Certains candidats ont pris la décision de poursuivre leur campagne, après le meurtre d'un professeur et de trois enfants dans une école juive de Toulouse.
Suite à la tuerie de Toulouse: Bayrou, Mélenchon, Dupont-Aignan et Arthaud ne veulent pas d'une trêve de la campagne. Quant à Hollande, fidèle à son tempérament, il "veut" mais ne fait pas
D'où la réplique d'Alain Juppé, ce mardi matin, qui ne souhaite pas qu'on "ajoute de l'ignoble à l'horrible"
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icon_arrow Dans sa prise de parole, François Bayrou a expliqué qu'il y a un "degré de violence, de stigmatisation dans la société française (...). Et ceci n'est pas sans rapport avec la responsabilité publique."
icon_arrow "Ne pas mettre notre bouillante démocratie entre parenthèse" (Mélenchon)
Cette vraie-fausse campagne n'est pas du goût du Front de gauche: "Quand les candidats se déplacent à Toulouse, quand François Bayrou tient son meeting, quand François Hollande maintient son interview, ce mardi matin, sur BFMTV/RMC, c'est plutôt un affichage de trêve", avance Eric Coquerel, conseiller de Jean-Luc Mélenchon, qui ajoute: "En réalité, la campagne est toujours là. Nous ne gelons pas la nôtre."
icon_arrow "J'ai envie de dénoncer cette comédie de l'union nationale et je n'y jouerai pas" (Arthaud)
Ce serait donner raison à l'assassin que de tout arrêter, ce serait déplacé de tout stopper (...) La pudeur doit être de mise. Mais elle n'interdit pas de réfléchir. De même que la compassion n'est pas incompatible avec le fait de faire campagne pour exprimer sa vision de la France. Je remarque cependant que certains ont tendance à surjouer en ce moment."
"Je n'ai absolument pas envie d'aller dans ce sens-là de l'union nationale, d'un temps suspendu, où nous serions tous ensemble, unis"
icon_arrow "Ce serait donner raison à l'assassin que de tout arrêter, ce serait déplacé de tout stopper (...) Dupont-Aignan
La pudeur doit être de mise. Mais elle n'interdit pas de réfléchir. De même que la compassion n'est pas incompatible avec le fait de faire campagne pour exprimer sa vision de la France."
icon_arrow "Il n'y a pas de raison de penser qu'un candidat en fera une utilisation partisane (...) Je ne veux pas croire que quiconque essaiera d'instrumentaliser un malheur. Je ne veux même pas l'imaginer" susurre Hollande Puis il ajoute ...
Face à une "société où la violence est présente", il doit y avoir "exemplarité" au sommet de l'État.déclare F. Hollande "Au sommet de l'État, rien ne peut être toléré. Rien. Ni le vocabulaire, ni la vulgarité, ni la facilité, ni je ne sais quelle simplification", a-t-il relevé. "Le rôle de celui ou de celle qui aspire à prendre la responsabilité du pays, c'est à la fois de donner la direction (...) mais c'est aussi de créer de l'harmonie, de la réconciliation, du rassemblement, de la hauteur", a poursuivi François Hollande.
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(Extraits de l'Express et du Point d'aujourd'hui, 20 mars)
http://www.lexpress.fr/elections-presidentielles-2012/
http://www.lepoint.fr/politique/electio ... 01_324.php
