un leader naturel. A l'opposé, Fillon fait silence, et il y a deux explications possibles : soit il cherche à se faire oublier, soit il est tout simplement découragé (ce qui signerait la fin pure et simple de sa carrière politique).

Vous êtes gentils, mais vu l'histoire récente de François Hollande (président par accident par défaut, le peuple stupide décidant de virer Sarkozy), personne ne peut dire que Fillon (ou d'ailleurs Borloo, Bertrand, Lemaire, Wauquiez, Pécresse ...) ne sera pas président en 2017. Là où çà va être raide, c'est de gagner la primaire.

[Nombrilist]

En 2017, la droite gagnera quoiqu'il arrive. Comme en 2012.

[Florian]

En 2017, la droite gagnera quoiqu'il arrive. Comme en 2012.

C'est bien ce que je dis, ce qui est important, c'est d'être le candidat sortant vainqueur de la primaire.

Sinon, vous oubliez tous un peu vite que Copé a fait le plus gros bourrage d'urnes en France depuis 50 ans ...

[Nombrilist]

Tout à fait, car de toute façon, après, l'électeur n'a plus vraiment le choix.

[Narbonne]

la droite perdra en 2017, malgré l'aide du pcf.

[Florian]

la droite perdra en 2017, malgré l'aide du pcf.

Ah oui, à 4,5 millins de chômeurs, avec 3 000 milliards de dettes, la France 15ième puissance mondiale, 10 millions de pauvres, des caisses de Sécu et Retraite en faillite, la France risque de voter à gauche ?

[Narbonne]

bien sur, car avec la droite le smic serait au rsa et le rsa à 300€

[Nombrilist]

Si les pauvres votent à droite, c'est qu'ils sont vraiment stupides. Parcontre, on risque plutôt de se retrouver avec une abstention à 50%.

[johanono]

Il est possible que la droite gagne en 2017, quel que soit son candidat, grâce à l'impopularité de François Hollande. Mais ce serait une victoire par défaut. Rien de très glorieux, donc. Et peut-être certains électeurs se souviendront-ils alors que François Fillon (s'il est candidat) aura contribué à +500 milliards d'euros de dette entre 2007 et 2012 et n'aura donc aucune leçon à donner.