N. Sarkozy fait le bilan du grand emprunt

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politicien
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Message non lu par politicien » 27 juin 2011, 23:23:00

Bonjour,



 
Il n’y a pas de hasard au calendrier. Consacrée aux investissements d’avenir, la conférence de presse du président de la République, la quatrième depuis 2007, s’est finalement déroulée lundi 27 juin à la veille de l’ouverture du dépôt des candidatures pour la primaire socialiste. Au moment précis où les prétendants du PS se positionnent pour la prochaine élection présidentielle, Nicolas Sarkozy entendait montrer qu’il se situe au-dessus de la mêlée, pédagogue et soucieux de « l’intérêt général ».


« J’ai une spécificité. Je suis président de la République », a-t-il affirmé. « Je suis président du G8, président du G20 », a-t-il insisté, et « moi, je ne peux pas me distraire de cela ». Mettant en avant à plusieurs reprises ses « droits » et « devoirs » de chef de l’État, ainsi que « l’intérêt supérieur national », il a fait la promotion de son bilan économique depuis la crise de 2008.
Annoncé en 2009, le « grand emprunt » a permis de lever 35 milliards d’euros pour « accélérer la mutation de l’économie française », a-t-il rappelé. Dans son bilan d’étape, Nicolas Sarkozy a indiqué que d’ici à la fin 2011, près de 20 milliards d’euros auront été engagés. Il s’est réjoui du fait que plus de 1 500 projets ont été présentés, ce qui a constitué une « immense respiration française ». L’originalité de cette stratégie d’« investissements d’avenir », c’est qu’elle doit distribuer les fonds en contournant les circuits administratifs. Elle contribue à la réalisation de projets soumis aux agences chargées de répartir les fonds, et pour partie sélectionnés par des jurys indépendants.

19 milliards d’euros pour l’université et la recherche
Plus d’une moitié des fonds (19 milliards d’euros) iront à l’université et à la recherche : ils serviront notamment à créer 5 à 10 pôles universitaires « capables de rivaliser avec les meilleures universités mondiales », ainsi que des instituts de recherche technologique. Ceux-ci doivent associer le public et le privé et permettre à la recherche fondamentale de déboucher sur des technologies employées dans l’industrie.
Les fonds serviront aussi à soutenir plusieurs filières industrielles : véhicules électriques, nouvelles technologies de construction d’avions en composite, « hydrolienne » capable de produire du courant à partir de la force des marées, satellite de nouvelle génération, captage du carbone… Enfin, ils doivent servir à soutenir les petites entreprises, via le Fonds national d’amorçage et l’augmentation des fonds propres d’Oseo, la « banque publique » française de financement des PME innovantes.
Une partie de l’argent ira aussi vers des priorités qui traduisent des choix du chef de l’État : la création d’un pôle de recherches sur le plateau de Saclay, à l’ouest de Paris et la recherche en faveur du nucléaire (un milliard d’euros pour le réacteur de quatrième génération et l’amélioration de la sécurité des centrales). Nicolas Sarkozy a indiqué également qu’il souhaite la création d’un grand pôle de recherches sur le cancer et « attend des propositions ».

Le « saupoudrage, ce mal français »
Compte tenu de l’effet de levier attendu, les 35 milliards d’euros d’argent public devraient, au total, permettre de mobiliser « 60 à 70 milliards d’euros », a-t-il prédit. Le chef de l’État a assuré avoir voulu éviter le « saupoudrage, ce mal français ». Il reste cependant difficile de voir, dans le maquis des multiples projets soutenus, ce qui pourrait être le TGV de demain susceptible de créer des milliers d’emplois.
Revenant sur le contexte économique actuel, Nicolas Sarkozy a estimé que l’ampleur de la crise avait été sous-estimée : « Le monde est passé au bord du gouffre ». « Je n’ai pas été élu pour que la France connaisse les affres de la Grèce, du Portugal ou de l’Irlande. Ce n’est pas une affaire de gauche ou de droite. C’est une affaire d’intérêt général. Si on fait les efforts à temps, on évite la catastrophe », a-t-il plaidé avant d’ajouter : « Si je ne le fais pas, personne ne le fera ».


Nicolas Sarkozy a ainsi fustigé, sans les nommer, les socialistes, auxquels il a reproché le « décrochage » de la dette de la France au « début des années 2000 », « pendant que nous faisions les 35 heures », et dont il a dénoncé le futur programme économique. Esquissant un argumentaire de campagne, il a estimé qu’avec « ceux qui auront l’idée de revenir sur le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux, sur la réforme des retraites, ou de refuser une règle d’or qui obligera tous les gouvernements à prévoir un budget en équilibre à terme », ce sera « l’explosion de la dette et des déficits ».
Visé également, le Front national et sa proposition de sortir de l’euro, qualifiée de « folie » par le chef de l’État.
 
La Croix

 
 

Bilan global


- 35 milliards d’euros au total sont engagés pour financer quatre grandes priorités : enseignement supérieur, recherche et formation (18,9 milliards d’euros) ; filières industrielles et PME (6,5 milliards) ; développement durable (5,1 milliards) ; numérique (4,5 milliards). Ces priorités sont elles-mêmes déclinées en 35 actions (Plateau de Saclay, véhicules du futur, ville de demain ou encore développement de réseau à très haut débit par exemple).
- 54 appels à projets ont été lancés , dont 34 sont déjà clos. Dans ce cadre, 1600 projets ont été reçus et 396 dossiers ont été sélectionnés. 
- 13 milliards d’euros ont effectivement été affectés à ce jour et près de 1700 entreprises ont déjà bénéficié de financement du grand emprunt. 

Enseignement supérieur, recherche et formation
- 100 projets de laboratoires d’excellence ont été sélectionnés pour un montant de 2,95 milliards d’euros. Parmi eux figurent le laboratoire First-TF, un projet de réseau coordonnant les recherches dans le domaine de la météorologie avec des antennes à Paris, Besançon, Nice et Villetaneuse, et le Store-EX, autre projet de réseau pour résoudre le problème du stockage de l’énergie en batterie associant les villes d’Amiens, Marseille, Montpellier, Nantes, Paris, Pau, et Toulouse.
- 6 instituts de recherche technologique , à Lyon et Nantes notamment, doivent être lancés.
- 13 projets en bio-informatique et nano-biotechnologies et 5 projets de bioressources seront lancés. 
- 48 millions d’euros ont été mobilisés pour les premiers internats d’excellence avec l’ouverture de 5 600 places à la rentrée 2010. Près de 1800 nouvelles ouvertures de places sont prévues pour la rentrée 2011.

Industrie et PME
- 5 projets aéronautiques seront soutenus afin de développer l’hélicoptère X4 et l’A350 mais aussi des moteurs de nouvelle génération et des avions composites par exemple.
- 35 millions d’euros seront consacrés à la mise au point de véhicules du futur. Parmi les projets choisis, on retrouve la création d’un bus hybride ou la mise en place du programme « Crome », qui proposera des voitures électriques en libre accès à la frontière franco-allemande entre la région de Strasbourg et du Bade-Wurtemberg. 
- 8 investissements doivent aider des entreprises du secteur de l’économie sociale et solidaire pour créer des emplois non délocalisables. Parmi les bénéficiaires, Emmaüs défi, entreprise d’insertion dans le domaine du recyclage, Web-sourd, une société coopérative en faveur de l’intégration des personnes sourdes, SOS Habitat et soins, une association d’hébergement de personnes en très grande précarité.

Développement durable

- 250 millions doivent être attribués à la construction du réacteur nucléaire de recherche Jules Horowitz, dont la mise en service sur le site du centre de Cadarache (Bouches-du Rhône) est prévue pour 2014, et 650 millions à la conception du réacteur nucléaire de 4e génération.
- 12 projets de transport en commun dans 9 « éco-cités » , à savoir Rennes, Nantes, Bordeaux, Montpellier, Clermont-Ferrand, Grenoble, Nice et Strasbourg, doivent voir le jour.
- 36 contrats ont été signés avec les conseils généraux pour la rénovation thermique des logements des propriétaires modestes.

Numérique
- 7 projets pilotes ont été sélectionnés pour le déploiement des réseaux à très haut débit notamment à Saint-Lô (Manche), Mareuil-sur-Lay-Dissais (Vendée) et Aumont-Aubrac (Lozère). En parallèle, un fonds d’investissement de 400 millions d’euros pour les PME du numérique doit être constitué.
- 6 projets de réseaux électriques intelligents sont sur les rails pour adapter des réseaux de transports de l’électricité aux énergies renouvelables et installer des compteurs électriques intelligents.
 
 Qu'en pensez vous ?

A plus tard,
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Ilikeyourstyle
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Message non lu par Ilikeyourstyle » 28 juin 2011, 01:37:00

Un Sarkozy de combat , en route pour la victoire. icon_biggrin

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El Fredo
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Message non lu par El Fredo » 28 juin 2011, 09:09:00

A cette occasion on a encore eu droit au couplet TINA sur le nucléaire comme seule alternative à la bougie, navrant.
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un artisan
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Message non lu par un artisan » 28 juin 2011, 09:32:00

Des questions demeurent...La première comment peut on emprunter ,alors que nous ne sommes pas capables actuellement de rembourser ne serait ce que l'intégralité des intérêts...
Emprunter mais à qui ?
Le financement de recherche sur le x4 et sur le nouvel airbus ,profite principalement ,en terme d'emploi ,à rolls royce (les moteurs) pour le reste la france ne bénéficie que de 10% de production (en terme d'emplois) Par contre deux noms ,parmi les proches du nain émargent confortablement en cas de réussite des projets... Les groupes aibus et eurocoptère ont largement les moyens de subvenir à leurs besoins en recherche et développement...Cela m'apparait un moyen déguisé de financer les amis....Un autre investissement m'apparait lié (mais sans certitude) le groupe Heulliez, racheté par Bolloré......
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Nombrilist
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Message non lu par Nombrilist » 28 juin 2011, 09:48:00

"Plus d’une moitié des fonds (19 milliards d’euros) iront à l’université et à la recherche : ils serviront notamment à créer 5 à 10 pôles universitaires « capables de rivaliser avec les meilleures universités mondiales »"
ça, c'est de l'objectif. 19 milliards pour en avoir une plus grosse que les copains icon_cheesygrin .

"Ceux-ci doivent associer le public et le privé et permettre à la recherche fondamentale de déboucher sur des technologies employées dans l’industrie."

Donc, ça doit permettre de faire de la recherche appliquée, la recherche fondamentale étant non applicative par définition.

"Nicolas Sarkozy a indiqué également qu’il souhaite la création d’un grand pôle de recherches sur le cancer et « attend des propositions »."

ça c'est très bien. Globalement, on ne peut qu'être content de l'utilisation de cet argent. Même si c'est pas ça qui va me faire trouver un CDI, malheureusement.

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mps
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Message non lu par mps » 28 juin 2011, 09:56:00

Pour répondre à ARtisan, qui n'a visiblement pas encore compris la différence, emprunter c'est s'appauvrir quand il s'agit de consommer (pour l'Etat, payer des dépenses courantes), mais c'est un placement judicieux quand il s'agit d'investissement. 

Ici, il s'agit de sortir la France de sa gangue de médiocrité et de faire appel aux meilleurs pour relancer leur tonicité et exprimer leur savoir-faire.

Le choix de secteurs prévus (éducation, instruction, technologies ...) est parfait, et les dossiers soutenus ne dépendent pas du fait du Prince, mais de choix collégiaux et fondés. Encore parfait.

Les pâles réaction ci-dessus me font songer à ces gens qui nient le printemps, sous prétexte qu'il y a eu une giboulée à Bourg en Bresse ! Il est vrai que vos medias sont plus pressées de parler d'un chatouilleur de pieds ou d'un tic d'un Président que d'expliquer tout ce qui change, dans un projet comme jamais la France n'en a connu.

Mais l'ambition fait peur à beaucoup, qui préfèrent des Présidents qui laissent d'eux un foutoir égayé par une pyramide ou l'usine à gaz de Beaubourg icon_evil

Malgré que je ne partage pas les vues de Sarkozy sur certains points de politique étrangère, je considère que vous aurez eu le meilleur président que la France ait jamais eu. Mais nul n'est prophète en son pays, d'autant plus que les media y veillent ... 
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

un artisan
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Message non lu par un artisan » 28 juin 2011, 10:07:00

Financer la recherche me parait une bonne chose, ce qui m'apparait anormal , c'est d'investir de l'argent citoyen sans condition. L'objectif étant d'avoir des résultats....
L'état ,par ses représentants, s'engage, il m'apparait impératif que le fruit de cet investissement ,bénéficie à tout le peuple en gardant une participation active et chiffrée....
Mps ,soigneusement tu évites les deux premières questions...Je connais parfaitement cette façon d'éluder ,c'est une spécificité de tous les politiques et politisés...
Cites moi s'il te plaît ,une seule société , hyper endettée, apte à emprunter ?
Pour t'aider ,je vais te souffler une partie de la réponse. Premier constat ,cela s'avère impossible pour une société privée, pour une natiion cela devient possible car elle n'est pas tributaire du CA, et que toutes les pertes consécutives à une gestion inepte (comme actuellement 1700 milliards de dettes ,5 ans de budget total de l'état) peuvent être épongées par une hausse importante des taxes et impôts...
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Message non lu par un artisan » 28 juin 2011, 10:49:00

Emprunter c'est s'appauvrir dis tu nous sommes d'accord...
En consultant les 15 ans de règne de l'UMP premier constat ,en 1995 ,dette publique 662.8 milliards (wiki) deuxième trimestre 2010  1591.6 milliards avec accroissement exponentiel les 4 dernières années...Nous sommes partis de 55% du pib pour arriver à 83%...Emprunter 50 milliards ,cela revient à augmenter la dette d'environ 3%......
Pour des objectifs ,dont la plupart s'avèrent aléatoires ,notamment recherche....Ta réflexion sur un emprunt ,qui n'aurait jamas existé auparavant , prète à sourire...Cela traduit en fait un manque de connaissances, toute l'économie française depuis plusieurs siècles repose sur l'emprunt...John M keynes lui même imaginant une monnaie unique nommée bancor permettant d'emprunter à un taux fixe pour tous les pays...Clarence Streit allant nettement plus loin....
En argumentant ce que tu ne fais que très rarement, je pense que se profile un conflit mondial,les nations de plus en plus réduites à la condition de démocraties de marché ,les individus de plus en plus uniformément consomateurs ,se trouveront en situation de rivalité mimétique et donc de violence potentielles pour l'accès aux ressources et la satisfaction des mêmes désirs....Je n'aborde pas le le peak oil absolu, les géologues de for study of peak oil ,précise que le pic sera atteint entre 2014 et 2018....C'est dire si l'accroissement du budget recherche est vraiment aléatoire dans tous les domaines 
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Message non lu par wesker » 28 juin 2011, 10:49:00

Je crois que tout ce baratin, cette auto satisfaction permanente ne suffiront pas à convaincre les français qui attendent un Président qui fasse prueve de hauteur de vue, de vision, trace une perpsective et cesse de sombrer dans des caprices.

Objectivement, si l'Union l'avait laissé faire, c'était 140 milliards d'euros qui aurait été injecté à la seule gloire du grand paris.

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Nombrilist
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Message non lu par Nombrilist » 28 juin 2011, 11:18:00

Disons que ce grand emprunt n'est effectivement pas le fait de Sarkozy. D'ailleurs, il le dit bien, que sa décision dépasse les clivages, et il a raison. N'importe quel gouvernement de l'extrême gauche à l'extrême droite en aurait fait autant.

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Message non lu par un artisan » 28 juin 2011, 11:27:00

Nombrilist a écrit :Disons que ce grand emprunt n'est effectivement pas le fait de Sarkozy. D'ailleurs, il le dit bien, que sa décision dépasse les clivages, et il a raison. N'importe quel gouvernement de l'extrême gauche à l'extrême droite en aurait fait autant.
Nombrilist a écrit :Disons que ce grand emprunt n'est effectivement pas le fait de Sarkozy. D'ailleurs, il le dit bien, que sa décision dépasse les clivages, et il a raison. N'importe quel gouvernement de l'extrême gauche à l'extrême droite en aurait fait autant.
Ce grand emprunt a été imaginé par l'UMP principalement , cette conception a vu le jour en extrapolant l'emprunt Pinay cher à De Gaulle....La dette n'était que de 900 millions de francs soit 1/4 du budget...De plus les investissements consécutifs à cet emprunt étaient parfaitement établis ,tous animés par la volonté de produire français et surtout de devenir indépendant militairement....Nous sommes très loin de cela actuellement....Nos chercheurs ,les plus prolifiques sont partis et fuient la france, nos industries sont exangues et ne représentent plus que 15% alors qu'il y a 7 ans le % s'élevait à 22% ....Le déficit à l'exportation s'avère dorénavant gigantesque et en perpétuelle chute...
Seul le rêve peut encore exister..
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Message non lu par mps » 28 juin 2011, 11:48:00

Artisan, ce n'est pas parce que tu es imperméable à mes arguments que  je ne passe pas mon temps au contraire à essayer de t'ouvrir les yeux.

Prenons le CA d'une entreprise, devant des chiffres désatreux. Contrairement à ce que tu imagines, le CA ne va pas se contenter de lever les bras et de pleurer.
On va analyser les causes de la contreperformance : services commerciaux minables, production obsolète, trop dfe main d'oeuvre par défaut d'automatisation, peu importe.

On va alors examiner les investissements nécessaires pour redresser la barre, calculer l'espérance de succès, puis passer à l'acte, soit par une augmentation de capital, soit en entrant une dossier musclé auprès des banques.

Agir autrement, c'est la faillite à plus ou moins court terme.

C'est exactement ce qu'a fait le "grand emprunt".
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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Message non lu par Nombrilist » 28 juin 2011, 12:21:00

"Nos chercheurs ,les plus prolifiques sont partis et fuient la france"

ça c'est totalement faux. Ceux qui ne restent pas en France sont tout simplement ceux qui ne trouvent pas de travail en France. Que ce soit un emprunt ou pas, je suis pour l'utilisation qui est en faite.

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Message non lu par un artisan » 28 juin 2011, 13:04:00

mps a écrit :Artisan, ce n'est pas parce que tu es imperméable à mes arguments que  je ne passe pas mon temps au contraire à essayer de t'ouvrir les yeux.
Prenons le CA d'une entreprise, devant des chiffres désatreux. Contrairement à ce que tu imagines, le CA ne va pas se contenter de lever les bras et de pleurer.
On va analyser les causes de la contreperformance : services commerciaux minables, production obsolète, trop dfe main d'oeuvre par défaut d'automatisation, peu importe.

On va alors examiner les investissements nécessaires pour redresser la barre, calculer l'espérance de succès, puis passer à l'acte, soit par une augmentation de capital, soit en entrant une dossier musclé auprès des banques.

Agir autrement, c'est la faillite à plus ou moins court terme.

C'est exactement ce qu'a fait le "grand emprunt".
Ces affirmations pourraient s'avérer plausibles si le comparatif avec une entreprise en difficulté pouvait être envisagé...
Une société avec un endettement de 5 années de Ca est purement fermée depuis plusieurs années ,en france un endettement supérieur à 23 % engendre une liquidation pure et simple, et dans ce cas il s'agit d'un endettement supérieur à 500 % .....Personne ne prêterait quoique ce soit avec des chiffres pareils...
Deuxièmement , une société endettée et mise en redressement , se voit automatiquement imposé un gestionnaire venu d'ailleurs ,il s'avère totalement impossible que cela soit le même qui exerce les responsabilités...
N'ayant pas la science infuse , je ne connais pas le bénéfice qui pourrait éclore de cette emprunt ,par contre je n'ai aucune difficulté à chiffrer les inconvénients et la réalité actuelle
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Message non lu par politicien » 28 juin 2011, 13:09:00

Bonjour,

Je crois que vous avez déjà eu ce débat, et qu'un sujet a été lancé : Peut on comparer l'Etat et une entreprise ?

Là cela serait bien de rester sur le bilan du grand emprunt, car il y a des chiffres intéressant non ?


 
- 35 milliards d’euros au total sont engagés pour financer quatre grandes priorités : enseignement supérieur, recherche et formation (18,9 milliards d’euros) ; filières industrielles et PME (6,5 milliards) ; développement durable (5,1 milliards) ; numérique (4,5 milliards). Ces priorités sont elles-mêmes déclinées en 35 actions (Plateau de Saclay, véhicules du futur, ville de demain ou encore développement de réseau à très haut débit par exemple).
- 54 appels à projets ont été lancés , dont 34 sont déjà clos. Dans ce cadre, 1600 projets ont été reçus et 396 dossiers ont été sélectionnés. 
- 13 milliards d’euros ont effectivement été affectés à ce jour et près de 1700 entreprises ont déjà bénéficié de financement du grand emprunt. 
Moi j'ai une question simple, que peut on espérer à long terme avec ce genre d'investissement ?
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire » Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique

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