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par politicien » 01 janv. 2012, 10:25:41
Bonjour,
Le président Nicolas Sarkozy a présenté samedi 31 décembre les derniers vœux de son quinquennat. Dans un discours résolument axé sur l'emploi et le contexte économique morose, le chef de l'Etat a affirmé que la crise n'était "pas terminée" mais qu'il y avait "des raisons d'espérer", à l'aube de cette nouvelle année.
"Il ne s'agit pas de nier les difficultés que nous traversons. Mais dans ces épreuves, la France a su préserver l'essentiel", a-t-il insisté. Avec des élans dramatiques,"dans la tempête, vous avez souffert", Nicolas Sarkozy a appelé les Français à se montrer "courageux" et "lucides". "Je ne vous ai jamais dissimulé la vérité sur sa gravité ni sur les conséquences que [la crise] pouvait avoir sur l'emploi et le pouvoir d'achat" a-t-il affirmé. Mais "nous devons, nous pouvons garder espoir" a-t-il renchéri.
"L'HISTOIRE DES DÉCENNIES À VENIR S'ÉCRIT MAINTENANT"
Pour le président, l'année 2012 s'annonce comme "celle de tous les risques mais aussi de toutes les possibilités". L'année "de toutes les espérances, si nous savons relever les défis. De tous les dangers, si nous restons immobiles", a-t-il mis en garde. Cette année, "le destin de la France peut encore une fois basculer" a-t-il prévenu.
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LE CHÔMAGE, LA PROTECTION SOCIALE ET LA TAXE FINANCIÈRE
"Trois sujets me paraissent dominer les autres" a résumé Nicolas Sarkozy. Le premier de ces chantiers concerne l'accompagnement des chômeurs, qui "doivent être l'objet de toute notre attention". "Nous devons changer notre regard sur le chômage. Faire en sorte que la formation des chômeurs devienne la priorité absolue, afin que chacun puisse se reconstruire un avenir" a affirmé le chef de l'Etat.
Le deuxième sujet de réflexion lancé par Nicolas Sarkozy concerne le financement de la protection sociale "qui ne peut plus reposer principalement sur le travail, si facilement délocalisable." Si le président a promis d'écouter "les propositions des partenaires sociaux" à ce sujet, il a esquissé son plan en affirmant qu'il était nécessaire "d'alléger la pression sur le travail et faire contribuer financièrement les importations qui font concurrence à nos produits avec de la main d'œuvre à bon marché."
Enfin, Nicolas Sarkozy a répété que "la taxe sur les transactions financières" doit être mise en œuvre prochainement.
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Sur ces trois sujets, Nicolas Sarkozy a fait savoir que des "décisions importantes" seraient prises après le sommet social du 18 janvier prochain, devant "les circonstances exceptionnelles" des chiffres du chômage.
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Depuis quelques années, c’est le jeu préféré des adversaires de Nicolas Sarkozy : présenter avant lui les vœux dans une vidéo sur Internet (généralement enregistrés à l’avance). Et plus ça va, plus tout le monde s’y prend tôt. Pour être la première, Corinne Lepage, candidate de CAP 21, a carrément mis en ligne son message, filmé devant des plantes vertes, dès hier matin.
Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République) lui a emboîté le pas, dans l’après-midi, en appelant « à se choisir un autre destin »
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François Bayrou et Eva Joly ont enchaîné dans la soirée. Depuis son QG de campagne, entouré des militants à l’œuvre, le président du MoDem a lancé : « Les citoyens ne sont pas des gogos. Ils sont des responsables, il faut leur dire les choses comme elles sont. » La candidate écologiste a, elle, tourné sa vidéo avant les fêtes dans le salon de sa maison de l’île de Groix. Devant un feu, elle souhaite « une année de courage, de justice et de fraternité ».
Les autres candidats ont quand même attendu aujourd’hui pour adresser leurs vœux aux internautes français. François Hollande a lui aussi enregistré sa vidéo dans son nouveau local de campagne que son équipe intégrera en janvier.
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Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de gauche, commentera les vœux que des Français lui ont adressés par vidéo.
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Quant à Marine Le Pen, c’est sous forme audio que la présidente du FN postera ses vœux sur son site en s’adressant particulièrement à « ceux qui souffrent en silence ».
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« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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