Copé à la place de Bertrand ?
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Bonjour, Matignon, ça n'intéresse pas Jean-François Copé. "Je ne suis pas dans ça!" a-t-il balayé mercredi matin sur RTL, alors qu'à l'approche du remaniement, son nom - comme potentiel successeur de François Fillon - est de plus en plus cité. "On n'en a jamais parlé avec le président de la République", a-t-il assuré. Ce que viserait plutôt le chef de file des députés du parti majoritaire à l'Assemblée nationale, c'est l'UMP. " J'ai simplement fait au président de la République une offre de service, en lui indiquant que pour ce qui me concernait, j'étais décidé à être totalement engagé à ses côtés (…). Je lui ai dit que cette offre de service était plutôt par rapport à la question du parti", a-t-il expliqué, toujours assez évasif. Mais suffisamment clair pour faire comprendre que le poste de Xavier Bertrand l'intéresse fortement. Même si ce dernier ne semble pas prêt à lâcher sa place: "Depuis que j'ai pris mes fonctions, élus locaux, parlementaires et cadres du parti reconnaissent qu'ils ont retrouvé le chemin de la rue La Boétie (au siège de l'UMP, ndlr)", arguait-il mardi dans Le Figaro . "Perdre du temps à critiquer pour créer un buzz négatif, ce n'est pas dans ma nature", a-t-il encore répondu. L'ambition d'un parti modernisé, le maire de Meaux (Seine-et-Marne) compte l'afficher lors des journées parlementaires du parti qui s'ouvrent jeudi à Biarritz. "Mon idée est assez simple et ce sera d'ailleurs le principal message de nos journées parlementaires (...), c'est de dire: voilà, l'heure est au rassemblement général". Interrogé sur le fait de savoir s'il voulait explicitement prendre les rênes de l'UMP, il nuance: "J'ai simplement dit que si [Nicolas Sarkozy] le souhaitait, nous pouvions (…) prolonger cette action par la phase de mobilisation sur le terrain et sur le débat de fond, encore une fois, des propositions au sein du parti". Une manière implicite de préconiser des changements à l'UMP, comme il l'avait déjà fait lors de son retour de vacances, il y a quelques semaines: "Notre famille politique doit se montrer capable de créer une dynamique (...) Le parti aujourd'hui n'(y) parvient pas (...) Il y aurait besoin de mettre un peu d'air. L'UMP souffre cruellement de ne pas suffisamment entendre les députés qui viennent du terrain et ont des choses à dire", avait-il lancé, sans concession, sur Europe 1. Et le patron des députés UMP pourrait voir ses ambitions assouvies, Nicolas Sarkozy ayant déjà prévenu qu'il y aurait aussi des changements à l'UMP dans le cadre du remaniement. Dans la ligne de mire donc, le secrétaire général du parti, avec qui Copé entretient des relations tendues. Fin août, le ton est monté entre les deux hommes lors de l'université d'été de l'UMP à Port-Marly, dans les Yvelines. Jean-François Copé avait alors reproché à Xavier Bertrand de ne pas organiser un campus 2010 "digne de ce nom". Réponse de l'intéressé, quelques heures plus tard: "Dans notre camp plus qu’ailleurs, on n’aime pas les diviseurs, on n’aime pas les snipers, on n’aime pas ceux qui jouent contre leur camp". Le scénario était déjà similaire l'année précédente lors de l'université d'été de l'UMP à Seignosse, où les deux rivaux ne cachaient pas leur méfiance réciproque sur un certain nombre de sujets. Un an plus tard, les meilleurs ennemis ne se sont visiblement pas dit leurs derniers mots. Qu'en pensez vous ? A plus tard,
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Copé ne veut pas de Matignon, il sait que l'exercice du pouvoir use (vite) et il entend se présenter sans taches en 2017. Qu'on ne puisse jamais lui dire "oui mais vous, lorsque vous étiez au gouvernement en 2010 etc..."
Et puis à la tête de l'UMP ça permet de mieux préparer l'échéance à laquelle il ne fait que penser. Personne n'a jamais encore été élu président sans un parti politique plein de fric, ça il le sait pertinemment.
Il serait excellent au secrétariat général de son parti. Il maîtrise la langue de bois à merveille (il a même écrit un livre sur ce sujet) et il sait bien botter en touche quand on le questionne avec trop d'empressement. X. Bertrand aussi mais chez lui ça parait moins naturel, on a tendance à voir que la ficelle est trop grosse. Copé est plus subtil et a plus d'humour même si d'un point de vue personnel je trouve ce genre d'individu parfaitement antipathique. Mais s'il s'agit d'acheter une boite de cassoulet à l'un de ces deux types, je choisis Copé sans hésiter !
Et puis à la tête de l'UMP ça permet de mieux préparer l'échéance à laquelle il ne fait que penser. Personne n'a jamais encore été élu président sans un parti politique plein de fric, ça il le sait pertinemment.
Il serait excellent au secrétariat général de son parti. Il maîtrise la langue de bois à merveille (il a même écrit un livre sur ce sujet) et il sait bien botter en touche quand on le questionne avec trop d'empressement. X. Bertrand aussi mais chez lui ça parait moins naturel, on a tendance à voir que la ficelle est trop grosse. Copé est plus subtil et a plus d'humour même si d'un point de vue personnel je trouve ce genre d'individu parfaitement antipathique. Mais s'il s'agit d'acheter une boite de cassoulet à l'un de ces deux types, je choisis Copé sans hésiter !
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
- wesker
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mps...Tu constates qu'on change de ministre en fonction des besoins de la campagne électorale et non en fonction du travail et des besoins du pays.
Quant à Copé, et Bertrand, chacun developpe une stratégie de progression en vue d'assurer la promotion de sa propre carrière, les deux portant une responsabilité évidente dans la situation actuelle, compte tenu du soutien qu'ils apportent à la politique gouvernementale sans jamais émettre la moindre réserve qui serait, pourtant, constructive et utile aux débats.
Quant à Copé, et Bertrand, chacun developpe une stratégie de progression en vue d'assurer la promotion de sa propre carrière, les deux portant une responsabilité évidente dans la situation actuelle, compte tenu du soutien qu'ils apportent à la politique gouvernementale sans jamais émettre la moindre réserve qui serait, pourtant, constructive et utile aux débats.
wesker a écrit :mps...Tu constates qu'on change de ministre en fonction des besoins de la campagne électorale et non en fonction du travail et des besoins du pays.
Quant à Copé, et Bertrand, chacun developpe une stratégie de progression en vue d'assurer la promotion de sa propre carrière, les deux portant une responsabilité évidente dans la situation actuelle, compte tenu du soutien qu'ils apportent à la politique gouvernementale sans jamais émettre la moindre réserve qui serait, pourtant, constructive et utile aux débats.
Bien d'accord avec vous.
Ces deux là approuvent le Président sans réserves.
- wesker
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Et je crois qu'on peut sans reserve ne pas se reconnaître dans une équipe qui compte à son actif la création de 22 nouvelles taxes à son actif en dépit des agitations de ces deux pretendants.
http://www.dailymotion.com/video/xexxa4 ... -est-le-fr…
http://www.dailymotion.com/video/xexxa4 ... -est-le-fr…
On ne fait qu'en discuter en rigolant, ce qui montre bien le peu d'importance de ce sujet. Et si Copé ne remplace pas Bertrand on n'en fera pas une maladie non plusmps a écrit :Peu importe que ce soit un histoire de Ministres (on parle tout de même de Matignon) ou de rôle interne à l'UMP.
Vous foncez tête baissée dans des scoops de changement, quine présentent aucun intérêt.
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- wesker
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Je trouve effectivement, assez hilarant de voir ce genre de politiciens ne s'interesser qu'à de lointaines echeances afin de satisfaire leurs ambitions de carrière....Ce n'est pas à ce genre d'écheances que les français s'interessent mais aux propositions pour répondre actuellement aux difficultés qui se posent à eux.
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