Les dégats diplomatiques de sarkosy !
"On ne s’improvise pas diplomate"
| 22.02.11 | 12h03 • Mis à jour le 22.02.11 | 12h35
Un groupe de diplomates français de générations différentes, certains actifs, d'autres à la retraite, et d'obédiences politiques variées, a décidé de livrer son analyse critique de la politique extérieure de la France sous Nicolas Sarkozy. En choisissant l'anonymat, ils ont imité le groupe Surcouf émanant des milieux militaires, dénonçant lui aussi certains choix du chef de l'Etat. Le pseudonyme collectif qu'ils ont choisi est "Marly" – du nom du café où ils se sont réunis la première fois. Ceci est leur premier texte public.
La manœuvre ne trompe plus personne : quand les événements sont contrariants pour les mises en scène présidentielles, les corps d'Etat sont alors désignés comme responsables.
Or, en matière diplomatique, que de contrariétés pour les autorités politiques ! A l'encontre des annonces claironnées depuis trois ans, l'Europe est impuissante, l'Afrique nous échappe, la Méditerranée nous boude, la Chine nous a domptés et Washington nous ignore ! Dans le même temps, nos avions Rafale et notre industrie nucléaire, loin des triomphes annoncés, restent sur l'étagère. Plus grave, la voix de la France a disparu dans le monde. Notre suivisme à l'égard des Etats-Unis déroute beaucoup de nos partenaires.
Pendant la guerre froide, nous étions dans le camp occidental, mais nous pesions sur la position des deux camps par une attitude originale. Aujourd'hui, ralliés aux Etats-Unis comme l'a manifesté notre retour dans l'OTAN, nous n'intéressons plus grand monde car nous avons perdu notre visibilité et notre capacité de manœuvre diplomatique. Cette perte d'influence n'est pas imputable aux diplomates mais aux options choisies par les politiques.
Il est clair que le président n'apprécie guère les administrations de l'Etat qu'il accable d'un mépris ostensible et qu'il cherche à rendre responsables des déboires de sa politique. C'est ainsi que les diplomates sont désignés comme responsables des déconvenues de notre politique extérieure. Ils récusent le procès qui leur est fait. La politique suivie à l'égard de la Tunisie ou de l'Egypte a été définie à la présidence de la République sans tenir compte des analyses de nos ambassades. C'est elle qui a choisi MM. Ben Ali et Moubarak comme "piliers sud" de la Méditerranée.
Un WikiLeaks à la française permettrait de vérifier que les diplomates français ont rédigé, comme leurs collègues américains, des textes aussi critiques que sans concessions. Or, à l'écoute des diplomates, bien des erreurs auraient pu être évitées, imputables à l'amateurisme, à l'impulsivité et aux préoccupations médiatiques à court terme.
Impulsivité ? L'Union pour la Méditerranée, lancée sans préparation malgré les mises en garde du Quai d'Orsay qui souhaitait modifier l'objectif et la méthode, est sinistrée.
Amateurisme ? En confiant au ministère de l'écologie la préparation de la conférence de Copenhague sur le changement climatique, nous avons abouti à l'impuissance de la France et de l'Europe et à un échec cuisant.
Préoccupations médiatiques ? La tension actuelle avec le Mexique résulte de l'exposition publique d'un dossier qui, par sa nature, devait être traité dans la discrétion.
Manque de cohérence ? Notre politique au Moyen-Orient est devenue illisible, s'enferre dans des impasses et renforce les cartes de la Syrie. Dans le même temps, nos priorités évidentes sont délaissées. Il en est ainsi de l'Afrique francophone, négligée politiquement et désormais sevrée de toute aide bilatérale.
Notre politique étrangère est placée sous le signe de l'improvisation et d'impulsions successives, qui s'expliquent souvent par des considérations de politique intérieure. Qu'on ne s'étonne pas de nos échecs. Nous sommes à l'heure où des préfets se piquent de diplomatie, où les "plumes" conçoivent de grands desseins, où les réseaux représentant des intérêts privés et les visiteurs du soir sont omniprésents et écoutés.
Il n'est que temps de réagir. Nous devons retrouver une politique étrangère fondée sur la cohérence, l'efficacité et la discrétion.
Les diplomates français n'ont qu'un souhait : être au service d'une politique réfléchie et stable. Au-delà des grandes enceintes du G8 et du G20 où se brouillent les messages, il y a lieu de préciser nos objectifs sur des questions essentielles telles que le contenu et les frontières de l'Europe de demain, la politique à l'égard d'un monde arabe en révolte, nos objectifs en Afghanistan, notre politique africaine, notre type de partenariat avec la Russie.
Les diplomates appellent de leurs vœux une telle réflexion de fond à laquelle ils sauront apporter en toute loyauté leur expertise. Ils souhaitent aussi que notre diplomatie puisse à nouveau s'appuyer sur certaines valeurs (solidarité, démocratie, respect des cultures) bien souvent délaissées au profit d'un coup par coup sans vision.
Enfin, pour reprendre l'avertissement d'Alain Juppé et d'Hubert Védrine publié le 7 juillet 2010 dans Le Monde "l'instrument [diplomatique] est sur le point d'être cassé". Il est clair que sa sauvegarde est essentielle à l'efficacité de notre politique étrangère.
Je pense que c'est encore bien pire que ce que l'on pense et à tous les niveaux,je comprends mieux la presse qui se déchaîne contre lui en toute circonstance.
| 22.02.11 | 12h03 • Mis à jour le 22.02.11 | 12h35
Un groupe de diplomates français de générations différentes, certains actifs, d'autres à la retraite, et d'obédiences politiques variées, a décidé de livrer son analyse critique de la politique extérieure de la France sous Nicolas Sarkozy. En choisissant l'anonymat, ils ont imité le groupe Surcouf émanant des milieux militaires, dénonçant lui aussi certains choix du chef de l'Etat. Le pseudonyme collectif qu'ils ont choisi est "Marly" – du nom du café où ils se sont réunis la première fois. Ceci est leur premier texte public.
La manœuvre ne trompe plus personne : quand les événements sont contrariants pour les mises en scène présidentielles, les corps d'Etat sont alors désignés comme responsables.
Or, en matière diplomatique, que de contrariétés pour les autorités politiques ! A l'encontre des annonces claironnées depuis trois ans, l'Europe est impuissante, l'Afrique nous échappe, la Méditerranée nous boude, la Chine nous a domptés et Washington nous ignore ! Dans le même temps, nos avions Rafale et notre industrie nucléaire, loin des triomphes annoncés, restent sur l'étagère. Plus grave, la voix de la France a disparu dans le monde. Notre suivisme à l'égard des Etats-Unis déroute beaucoup de nos partenaires.
Pendant la guerre froide, nous étions dans le camp occidental, mais nous pesions sur la position des deux camps par une attitude originale. Aujourd'hui, ralliés aux Etats-Unis comme l'a manifesté notre retour dans l'OTAN, nous n'intéressons plus grand monde car nous avons perdu notre visibilité et notre capacité de manœuvre diplomatique. Cette perte d'influence n'est pas imputable aux diplomates mais aux options choisies par les politiques.
Il est clair que le président n'apprécie guère les administrations de l'Etat qu'il accable d'un mépris ostensible et qu'il cherche à rendre responsables des déboires de sa politique. C'est ainsi que les diplomates sont désignés comme responsables des déconvenues de notre politique extérieure. Ils récusent le procès qui leur est fait. La politique suivie à l'égard de la Tunisie ou de l'Egypte a été définie à la présidence de la République sans tenir compte des analyses de nos ambassades. C'est elle qui a choisi MM. Ben Ali et Moubarak comme "piliers sud" de la Méditerranée.
Un WikiLeaks à la française permettrait de vérifier que les diplomates français ont rédigé, comme leurs collègues américains, des textes aussi critiques que sans concessions. Or, à l'écoute des diplomates, bien des erreurs auraient pu être évitées, imputables à l'amateurisme, à l'impulsivité et aux préoccupations médiatiques à court terme.
Impulsivité ? L'Union pour la Méditerranée, lancée sans préparation malgré les mises en garde du Quai d'Orsay qui souhaitait modifier l'objectif et la méthode, est sinistrée.
Amateurisme ? En confiant au ministère de l'écologie la préparation de la conférence de Copenhague sur le changement climatique, nous avons abouti à l'impuissance de la France et de l'Europe et à un échec cuisant.
Préoccupations médiatiques ? La tension actuelle avec le Mexique résulte de l'exposition publique d'un dossier qui, par sa nature, devait être traité dans la discrétion.
Manque de cohérence ? Notre politique au Moyen-Orient est devenue illisible, s'enferre dans des impasses et renforce les cartes de la Syrie. Dans le même temps, nos priorités évidentes sont délaissées. Il en est ainsi de l'Afrique francophone, négligée politiquement et désormais sevrée de toute aide bilatérale.
Notre politique étrangère est placée sous le signe de l'improvisation et d'impulsions successives, qui s'expliquent souvent par des considérations de politique intérieure. Qu'on ne s'étonne pas de nos échecs. Nous sommes à l'heure où des préfets se piquent de diplomatie, où les "plumes" conçoivent de grands desseins, où les réseaux représentant des intérêts privés et les visiteurs du soir sont omniprésents et écoutés.
Il n'est que temps de réagir. Nous devons retrouver une politique étrangère fondée sur la cohérence, l'efficacité et la discrétion.
Les diplomates français n'ont qu'un souhait : être au service d'une politique réfléchie et stable. Au-delà des grandes enceintes du G8 et du G20 où se brouillent les messages, il y a lieu de préciser nos objectifs sur des questions essentielles telles que le contenu et les frontières de l'Europe de demain, la politique à l'égard d'un monde arabe en révolte, nos objectifs en Afghanistan, notre politique africaine, notre type de partenariat avec la Russie.
Les diplomates appellent de leurs vœux une telle réflexion de fond à laquelle ils sauront apporter en toute loyauté leur expertise. Ils souhaitent aussi que notre diplomatie puisse à nouveau s'appuyer sur certaines valeurs (solidarité, démocratie, respect des cultures) bien souvent délaissées au profit d'un coup par coup sans vision.
Enfin, pour reprendre l'avertissement d'Alain Juppé et d'Hubert Védrine publié le 7 juillet 2010 dans Le Monde "l'instrument [diplomatique] est sur le point d'être cassé". Il est clair que sa sauvegarde est essentielle à l'efficacité de notre politique étrangère.
Je pense que c'est encore bien pire que ce que l'on pense et à tous les niveaux,je comprends mieux la presse qui se déchaîne contre lui en toute circonstance.
Hervé Gattegno, rédacteur en chef au "Point", intervient sur les ondes de RMC du lundi au vendredi à 7 h 50 pour sa chronique politique "Le parti pris".
C'est Christine Lagarde et non Michèle Alliot-Marie qui conduit aujourd'hui la première visite officielle française en Tunisie depuis la chute de Ben Ali. Au-delà du discrédit personnel de la ministre, vous y voyez le symbole d'une politique étrangère qui a perdu la tête. C'est votre parti pris.
Disons que si on envoie la ministre de l'Économie, c'est peut-être parce que notre politique étrangère est en quasi-faillite. Tout le monde sait que la France a trop tardé à soutenir la révolte tunisienne, et depuis, les bévues s'accumulent : avec les explications peu convaincantes de MAM sur ses vacances, puis avec le long silence sur l'Égypte, le retard à l'allumage sur la situation en Libye. Et maintenant l'incident navrant qui a opposé notre ambassadeur à Tunis à des journalistes, qu'il a traités avec beaucoup de mépris pour quelqu'un dont la mission consiste justement à rétablir la confiance envers la France.
Cet ambassadeur, Boris Boillon, c'est un protégé de Nicolas Sarkozy. Vous allez dire que c'est la faute du président ?
Peut-être pas sa faute, mais sa responsabilité. C'était en effet un conseiller de l'Élysée, il a un style qui plaît à Nicolas Sarkozy - très série télé américaine : lunettes noires, allure sportive, ambition assumée. Il est jeune et prometteur, mais là, il est sûr que si on ne venait pas de virer le précédent ambassadeur et si sa ministre de tutelle avait encore un peu d'autorité, il n'aurait pas fait long feu à Tunis. Au lieu de cela, Boris Boillon est devenu une star d'Internet, puisque sa photo en maillot de bain est un must depuis que Marine Le Pen a décidé d'en faire une affaire. Elle exagère, bien sûr - c'est infiniment moins grave que son dérapage. Mais ce qui frappe, c'est que cet ambassadeur en petite tenue est en réalité le représentant parfait d'une diplomatie arrogante mais... en slip ! Au moment où Nicolas Sarkozy préside le G20, c'est une image qui tombe mal.
Est-ce que vous voulez dire que les difficultés de la France au Maghreb peuvent lui faire perdre de l'influence sur la scène mondiale ?
C'est évident, d'autant que notre panne diplomatique se mesure bien au-delà du Maghreb : à tout le continent africain d'abord - Nicolas Sarkozy a lancé en décembre un ultimatum à Laurent Gbagbo pour qu'il renonce au pouvoir en Côte d'Ivoire. Il y est toujours... On l'a vu aussi avec le Mexique, qui n'a pas digéré les appréciations venues de Paris sur l'affaire Florence Cassez. En même temps, nos relations très proches, presque intimes, avec des pays comme le Qatar, le Maroc ou le Gabon (le président Ali Bongo a été reçu hier à l'Élysée), ou nos rapports très complaisants avec la Chine et la Russie, posent des questions pour l'avenir. Si ces régimes-là tombent un jour - quand ils tomberont -, on pourra difficilement redire qu'on ne savait pas qu'ils n'étaient pas des modèles de démocratie...
Si vous deviez dresser un bilan de la politique étrangère de Nicolas Sarkozy, il serait entièrement négatif ?
Pas du tout. Il ne faut pas oublier sa gestion de la crise en Géorgie, quand il présidait l'Union européenne, ni son rôle moteur dans la création du G20. Sur la Tunisie, il faut être honnête : il n'a pas été moins clairvoyant que Chirac - ni plus aveugle que Mitterrand face à la réunification allemande. Ce qui est gênant, c'est l'impression d'ensemble d'une diplomatie surtout vouée à des objectifs commerciaux : vendre des avions et des centrales nucléaires. Et puisque les affaires étrangères constituent traditionnellement le "domaine réservé" du président, disons qu'on peut reprocher à Nicolas Sarkozy de se montrer, avec les régimes autoritaires, un peu trop réservé.
C'est Christine Lagarde et non Michèle Alliot-Marie qui conduit aujourd'hui la première visite officielle française en Tunisie depuis la chute de Ben Ali. Au-delà du discrédit personnel de la ministre, vous y voyez le symbole d'une politique étrangère qui a perdu la tête. C'est votre parti pris.
Disons que si on envoie la ministre de l'Économie, c'est peut-être parce que notre politique étrangère est en quasi-faillite. Tout le monde sait que la France a trop tardé à soutenir la révolte tunisienne, et depuis, les bévues s'accumulent : avec les explications peu convaincantes de MAM sur ses vacances, puis avec le long silence sur l'Égypte, le retard à l'allumage sur la situation en Libye. Et maintenant l'incident navrant qui a opposé notre ambassadeur à Tunis à des journalistes, qu'il a traités avec beaucoup de mépris pour quelqu'un dont la mission consiste justement à rétablir la confiance envers la France.
Cet ambassadeur, Boris Boillon, c'est un protégé de Nicolas Sarkozy. Vous allez dire que c'est la faute du président ?
Peut-être pas sa faute, mais sa responsabilité. C'était en effet un conseiller de l'Élysée, il a un style qui plaît à Nicolas Sarkozy - très série télé américaine : lunettes noires, allure sportive, ambition assumée. Il est jeune et prometteur, mais là, il est sûr que si on ne venait pas de virer le précédent ambassadeur et si sa ministre de tutelle avait encore un peu d'autorité, il n'aurait pas fait long feu à Tunis. Au lieu de cela, Boris Boillon est devenu une star d'Internet, puisque sa photo en maillot de bain est un must depuis que Marine Le Pen a décidé d'en faire une affaire. Elle exagère, bien sûr - c'est infiniment moins grave que son dérapage. Mais ce qui frappe, c'est que cet ambassadeur en petite tenue est en réalité le représentant parfait d'une diplomatie arrogante mais... en slip ! Au moment où Nicolas Sarkozy préside le G20, c'est une image qui tombe mal.
Est-ce que vous voulez dire que les difficultés de la France au Maghreb peuvent lui faire perdre de l'influence sur la scène mondiale ?
C'est évident, d'autant que notre panne diplomatique se mesure bien au-delà du Maghreb : à tout le continent africain d'abord - Nicolas Sarkozy a lancé en décembre un ultimatum à Laurent Gbagbo pour qu'il renonce au pouvoir en Côte d'Ivoire. Il y est toujours... On l'a vu aussi avec le Mexique, qui n'a pas digéré les appréciations venues de Paris sur l'affaire Florence Cassez. En même temps, nos relations très proches, presque intimes, avec des pays comme le Qatar, le Maroc ou le Gabon (le président Ali Bongo a été reçu hier à l'Élysée), ou nos rapports très complaisants avec la Chine et la Russie, posent des questions pour l'avenir. Si ces régimes-là tombent un jour - quand ils tomberont -, on pourra difficilement redire qu'on ne savait pas qu'ils n'étaient pas des modèles de démocratie...
Si vous deviez dresser un bilan de la politique étrangère de Nicolas Sarkozy, il serait entièrement négatif ?
Pas du tout. Il ne faut pas oublier sa gestion de la crise en Géorgie, quand il présidait l'Union européenne, ni son rôle moteur dans la création du G20. Sur la Tunisie, il faut être honnête : il n'a pas été moins clairvoyant que Chirac - ni plus aveugle que Mitterrand face à la réunification allemande. Ce qui est gênant, c'est l'impression d'ensemble d'une diplomatie surtout vouée à des objectifs commerciaux : vendre des avions et des centrales nucléaires. Et puisque les affaires étrangères constituent traditionnellement le "domaine réservé" du président, disons qu'on peut reprocher à Nicolas Sarkozy de se montrer, avec les régimes autoritaires, un peu trop réservé.
- pwalagratter
- Messages : 1901
- Enregistré le : 06 avr. 2010, 00:00:00
Les dégats diplomatiques de sarkozy ! (suite)
Quelle partie de la société française il ne s'est pas encore mis à dos ?
Finalement il restera dans l'histoire comme le président avec qui, tout aura vraiment été possible.
Y compris que des militaires et maintenant des diplomates se révoltent et dénoncent le vrai responsable du bordel qui de national a débordé sur l'international.
Finalement il restera dans l'histoire comme le président avec qui, tout aura vraiment été possible.
Y compris que des militaires et maintenant des diplomates se révoltent et dénoncent le vrai responsable du bordel qui de national a débordé sur l'international.
- sarkonaute
- Messages : 1388
- Enregistré le : 14 mars 2010, 00:00:00
- politicien
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- Enregistré le : 30 août 2008, 00:00:00
- Compte Twitter : @LActuPolitique
Bonjour,
Arrête un peu sarkonaute, tout a été supprimé, car vous avez tous dérapé, alors arrêtons de critiquer la modération surtout lorsqu'on participe au débat et qu'on est soit hors sujet ou on met soit des petites phrases, et tu étais dedans sarkonaute.
Fin de la parenthèse et retour au sujet.
Arrête un peu sarkonaute, tout a été supprimé, car vous avez tous dérapé, alors arrêtons de critiquer la modération surtout lorsqu'on participe au débat et qu'on est soit hors sujet ou on met soit des petites phrases, et tu étais dedans sarkonaute.
Fin de la parenthèse et retour au sujet.
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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- El Fredo
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- Enregistré le : 17 févr. 2010, 00:00:00
- Parti Politique : En Marche (EM)
- Localisation : Roazhon
- Contact :
Je confirme, c'est beaucoup plus lisible. Merci pour le coup de Kärcher politicien ! icon_mrgreen
La diplomatie française est effectivement complètement discréditée, et notamment dans les pays Arabe. Le récent épisode Boris Boillon en est le dernier symptôme. Le gaillard, dont la clairvoyance n'est pas la moindre des qualités, s'était piqué d'un éloge à Kadhafi pas plus tard qu'il y a trois mois :
http://www.lepost.fr/article/2011/02/21 ... boy-ambass…
Il a même avoué, avec une certaine fierté, que le Grand Leader l'appelait "fils". Inutile de dire que les tunisiens apprécient :
http://www.facebook.com/abouayyoub?sk=wall
La diplomatie française est effectivement complètement discréditée, et notamment dans les pays Arabe. Le récent épisode Boris Boillon en est le dernier symptôme. Le gaillard, dont la clairvoyance n'est pas la moindre des qualités, s'était piqué d'un éloge à Kadhafi pas plus tard qu'il y a trois mois :
http://www.lepost.fr/article/2011/02/21 ... boy-ambass…
Il a même avoué, avec une certaine fierté, que le Grand Leader l'appelait "fils". Inutile de dire que les tunisiens apprécient :
http://www.facebook.com/abouayyoub?sk=wall
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.
C'est ce que l'on appelle de la clairvoyance. Encore un jeune qui a de l'avenir. Cela étant, n'accablons pas les diplomates, ils ne sont que le relais du pouvoir. il a fait du zèle ... (on aime beaucoup s'agiter dans les hautes sphères).
Attendons la suite ....
Ps: Merci pour ce coup de gomme Politicien, car même si j'ai contribué a son pourrissage, il s'agissait d'une réaction épidermique, je n'en suis pas à l'origine et j'apprécie la nouvelle visibilité donnée à ce sujet.
Attendons la suite ....
Ps: Merci pour ce coup de gomme Politicien, car même si j'ai contribué a son pourrissage, il s'agissait d'une réaction épidermique, je n'en suis pas à l'origine et j'apprécie la nouvelle visibilité donnée à ce sujet.
Les mésaventures de Boris Boillon ne sont que le dernier avatar du discrédit croissant de la diplomatie française. En fait, Sarkozy pratique la diplomatie comme il pratique la politique intérieure française : avec des effets de manche, destinés à faire croire qu'il agit, alors qu'en fait, il n'en est rien. Le problème, c'est qu'en agissant de la sorte sur la scène internationale, il discrédite chaque jour un peu plus la France aux yeux de nombreux autres pays du monde.
Beaucoup de diplomates français ont le spleen et en ont marre de la façon de faire de la clique sarkozyste. Ils ont raison de gueuler. Bien sûr, les groupies du Leader Adoré hurleront à la réaction corporatiste. Sauf que la diplomatie ne s'improvise pas. C'est un métier. Et ceux dont c'est le métier ont raison de dénoncer les dérives actuelles.
Rappelons-nous ce temps lointain où de Gaulle était président et où la France était influente et appréciée dans de nombreux pays du monde...
Beaucoup de diplomates français ont le spleen et en ont marre de la façon de faire de la clique sarkozyste. Ils ont raison de gueuler. Bien sûr, les groupies du Leader Adoré hurleront à la réaction corporatiste. Sauf que la diplomatie ne s'improvise pas. C'est un métier. Et ceux dont c'est le métier ont raison de dénoncer les dérives actuelles.
Rappelons-nous ce temps lointain où de Gaulle était président et où la France était influente et appréciée dans de nombreux pays du monde...
Alors ne dis rien .... icon_biggrin
Que veux tu ... l'incompétence d'un mégalo se mesure au fur et a mesure et tous les gogos qui soutiennent notre number one se posent des questions. Certains sont déjà partis, d'autres font leurs valises, mais il en restera pour soutenir ce régime qui se voulait porteur de message de renaissance et qui n'aura été qu'une accumulation rare de bévues retentissantes.
hélas ... le pire reste à venir car je te parie que l'on verra le discours de l'ump faire de la surenchère sur celui du FN. Cela aura un avantage : clarifier la situation et finalement ... comme dans tout scénario crédible, les bons gagneront à la fin .... icon_biggrin
Que veux tu ... l'incompétence d'un mégalo se mesure au fur et a mesure et tous les gogos qui soutiennent notre number one se posent des questions. Certains sont déjà partis, d'autres font leurs valises, mais il en restera pour soutenir ce régime qui se voulait porteur de message de renaissance et qui n'aura été qu'une accumulation rare de bévues retentissantes.
hélas ... le pire reste à venir car je te parie que l'on verra le discours de l'ump faire de la surenchère sur celui du FN. Cela aura un avantage : clarifier la situation et finalement ... comme dans tout scénario crédible, les bons gagneront à la fin .... icon_biggrin
Sont visés directement Guéant, Guaino et les nouveaux réseaux Françafrique. Dommage que ma culture politique ne soit pas assez étendue pour deviner qui sont ces "visiteurs du soir". Qui a des noms à proposer ?Nous sommes à l'heure où des préfets se piquent de diplomatie, où les "plumes" conçoivent de grands desseins, où les réseaux représentant des intérêts privés et les visiteurs du soir sont omniprésents et écoutés.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
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