La campagne de sarko est bel et bien partie

Venez discuter de l'actualité politique.
Cobalt

Message non lu par Cobalt » 03 mai 2011, 14:26:00


 
Nicolas Sarkozy: «Nous devons nous poser la question de l'immigration légale»
Créé le 03.05.11 à 14h04 -- Mis à jour le 03.05.11 à 14h04



Nicolas Sarkozy installe le Conseil national du numérique à l'Elysée, le 27 avril 2011 Thibault Camus/AP/SIPA

IMMIGRATION - Le chef de l'Etat rejoint son ministre de l'Intérieur dans un entretien à paraître mercredi dans «l'Express»...
La question de l'immigration légale en France doit être posée, a indiqué Nicolas Sarkozy dans l’Express à paraître mercredi, donnant raison à son ministre de l'Intérieur Claude Guéant, qui a évoqué récemment la possibilité d'une baisse de celle-ci.

«Avec nos difficultés à fournir un travail à tous nos nationaux, et un chômage à 23% pour les étrangers non communautaires, nous devons nous poser la question de l'immigration légale: c'est du bon sens», déclare-t-il. Le chef de l'Etat fait valoir que la population active augmente de 110.000 personnes par an en France, «c'est-à-dire qu'avant de faire reculer le chômage d'une unité, il faut avoir déjà créé 110.000 emplois!». «Je ne dirais pas la même chose si je dirigeais l'Allemagne, où il y a 100.000 actifs de moins par an», ajoute-t-il dans l'interview.
«Accepter tout le monde, comme le disent les socialistes, non»
«Je n'ai jamais été pour l'immigration zéro, car les civilisations s'effondrent par la consanguinité et non par le melting pot. Mais nous devons adapter l'immigration économique à ces réalités et faire en sorte que notre formation professionnelle réponde aux besoins de notre économie», dit-il encore.

«Avec les perspectives démocratiques en Afrique du Nord, nous devons être prêts à former des étudiants, accueillir des hommes d'affaires; mais accepter tout le monde, comme le disent les socialistes français, non, c'est tout l'équilibre de notre système social qui serait mis en cause. Ces pays ont besoin de leurs élites pour se développer», illustre ainsi Nicolas Sarkozy.
«La question de la suspension provisoire de Schengen doit être posée»
Le chef de l’Etat appelle d'autre part une nouvelle fois à la réforme des accords de Shengen sur la libre circulation des personnes dans les pays européens qui les ont ratifiés, «aujourd'hui en bout de course». «Qui gère Schengen à Bruxelles? Personne. Qui évalue Schengen aux frontières? Personne. Qui évalue les bonnes pratiques dans Schengen? Personne», déclare-t-il.

Il indique que la France fera des propositions sur le sujet lors du conseil européen de juin à la lumière des tensions qui l'ont opposée récemment à l'Italie à propos de l'afflux de réfugiés tunisiens. «Si un pays européen ne peut garder ses frontières, la question de la suspension provisoire de Schengen doit être posée sans tabou», indique le président de la République.

Dans ce nouvel extrait d’interview publié par l’Express sur son site Internet, Nicolas Sarkozy réaffirme encore son opposition à l’intégration de la Turquie au sein de l’Union européenne, «un contresens historique et géographique», et sa volonté de privilégier les Balkans: «Ne laissons pas un Etat en partie musulman seul au coeur de l'Europe».

Avatar du membre
GIBET
Messages : 3256
Enregistré le : 02 mars 2009, 00:00:00
Localisation : Finistère

Message non lu par GIBET » 03 mai 2011, 14:28:00

Image La campagne de sarko est bel et bien partie
...dans le mur pour l'instant!!
GIBET
Le silence est un ami qui ne trahit jamais

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 03 mai 2011, 14:39:00

icon_biggrin

Avatar du membre
Adeline
Messages : 4085
Enregistré le : 14 févr. 2011, 00:00:00
Localisation : vendée

Message non lu par Adeline » 03 mai 2011, 15:07:00

Le sujet de l'immigration n'est pas nouveau. Ça fait 4 ans que ce sujet est évoqué, tu pensais qu'il allait renoncer un an avant la fin de son mandat ? icon_cheesygrin

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 03 mai 2011, 15:18:00

On peut se demander pourquoi,il s'en occupe seulement 1 an avant la présidentielle,il garde le meilleur pour la fin,certainement....

un artisan
Messages : 1612
Enregistré le : 11 avr. 2011, 00:00:00
Localisation : CALVADOS

Message non lu par un artisan » 03 mai 2011, 15:20:00

Ce rejet massif ,n'est pas le fruit de ses thèmes sur l'immigration. Les français manifestent deux priorités le pouvoir d'achat et l'assurance de l'emploi, il s'est evertué à détruire l'emploi et à augmenté les prix ,répondant en cela à la classe bling bling,des Bouygues ,Bolloré ,Dassault etc...Il est conduit vers la sortie et ce n'est que justice par la majorité issue du peuple....Tous ceux là souffrent dans leur chair et tirent les conclusions que son bilan est désastreux tout simplement...Il est sur qu'un Arnault perçoit cela différemment car passé en 4 ans de la 34 ème fortune mondiale à la quatième ,il ne peut que remercier Nabotléon...Ses dons à l'UMP s'avérent un placement judicieux.....
Démocratie :le pouvoir pour les poux de manger les lions Clémenceau

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 03 mai 2011, 15:26:00

Cela dit on peut se demander pourquoi les socialistes n'ont pas fait ce genre de proposition,à savoir réduire l'immigration légale,puisque c'est le voeu d'une partie des français,sans compter qu'il faut bien reconnaitre qu'il n'y a pas trop de travail en France.

Est ce que cela vous choque qu'un gouvernement veuille réduire l'immigration légale ? imaginons que ce ne soit pas sarko qui le propose ?

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 03 mai 2011, 15:30:00

Je rajoute que j'ai connu des amis qui avaient une affaire de nuit pour refaire la totalité de leur boite ils ont fait venir une vingtaine de marocain qu'ils ont dû loger dans des mobilums  mais qu'ils faisaient travailler bien plus que les heures légales et payé bien moins cher,est ce bien normal , ça ?

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 03 mai 2011, 16:44:00

 
Immigration : Ségolène Royal trouve le PS et la gauche "mal à l'aise"
LEMONDE.FR 








Ce n'est pas une rupture totale mais une petite musique différente : Ségolène Royal tient un discours plus ferme que celui du PS sur l'immigration. Interrogée sur France 5, dimanche 2 mai, sur la nécessité d'accueillir les migrants tunisiens en France, la candidate à la primaire socialiste répond : "Je ne le pense pas. Parce que c'est de l'immigration clandestine." Tout en se défendant de tenir "le même discours que la droite", elle affirme : "Le PS et la gauche sont souvent mal à l'aise avec un certain nombre de sujets." Elle dit à propos de l'immigration que "cette question doit impérativement être clarifiée et que le travail reste à faire". Et ajoute : "J'ai l'intention de le faire."


Ségolène Royal voudrait-elle donc, comme la droite, faire expulser les migrants tunisiens ? Interrogée sur ce point, la présidente de Poitou-Charentes s'en défend mais argumente : "Leur entrée sur le territoire français n'est pas légale. Le principe que l'Etat français doit affirmer, c'est qu'il n'a pas à accepter d'immigration illégale. Ils sont maintenant sur le territoire français et donc la solution ferme mais humaine de régler ce problème, c'est de les raccompagner dans la réinsertion dans ce pays."



Ségolène Royal tente de se montrer ferme, développant l'argument de la pression qu'exercerait la présence d'immigrés illégaux sur les salaires, tout en se défendant de tenir un discours de droite : "Pour les travailleurs populaires, pour les catégories populaires, j'ai un discours très clair : l'immigration clandestine, même si on aurait envie de faire plaisir à tout le monde et d'accueillir tout le monde, n'est pas possible parce que cela pèserait encore sur les conditions de travail et de vie des gens déjà les plus défavorisés de notre société."



"En revanche, contrairement à ce que ne fait pas la droite, on devrait avoir, y compris d'entreprise à entreprise – que fait le Medef, que font les organisations professionnelles, dans le bâtiment, dans la restauration ? – des actions de coopération intelligente et rapide", précise Ségolène Royal. Elle cite l'exemple de l'aide que pourraient apporter la France et l'Europe à une campagne pour favoriser la relance en Tunisie du tourisme, un des secteurs dans lesquels ce pays, comme l'Egypte, "a besoin de sa force de travail et de la compétence des jeunes", poursuit-elle.



DES DÉSACCORDS SUR SCHENGEN



Sur le fond, ce que propose Ségolène Royal est-il très différent de ce que prône le PS ? Dans "C Politique", elle maintient l'idée de régularisation "au cas par cas", défendu en 2007. Aujourd'hui, le PS propose comme critères "la durée de présence sur le territoire, le fait d'avoir un travail, la scolarisation des enfants et un casier judiciaire vierge". Ségolène Royal s'était déjà démarquée, mardi sur France Inter, en estimant envisageable le rétablissement temporaire de contrôles aux frontières, sur la base de l'article 2 des accords de Schengen. Au même moment, le message général au PS était plutôt de fustiger la "suspension" de l'accord sur la libre circulation en Europe, proposée par Nicolas Sarkozy. Motif : la supposée vague d'immigration consécutive aux révolutions arabes ne serait que très limitée.



A propos des migrants tunisiens, la secrétaire nationale à l'immigration au sein du Parti socialiste, Sandrine Mazetier, envisageait même d'améliorer leur accueil : "Il existe une directive européenne de protection temporaire, qui a été créée pendant la guerre des Balkans, et qui prévoit, dans des circonstances exceptionnelles, un accueil solidaire au sein de l'UE de populations fuyant des troubles. Cet accueil est alors mutualisé, et temporaire. On examine ensuite les situations des personnes et on organise leur retour si possible. Nous proposons simplement d'appliquer cette directive."



Sur Schengen, Benoît Hamon, porte-parole, avait nié des divergences entre le parti PS et Ségolène Royal, lors de son point presse hebdomadaire, selon L'Express.fr. Sans s'opposer frontalement au parti, Ségolène Royal semble pourtant clairement tenter de créer un nouveau clivage autour de ses positions, comme elle l'avait fait dans le passé. C'est d'ailleurs elle-même qui raconte ces épisodes à son avantage, dans "C Politique" : "La gauche et le PS étaient mal à l'aise avec la question de l'autorité, mal à l'aise avec la question de la nation. Je me souviens de la première fois où j'ai parlé de nation, je me suis fait dire que j'étais pétainiste." Elle cite également le cas de la "valeur travail".

"Aujourd'hui, le temps fait son chemin puisque ces valeurs se retrouvent dans le projet du parti", se félicite Ségolène Royal. Distancée dans les sondages, la présidente de Poitou-Charentes peut-elle compter sur son discours sur l'immigration pour contribuer à refaire son retard ? La réponse tient en partie à l'attitude des autres socialistes, qui n'ont pour l'instant pas réagi.


Alexandre Piquard
On est bien obliger de reconnaitre que c'est marine qui fixe le calendrier,il aura fallu qu'on dise dans les sondages qu'elle pouvait être au premier tour pour que finalement on tienne compte de ce que pense 20% de français.

Avatar du membre
GIBET
Messages : 3256
Enregistré le : 02 mars 2009, 00:00:00
Localisation : Finistère

Message non lu par GIBET » 03 mai 2011, 19:57:00

Cobalt a écrit : Cela dit on peut se demander pourquoi les socialistes n'ont pas fait ce genre de proposition,à savoir réduire l'immigration légale,puisque c'est le voeu d'une partie des français,sans compter qu'il faut bien reconnaitre qu'il n'y a pas trop de travail en France.

Est ce que cela vous choque qu'un gouvernement veuille réduire l'immigration légale ? imaginons que ce ne soit pas sarko qui le propose ?
Peut-être parce que l'immigration rapporte plus qu'elle ne coute. L'université de Lille à démontré que le rendement de l'immigration c'est au bas mots +12 milliards d'euros ...contrairement au déficit de 60 milliards annoncés par MLP.
Mais je suis toujours surpris que l'on fasse de la politique avec ses sentiments plutôt qu'avec sa raison, dans certains domaines.
Limiter l'immigration illégale me parait normal . Réduire l'immigration légale est une anomalie. Si le droit existe c'est pour une raison!
GIBET
Le silence est un ami qui ne trahit jamais

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 03 mai 2011, 20:03:00

Peut être mais Ségolène ne le voit plus comme ça ?

Emmanuel
Messages : 968
Enregistré le : 09 févr. 2011, 00:00:00

Message non lu par Emmanuel » 04 mai 2011, 11:23:00

Message supprimé
Modifié en dernier par Emmanuel le 09 juil. 2014, 20:46:24, modifié 1 fois.

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 04 mai 2011, 11:36:00

Oui,mais en même temps il y a 20% de votant FN pour qui l'immigration est un sujet de préoccupation et ces 20% pensent que cela a des répercutions sur le chômage,alors que faire ? en parler c'est donner raison à marine ,ne pas en parler c'est considérer 20% de ces gens comme des quantités négligeables,on se demande vraiment comment faire pour bien faire.

Avatar du membre
politicien
Site Admin
Messages : 34347
Enregistré le : 30 août 2008, 00:00:00
Compte Twitter : @LActuPolitique

Message non lu par politicien » 04 mai 2011, 12:17:00

Bonjour,

Voici un article intéressant du Jdd, qui ne parle pas que de l'immigration :

Dans un long entretien à paraître dans L'Express mercredi, à la veille du quatrième anniversaire de son élection, Nicolas Sarkozy est revenu sur les grands sujets d'actualité, son bilan à l'Elysée et son avenir politique.


En route pour 2012? La prochaine élection présidentielle? Bien sûr que Nicolas Sarkozy y pense. "Votre candidature pour un second mandat est-elle un secret de Polichinelle, comme l'a dit Alain Juppé?", lui demandent les trois intervieweurs de L'Express. Le président de la République évite la question dans un premier temps, affirmant que son ministre des Affaires étrangères est "un homme crédible qui dit des choses justes". Puis rappelle que sa fonction ne lui autorise pas à faire "des calculs si loin d'une échéance qui n'est pas encore dans la tête des Français". Interrogé sur le moment de l'annonce de son éventuelle candidature, le chef de l'Etat répond qu'il "faudra laisser aux Français un temps suffisant pour faire leur choix". En parallèle de l'interview du chef de l'Etat, longue d'une quinzaine de pages, L'Express publie, en partenariat avec France Inter et Orange, son baromètre mensuel réalisé par BVA. Nicolas Sarkozy y perd un point de popularité en avril par rapport à mars, à 31%; François Fillon reculant pour sa part de deux points à 49%. Mais cette impopularité dans les études d'opinion ne semble pas inquiéter le président. "Je n'ai pas le loisir de penser à mon lien personnel [avec les Français]. Je suis en questionnement perpétuel sur ce que je fais, je ne m'interroge pas sur mon image", a-t-il argué avant de lancer: "Président de la République, cela s'apprend à chaque minute".  Sarkozy défend son bilan Nicolas Sarkozy s'est livré à une longue plaidoirie en faveur de son bilan politique. "Avec le Premier ministre François Fillon, nous n'avons reculé sur aucune réforme difficile : service minimum, autonomie des universités, retraites", assure-t-il. A l'opposition qui lui reproche ses nombreux reniements, sur la taxe carbone, le bouclier fiscal ou le pouvoir d'achat, le chef de l'Etat rétorque être "parvenu pour une large part" à tenir ses engagements de campagne, même si la crise "a rendu les choses plus difficiles". Si certains ministres ont émis des doutes sur les réductions d'effectifs dans la fonction publique, Nicolas Sarkozy a affirme qu'il faudrait "poursuivre cette politique" au nom de la réduction des déficits publics : "ce n'est pas de l'austérité, c'est de la raison". En réponse aux critiques de la gauche et des centristes sur "l'injustice" de sa politique fiscale, le chef de l'Etat se refuse à "culpabiliser" sur ce thème. Avec la réforme à venir, "nous serons le pays d'Europe où la redistribution est la plus forte", a-t-il lancé.  Les qualités de DSK, les défauts d'Hollande Sans discourir sur le contexte politique français, Nicolas Sarkozy évoque, parfois à demi-mots, les figures de l'opposition. Dans une question sur le Fonds monétaire international, il glisse ainsi que Dominique Strauss-Kahn est "un homme de qualité". "Je me réjouis toujours de voir un Français à la tête d'institutions internationales", a-t-il ajouté. Alors que ses intervieweurs évoquent l'image du "président normal" défendu par François Hollande, le chef de l'Etat se montre plus rude envers le président du conseil général de Corrèze. "J'imagine que François Hollande a voulu être désagréable. C'est son droit. C'est le mien d'essayer d'élever le débat. Il y a tant de gens pour l'abaisser".  La prime de 1.000 euros relevée de 200 euros La prime que devront accorder à leurs salariés les grandes entreprises qui versent des dividendes en hausse à leurs actionnaires sera exonérée de charges sociales jusqu'à 1.200 euros, indique Nicolas Sarkozy. Ce plafond d'exonération des charges, exception faite du forfait social et de la Contribution sociale généralisée (CSG), n'avait pas encore été tranché. Malgré les critiques de la gauche, du patronat et des syndicats, le chef de l'Etat réaffirme qu'il ne "cèdera pas" sur le principe de cette prime "parce que c'est une question de justice". Une incohérence s'est toutefois glissée dans l'interview de L'Express. "Connaissez-vous beaucoup d'entreprises qui ont réalisé en 2010 moins de bénéfices qu'en 2009 et 2008?", s'interroge le président. Or, le versement de la prime est réservé, dans le projet du gouvernement, aux sociétés dont les dividendes, et non pas les bénéfices, augmentent.  Une immigration légale assumée Nicolas Sarkozy estime que se "poser la question de l'immigration légale" face au niveau élevé du chômage relève "du bon sens", en commentant l'objectif controversé du ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, de faire baisser cette immigration. "Avec nos difficultés à fournir un travail à tous nos nationaux, et un chômage à 23% pour les étrangers non communautaires, nous devons nous poser la question de l'immigration légale: c'est du bon sens", juge le président. Concernant la polémique suscitée par le souhait français de suspendre l'espace Schengen, Nicolas Sarkozy tente de s'expliquer : "Je crois en Schengen, mais le système doit évoluer, il est aujourd'hui en bout de course". Et d'ajouter que Paris fera des propositions au Conseil européen de juin. Nicolas Sarkozy, qui a très longtemps vanté l'immigration "choisie", prend toutefois le soin d'assurer qu'il n'a "jamais été pour l'immigration zéro, car les civilisations s'effondrent par la consanguinité et non par le melting pot". "Mais nous devons adapter l'immigration économique à ces réalités et faire en sorte que notre formation professionnelle réponde aux besoins de notre économie", conclu-t-il.  Le "tournant" diplomatique de la France Une grande part de l'entretien de L'Express évoque la situation internationale. A un an de la présidentielle, Nicolas Sarkozy défend le "tournant" diplomatique opéré par la France pour soutenir le "printemps" des peuples arabes, notamment en Libye. Il revendique notamment une "rupture" après le soulèvement tunisien. "Ce qui s'est passé en Tunisie nous a obligés à réfléchir, de même pour l'Egypte", explique-t-il. Et d'insister: "Quand les peuples demandent leur liberté, la France sera à leurs côtés". Un mois et demi après le début des frappes aériennes contre le régime du colonel Kadhafi, il juge aussi que la situation "s'améliore" en Libye sur le plan militaire et annonce sa volonté d'organiser "une grande conférence des amis de la Libye pour construire l'avenir de ce pays". Au sujet de la Syrie, le chef de l'Etat condamne une nouvelle fois la répression "inacceptable" des manifestations par le pouvoir. S'il ne regrette pas d'avoir tendu la main en 2008 au président Bachar al-Assad, Nicolas Sarkozy assure que la France souhaitait les "sanctions les plus sévères" contre son régime. Autre annonce forte, le président laisse entendre que la France pourrait reconnaître l'Etat palestinien à l'automne... à condition de relancer le processus de paix d'ici là.  Alors que l'entretien a été réalisé vendredi dernier, L'Express a rappelé lundi l'Elysée pour ajouter la réaction du chef de l'Etat à la mort d'Oussama Ben Laden. Nicolas Sarkozy s'est montré plutôt succinct, jugeant que l'avènement de la démocratie dans les pays arabes constituait "la meilleure réponse" à apporter au terrorisme     
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire » Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique

Avatar du membre
wesker
Messages : 32008
Enregistré le : 18 mai 2009, 00:00:00
Localisation : Proche de celles et ceux qui vivent dans le pays réel

Message non lu par wesker » 04 mai 2011, 13:22:00

En réalité, je me suis intérrogé sur le fait de savoir si la campagne de Sarkozy s'était vraiment arrêté au lendemain de son élection ? Son agitation, des promesses (notations des ministres, gouvernement resseré, République exemplaire, encouragement du travail....), ses caprices et ses déclarations sans lendemain (prime de 1000€, peines planchers, subprimes...) font de lui un candidat éternellement en campagne plutôt qu'un Président sachant prendre de la hauteur et exposer calmement les orientations qu'il s'engage à mettre en oeuvre pour le pays !

Répondre

Retourner vers « L'actualité politique »

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré