Papibilou a écrit :Je n'ai pas une admirations sans bornes pour les hommes politiques . Néanmoins, cette affaire me choque.
Il y a une solution à laquelle on semble n'avoir pas pensé. il suffirait que Copé, au lieu d'attendre le ralliement probable mais lent des fillonistes, pourrait proposer à Fillon une coprésidence. Cela aurait les conséquences suivantes:
1) il apparaîtrait comme le rassembleur en résolvant la crise de l'UMP. Tous ses opposants internes lui reconnaîtraient de la stature et se rallieraient à cette solution.
2) du même coup il se placerait beaucoup mieux que Fillon pour la primaire de 2016 (n'oublions pas que la présidence de l'UMP n'est pas son objectif final: il rêve de devenir président de la république en 2017). Il se placerait même mieux qu'un Sarkozy dans le cas ou celui ci souhaiterait revenir.
Et tout cela en abandonnant un tout petit peu d'un pouvoir qui n'est pas essentiel pour lui.
Mais faut-il s'attendre à un peu de cervelle de la part d'hommes à l'égo tellement développé qu'ils ne sont disposés qu'à abattre l'autre coûte que coûte.
Certes, mais son discours consiste à s'appuyer sur les résultats officiels. En substance, il dit : "j'ai été élu, les instances officielles ont confirmé le résultat, il n'y a rien à négocier, Fillon est un mauvais perdant".
S'il proposait une co-présidence à Fillon, ce serait une façon d'avouer qu'il y a eu des irrégularités dans le déroulement de l'élection. Cela montrerait aussi que l'élection n'a servi à rien, et que les militants se sont déplacés voter pour rien, et cela pourrait être considéré comme un manque de respect à leur égard.
Marsupilami a écrit :johanono a écrit :"Les c...., ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît".
Les Coppés tu veux dire?
:
Je parle bien de Fillon et de ses amis.
Pour moi, s'ils font sécession, ils ont tout à y perdre. S'ils vont jusqu'au bout de leur démarche sécessionniste, ça veut dire que, pendant cinq ans, on aura deux groupes parlementaires UMP séparés, deux candidats UMP opposés à chaque élection, bref, une UMP qui, pendant cinq ans, sera affaiblie vis-à-vis de l'opinion publique et portera les stigmates de cette division survenue en 2012.
Alors que si Fillon et ses amis avaient joué le jeu de l'unité, tout en émettant des réserves sur le résultat de cette élection, ils seraient sortis grandis, et cet épisode aurait été progressivement oublié dans l'opinion publique. regardez ce qui s'est passé au PS : Royal a accepté sa défaite au Congrès de Reims, et finalement, le parti a retrouvé son unité au moment d'aborder la présidentielle.