La République étant bonne, elle lui verse certainement assez d'argent pour éviter la cloche.CES POLITIQUES QUE 2019 A ENGLOUTIS - Discret depuis sa défaite aux européennes, l’ex-socialiste reste actif au sein de son parti, Génération.s.
Par Pierre Lepelletier
Publié hier à 17:38, mis à jour hier à 17:38
Benoît Hamon aime beaucoup les chats. Surtout le sien, Floki. Depuis qu’il s’est retiré du devant de la scène politique après sa déroute aux élections européennes en mai dernier (3,27 % des voix), l’ancien socialiste publie à la pelle des photos de son félin sur son compte Instragram. Floki sur l’armoire, Floki qui regarde l’ordinateur, Floki affalé sur le canapé…
De l’extérieur, le quotidien de l’ex-candidat à la présidentielle a l’air aussi passionnant qu’un TGV à l’arrêt en pleine grève de Noël. Contacté pour qu’il nous parle de sa nouvelle vie, Benoît Hamon n’a pas répondu à nos sollicitations. Pas le moindre SMS. «Il ne répond plus à aucun média depuis mai dernier», assure son entourage.
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La retraite forcée de Benoît Hamon
La retraite forcée de Benoît Hamon
La retraite forcée de Benoît Hamon
- Jeff Van Planet
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Re: La retraite forcée de Benoît Hamon
<<La retraite forcée de Benoît Hamon>>
ça m'inspire deux choses:
1-joyeux noël
2-il fait mieux que les cheminots
et en bonus: bon débarra.
ça m'inspire deux choses:
1-joyeux noël
2-il fait mieux que les cheminots
et en bonus: bon débarra.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago
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Re: La retraite forcée de Benoît Hamon
On s'en fout un peu, de Benoît Hamon, non ? Manifestement, @Hector semble lui accorder une grande importance. Il est bien le seul.
- Jeff Van Planet
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Re: La retraite forcée de Benoît Hamon
mais franchement ça fait 2 ans qu'il a mis fin à sa carrière en tuant le PS et en se ridiculisant devant méluche qui l'a fait tourné en bourrique avec son alliance.
Ce monsieur s'est tellement clownisé qu'il a pris sa retraite forcé le soir du premier tour des présidentielles. Voir quelques mois avant?
Peut être que Montebourg peut l'embauché comme apiculteur?
Ce monsieur s'est tellement clownisé qu'il a pris sa retraite forcé le soir du premier tour des présidentielles. Voir quelques mois avant?
Peut être que Montebourg peut l'embauché comme apiculteur?
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago
J.Saramago
Re: La retraite forcée de Benoît Hamon
Il n'a pas tué le PS, il n'a été que le candidat par défaut d'une formation qui avait déjà perdu la moitié de ses lieutenants au profit plus du plus bankable Macron. Il n'avait pas de responsabilités au sein du parti et il n'appartenait pas au gouvernement sortant. C'était juste un mauvais candidat, même investi à l'issue d'une sacro-sainte primaire.
Je sais déjà que tu vas me répondre "Oui mais il était sectaire, avec un programme mélenchoniste, et n'a pas voulu le rassemblement" mais même, s'il a fait perdre son parti, il ne l'a pas pour autant tué. La mort du PS était déjà programmée. Si ça avait été Valls ou Montebourg, ça aurait été la même chose.
Je sais déjà que tu vas me répondre "Oui mais il était sectaire, avec un programme mélenchoniste, et n'a pas voulu le rassemblement" mais même, s'il a fait perdre son parti, il ne l'a pas pour autant tué. La mort du PS était déjà programmée. Si ça avait été Valls ou Montebourg, ça aurait été la même chose.
Re: La retraite forcée de Benoît Hamon
Un des deux fut Premier ministre, pas l'autre.
Un des deux apparaît aujourd'hui comme la principale chance de succès du PS, l'autre est tombé aux oubliettes.
Un des deux a remporté de multiples élections sur son nom propre (municipales, cantonales, législatives), l'autre est un apparatchik qui doit l'essentiel de ses mandats à sa présence sur des listes du parti dans des scrutins à la proportionnelle.
On peut ne pas aimer Cazeneuve. Mais il faut constater que c'est quand même un autre standing que Hamon.
Un des deux apparaît aujourd'hui comme la principale chance de succès du PS, l'autre est tombé aux oubliettes.
Un des deux a remporté de multiples élections sur son nom propre (municipales, cantonales, législatives), l'autre est un apparatchik qui doit l'essentiel de ses mandats à sa présence sur des listes du parti dans des scrutins à la proportionnelle.
On peut ne pas aimer Cazeneuve. Mais il faut constater que c'est quand même un autre standing que Hamon.
Re: La retraite forcée de Benoît Hamon
Hamon est mauvais mais d'un autre côté, je doute que l'expérience politique prouve quoi que ce soit. Balkany par exemple.
Re: La retraite forcée de Benoît Hamon
Tu es bien le seul à croire que le PS retrouvera le succès un jour.johanono a écrit : ↑25 déc. 2019, 12:58:03Un des deux fut Premier ministre, pas l'autre.
Un des deux apparaît aujourd'hui comme la principale chance de succès du PS, l'autre est tombé aux oubliettes.
Un des deux a remporté de multiples élections sur son nom propre (municipales, cantonales, législatives), l'autre est un apparatchik qui doit l'essentiel de ses mandats à sa présence sur des listes du parti dans des scrutins à la proportionnelle.
On peut ne pas aimer Cazeneuve. Mais il faut constater que c'est quand même un autre standing que Hamon.
Re: La retraite forcée de Benoît Hamon
Je ne sais pas si le PS retrouvera le succès un jour. Je pense simplement qu'il n'est pas sain que les partis politiques traditionnels fassent de si mauvais scores, et que Cazeneuve est le mieux à même de représenter ce parti.
Re: La retraite forcée de Benoît Hamon
Pas mieux !
"Dans la profondeur de l'hiver, j'ai finalement appris qu'il y avait en moi un soleil invincible."
Albert Camus
Albert Camus
Re: La retraite forcée de Benoît Hamon
Les partis traditionnels ne sont pas éternels. En Italie, on cherche le PCI et le PSI d'antan. Même question en Grèce. En Espagne le PP va assez mal, en compétition sur sa droite. En France le PCF a disparu, le parti gaulliste UNR-UDR-RPR puis UMP et LR est mal en point, et le PS très mal en point. Les idéologies évoluent, les leaders changent et le partis naissent, se développent et meurent. On ne reverra pas le PS avec ou sans Cazeneuve, qui ne ferait ps plus qu'Hamon en 2017.
Re: La retraite forcée de Benoît Hamon
Je pense en effet que EELV finira par supplanter le PS sur le créneau social-démocrate et on le voit d'ailleurs dans les sondages des municipales.
Macron et son mouvement ont eu de la chance car ils ont pu se nourrir de la carcasse d'une droite orpheline depuis la défaite de Sarkozy et d'un Fillon qui n'a pas résisté au shitstorm programmé. Le macronisme a par ailleurs finalement purgé le PS et EELV de ses pires éléments et ce n'est pas plus mal.
On n'a eu que les européennes pour jauger de la force du macronisme et des oppositions depuis les élections des godillots de juin 2017. Mais c'est une élection à la proportionnelle et on ne sait pas ce que vaut le macronisme à l'épreuve d'un duel de second tour. Les municipales ne permettront pas d'avoir une vision d'ensemble. C'est un scrutin inintéressant où les voix sont achetées par des barons locaux, qui sert de tremplin politique à des présidents d'associations locales de pêcheurs et de boulistes, pas aux partis. Les départementales permettront d'y voir plus bien plus clair sur les rapports de force.
Macron et son mouvement ont eu de la chance car ils ont pu se nourrir de la carcasse d'une droite orpheline depuis la défaite de Sarkozy et d'un Fillon qui n'a pas résisté au shitstorm programmé. Le macronisme a par ailleurs finalement purgé le PS et EELV de ses pires éléments et ce n'est pas plus mal.
On n'a eu que les européennes pour jauger de la force du macronisme et des oppositions depuis les élections des godillots de juin 2017. Mais c'est une élection à la proportionnelle et on ne sait pas ce que vaut le macronisme à l'épreuve d'un duel de second tour. Les municipales ne permettront pas d'avoir une vision d'ensemble. C'est un scrutin inintéressant où les voix sont achetées par des barons locaux, qui sert de tremplin politique à des présidents d'associations locales de pêcheurs et de boulistes, pas aux partis. Les départementales permettront d'y voir plus bien plus clair sur les rapports de force.
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Re: La retraite forcée de Benoît Hamon
Ce gugusse est l'une des causes qui m'ont fait me détourner du PS depuis la dernière élection présidentielle.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.
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Re: La retraite forcée de Benoît Hamon
Je ne comptais pas répondre à tant de rage.Spartiate a écrit : ↑25 déc. 2019, 09:09:00Il n'a pas tué le PS, il n'a été que le candidat par défaut d'une formation qui avait déjà perdu la moitié de ses lieutenants au profit plus du plus bankable Macron. Il n'avait pas de responsabilités au sein du parti et il n'appartenait pas au gouvernement sortant. C'était juste un mauvais candidat, même investi à l'issue d'une sacro-sainte primaire.
Je sais déjà que tu vas me répondre "Oui mais il était sectaire, avec un programme mélenchoniste, et n'a pas voulu le rassemblement" mais même, s'il a fait perdre son parti, il ne l'a pas pour autant tué. La mort du PS était déjà programmée. Si ça avait été Valls ou Montebourg, ça aurait été la même chose.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
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