Cote de popularité.

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wesker
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Message non lu par wesker » 17 juin 2011, 09:50:00

mps a écrit :
Ifop nouveaux sondages pour Sarkozy - avec 36% de bonnes opinions et 64% de mécontents
et Fillon - 52 % de bonnes opinions et 46 % de mécontents..
Voyez ici l'analyse de cette légère hausse pour tous les deux.



Voici une information, une vraie, qui donne la mesure de la valeur des opinions françaises.

A l'évidence, Fillon et Sarozy ont marché la main dans la main, attelés à la même charette.

Or, l'un est discrédité bien plus que l'autre ...

Cela veut dire quoi ?

Tout simplement que la presse s'est acharnée sur le plus visible, et que le troupeau bêlant en a fait sa conviction.

C'est ça, la "démocratie" : un maximum de gens s'exprimant sur des sujets dont ils ne connaissent rien, à travers quelques malveillances ciblées ...

Aucune logique dans l'adhésion ou le rejet, que des "humeurs" ...

Quand les sondages sont positifs, tu les prends au sérieux mais lorsqu'ils sont négatifs, ils reflèteraient l'humeur des français et il ne faut pas en tenir compte. Je reconnais là ta malhonnêteté intellectuelle.
Le seul sondage qui a, pour moi valeur est le résultat des urnes et ceux des dernières échéances laissent penser à un rejet de la politique gouvernementale. Evidemment, ceux qui possèdent tout et qui en veulent encore davantage se réjouissent des orientations gouvernementales, mais ils ne représentent pas la majorité de la population qui, elle, trime et rencontre les pires difficultés pour boucler les fins de mois malgré leur travail.

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GIBET
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Message non lu par GIBET » 17 juin 2011, 15:10:00

Chère mps cela veut diere que l'un ferme sa bouche depuis plus longtemps que l'autre et que quand "l'autre parle" il se rend impopulaire
C'est pourquoi Sarkozy a maintenant choisi de se taire
Dommage qu'il faille se taire pour ne pas avoir d'opposition de l'opinion publique quand on est Président de la République
le 1er Ministre a perdu des voix positives quand il a pris, lui aussi, des positions hasardeuses. En revanche il est monté quand il s'est exprimé,contrairement à Sarkozy, sur le fait qu'il vaut mieux un PS qu'un FN. Son recul ultérieur semblait alors un diktat de l'Elysée et on ne lui en a pas voulu...le pauvre!! icon_biggrin
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Message non lu par mps » 17 juin 2011, 16:04:00

Le profil du prochain Président de la France se dessine donc : de gauche ou de droite, il doit être aphone  icon_biggrin
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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Message non lu par wesker » 18 juin 2011, 16:27:00

Au contraire, le prochain Président devra redonner du sérieux, de la crédibilité et de la pronfondeur à la parole présidentielle qui est très écouté en France et ailleurs mais qui est aujourd'hui decrédibilisé par des déclarations intempestives.

En politique, la prise de distance, de hauteur ainsi que la réflexion sont appréciées par les français.

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Message non lu par politicien » 01 juil. 2011, 15:02:00

Bonjour,


 
 
 Cela ne lui était pas arrivé depuis l'automne 2008 ! Depuis cette date, la cote de Nicolas Sarkozy, enregistrée par TNS Sofres, n'a plus connu deux mois consécutifs de hausse ! Preuve que la stratégie de la discrétion, adoptée depuis le début de l'année par l'Élysée, est la bonne : après une hausse de 2 points en juin, la cote du chef de l'État monte de 3 points en juillet, et plus nettement chez ceux qui se déclarent sans préférence partisane (+ 6).
 
   Si cette progression n'est pas encore visible dans les enquêtes d'intentions de vote, elle permet au président de la République d'envisager l'avenir avec plus de sérénité. D'autant que la nomination de Christine Lagarde à la direction générale du FMI devrait être portée à son crédit. Malgré la démission de Dominique Strauss-Kahn, la France a su rapidement trouver un nouveau candidat et imposer à la communauté internationale une femme à la tête d'une des plus prestigieuses institutions.   Le remaniement effectué dans la foulée du départ de Lagarde a permis à Nicolas Sarkozy de faire monter la jeune garde chiraquienne et de grossir les rangs des centristes à ses côtés. Un double mouvement destiné à répondre d'une part à Jacques Chirac, qui avait montré sa préférence pour François Hollande, et à Jean-Louis Borloo, qui tente de fédérer les centristes pour créer une alternative à l'UMP. 
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Message non lu par Nombrilist » 01 juil. 2011, 16:12:00

Sarkozy est arrivé à son zéro politique et maintenant il stagne.

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Message non lu par wesker » 02 juil. 2011, 17:07:00

A un moment donné, à force d'interroger les gens, ils finissent par répondre ce que vous voulez entendre. Cela ne signifie nullement que c'est ce qu'ils pensent réellement. C'est d'ailleurs pour cette raison que je reste toujours reservé sur les sondages.

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Message non lu par GIBET » 02 juil. 2011, 17:42:00

icon_biggrin icon_biggrin icon_biggrin :ok:
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Message non lu par Nombrilist » 02 juil. 2011, 20:38:00

Ce serait vrai si tu posais toujours les mêmes questions aux mêmes gens. Or, le propre du sondage est d'interroger des gens différents à chaque fois.

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Message non lu par wesker » 06 juil. 2011, 13:16:00

Certes mais les gens savent que le pouvoir cherche absolument et par tout moyen à faire remonter la popularité du Président.

Ce dernier après avoir déclaré au Figaro que les gens n'en ont jamais assez dans leur gamelle croit s'être montré bon pour les français les plus en difficultés !

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Message non lu par Adeline » 06 juil. 2011, 18:55:00

La cote de popularité de Sarkozy a beau être basse, elle n’a pas encore connu les niveaux alarmants de ses deux prédécesseurs. Si, en août 2007, trois mois après son élection à la présidence, elle était de 69 %, pour tomber en 2008 à 35 %, avec donc un écart de 34 %, Mitterrand et Chirac ont connu pire, bien pire !
Au cours de son premier mandat, de 1981 à 1988, la cote de Mitterrand a évolué entre 61 % (en décembre 1986) et 26 % (en novembre 1984). L’écart était alors de 35 %, plus important que celui de Sarkozy. Au cours de son second mandat, de 1988 à 1995, elle a évolué entre 56 % (en février 1991) et... 22 % (en janvier 1992), record absolu d’impopularité et de rapidité dans la chute – moins d’un an. Et l’écart fut de 34 %, donc celui que Sarkozy connaît à présent.
Chirac a constamment fait mieux que Mitterrand. Lors de son premier mandat, de 1995 à 2002, sa cote a oscillé entre 64 % (en mars 2000) et 27 % (deux fois, en novembre 1995 et novembre 1996), avec donc une amplitude de 37 %, ce qui montre une variation plus importante que pour Mitterrand. Son second mandat, réduit à cinq ans, vit sa cote évoluer entre 67 % (en mars 2003), et encore 27 % (en avril 2006, un an avant son départ), avec un écart énorme de 50 %, un record là aussi.

Tout cela indique qu’on ne peut rien pronostiquer.

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Message non lu par mps » 06 juil. 2011, 22:56:00

Ces sondages donnent des "opinions", dans un pays où 10 % des gens sont pratiquement illettrés.

Ils reposent donc uniquement sur des "rumeurs" mystérieuses, des conversations de bistrots, de la mauvaise humeur, et autres balivernes.

Tu me diras, les élections démocratiques aussi ... icon_biggrin
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Message non lu par wesker » 09 juil. 2011, 14:40:00

Les Présidents d'alors ambitionnaient de se représenter alors que nous savons qu'au deuxième mandat, le Président actuel n'aurait plus aucune limite ni aucun compte à rendre au peuple. Sincèrement, je crois qu'il vaut mieux éviter cela.

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Message non lu par politicien » 19 juil. 2011, 10:52:00

Bonjour,


 
 
Ce n'est qu'un sondage sur les cotes de popularités. Mais il peut être un avertissement pour le Parti socialiste. Selon le baromètre Ipsos à paraître jeudi dans Le Point, réalisé les 15 et 16 juillet, la popularité des candidats à la primaire en vue de 2012 est en baisse en juillet. François Hollande perd cinq points en un mois, Martine Aubry et Ségolène Royal, trois ponts chacune. Lorsque les hommes et femmes politiques entrent en campagne, il n'est pas rare de constater un certain désenchantement. Ainsi, François Hollande, qui était en tête du palmarès le mois dernier, se retrouve troisième, avec 54% de jugements favorables. S'il est encore largement en tête chez ses concurrents à la primaire, il est dépassé par la nouvelle reine du baromètre, Christine Lagarde, passée de ministre de l'Économie à directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) et de 52% d'opinions positives à 61%. Bertrand Delanoë, deuxième de l'étude et pas candidat à la primaire, prend aussi trois points (56%). 
Bayrou gagne sept points Martine Aubry (48%) rétrograde de la 6e à la 9e place et Ségolène Royal (30%) de la 21e à la 25e place. Arnaud Montebourg (31%, -1 point) et Manuel Valls (29%, -5) reculent également. "Pour chacun d'eux, écrit Ipsos, ces baisses sont surtout occasionnées par des avis moins consensuels dans leur propre camp, chez des sympathisants socialistes qui se rangent derrière le leader de leur choix, mais se montrent désormais plus critiques vis-à-vis de ses adversaires internes". Les camps se forment, l'esprit d'équipe se défait. Chez les autres candidats à la présidentielle, les fortunes sont diverses. Jean-Louis Borloo cède quatre points, à 48%, et Jean-Luc Mélenchon en perd deux (34%). Mais François Bayrou en gagne sept, à 42%, Dominique de Villepin prend deux points (34%) et Marine Le Pen quatre, à 29%. Nicolas Sarkozy, lui, gagne cinq points et atteint la barre de 35%. Ce qui ne lui était pas arrivé depuis décembre dernier. Et ce qui prouve que sa cote frémit. A noter, enfin, Dominique Strauss-Kahn, après une chute exceptionnelle, grappille à nouveau des points (+ 5). Mais il demeure à la 23e place du classement, avec 32% d'opinions favorables.   
Le Jdd
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Message non lu par wesker » 21 juil. 2011, 13:53:00

Peut être que les sondages radieux inciteront notre édile à se montrer bons envers ses sujets.

Ses sondages achetés ne reflètent que la notoriété et l'espèrance que les français placent sur ses personnalités mais ne peuvent, à ce jour reflèter l'adhésion à un projet, à une démarche pour apporter à notre pays les réponses qu'il attend. LEs projets ne se dévoileront que dans le second semestre de cette année, les débats qui animeront cette campagne permettront aux français de se forger leur opinion sur les différents candidats qui se présentent. Et c'est réellement à ce moment là qu'ils arrêteront leurs choix et que les responsabilités des uns ou des autres apparaîtront.

Promettre à tout va en niant les difficultés ne peut que conduire, à mon avis à l'échec inéluctable des candidats qui n'apporteraient pas de financements crédibles à leur projet.

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