Je n'aime pas plus l'écolo-populisme que le populisme de gauche ou le populisme de droite. Je suis donc contre un tel régérendum, dont je ne vois pas le besoin, et dont je comprends pas quelles questions pourraient être autre que consultatives. Pour faire des sondages d'opinion, il y a des instituts spécialisés.Le président a participé vendredi soir à un débat devant la Convention citoyenne pour le climat. Il a promis des mesures fortes sur l’écologie et défendu son bilan social.
Par Pauline Théveniaud
Le 10 janvier 2020 à 23h27, modifié le 11 janvier 2020 à 10h23
À son arrivée au Palais d'Iéna, Emmanuel Macron entame son échange avec les 150 membres de la Convention citoyenne pour le climat en ces termes : « Merci de m'accueillir quelques heures parmi vous… » Sa soirée est pourtant loin d'être terminée, à entendre Édouard Philippe faire savoir au même moment ou quasiment, qu'il rencontrera « dès ce soir » le président « pour évoquer les avancées possibles » avec les syndicats sur la réforme des retraites.
Retraites et transition écologique… « On a deux sujets d'avenir et c'est normal que dans les deux cas ce soit angoissant, observe le député MoDem, Erwan Balanant. Cela montre que notre société a besoin d'un lieu pour trouver des consensus et prendre des décisions éclairées. »
Une « expérience de démocratie participative »
Tandis que le Premier ministre est aux prises avec la laborieuse recherche d'un compromis, le chef de l'Etat, défend son bilan en matière de politique social refusant de « payer pour (ses) prédécesseurs ». Et livre à ses hôtes comme un mini-traité sur la difficulté de gouverner. « Faire changer des choses suppose d'embarquer les gens dans le changement », recommande-t-il à l'assemblée, conçue comme une « expérience de démocratie participative » suite au mouvement Gilets jaunes. Une crise inédite déclenchée par le rejet, en forme d'étincelle, de la taxe carbone, « une erreur » admise par Macron ce vendredi soir. « Ils ont répondu à des décisions qu'ils ont jugées comme mauvaises parce qu'injustes », retient le président de cet épisode charnière.
Exemple d'incohérence qu'on pourrait trouver avec un référendum à choix multiples ?
1. Faut il lutter contre le réchauffement climatique ? Les français votent OUI
2. Faut il promouvoir la voiture électrique ? Les français font 50-50 (vous comprenez que la bagnole électrique c'est pour les bosos parisien)
3. Faut il mettre une taxe carbone sur l'industrie . Les français votent OUI à 80 %(salauds de patrons et empoisonneurs d'industroels)
4. Faut il mettre une taxe carbone sur l'essence et le gazole ? Les français votent NON à 80% et les Gilets Jaunes reviennent en force.
Alors Monsieur Macron, nous n'avons point besoin d'une telle bouillie.