Alain Juppé va quitter la mairie de Bordeaux pour être nommé au Conseil constitutionnel

[Nombrilist]

Détourner 30 millions de francs (en 1990), oui c'est de la pureté absolue. Aucun doute. Je ne veux plus jamais en voir un ici vociférer sur un mec qui casse une vitrine à 500 euros ou qui roule un peu vite à scooter.

[Nolimits]

Détourner 30 millions de francs (en 1990), oui c'est de la pureté absolue. Aucun doute. Je ne veux plus jamais en voir un ici vociférer sur un mec qui casse une vitrine à 500 euros ou qui roule un peu vite à scooter.

Si le mec qui casse la vitrine est condamné comme Juppé l'a été, alors il n'y a rien à dire, je suis d'accord.
Tu fautes, tu es condamné, tu paies. Tout est ok.

[Jeff Van Planet]

Salut,

Je ne sais pas si ça était dit, mais il a 73 ans, il n'a pas l'age d'avoir une nouvelle fonction, il a l'age d'aller en retraite.

[asterix]

Salut,

Je ne sais pas si ça était dit, mais il a 73 ans, il n'a pas l'age d'avoir une nouvelle fonction, il a l'age d'aller en retraite.

Pourquoi pas d'habiter au sous sol avec les vers de terre aussi? L'allongement de la durée de vie, t'en fait quoi? 73 ans, pour un type qui n'a pas eu de travail phisique, c'est très jeune. A cet âge là, mon beau frère élève encore 50 vaches de race, et il ne compte pas arrêter demain.

Profites en, le dernier racisme encore permis c'est le racisme anti vieux

[wesker]

Ce n'est pas une question de jeunisme ou d'hostilité, astérix c'est une question de valeur...

[Jeff Van Planet]

Salut,

Je ne sais pas si ça était dit, mais il a 73 ans, il n'a pas l'age d'avoir une nouvelle fonction, il a l'age d'aller en retraite.

Pourquoi pas d'habiter au sous sol avec les vers de terre aussi? L'allongement de la durée de vie, t'en fait quoi? 73 ans, pour un type qui n'a pas eu de travail phisique, c'est très jeune. A cet âge là, mon beau frère élève encore 50 vaches de race, et il ne compte pas arrêter demain.

Profites en, le dernier racisme encore permis c'est le racisme anti vieux

Mes excuses mon cher ancien, c'est juste qu'il a le même age que mon père et que je vois les ravage du temps à ces ages là.

[pierre30]

Tout le monde n'est pas égal devant la vieillesse. Mon père s' est mis à l'informatique à 65 ans. Et il ne craint pas de faire des outils Excel plutôt sympas. Mon père était viticulteur et à juste un bac maths de son époque.
J'espère que j'aurai la chance de vieillir comme ça.

[Nombrilist]

De toute façon, nous sommes en République des Copains. ça n'est pas nouveau et ça n'est pas près de changer.

[pierre30]

C'est pas faux. Mais cela fonctionne plus ou moins malgré tout.

[asterix]

De toute façon, nous sommes en République des Copains. ça n'est pas nouveau et ça n'est pas près de changer.

Tu mets pile le doigt sur ce que Virginie Calmels dénonce en claquant la porte de la politique. Elle fait par ailleurs une très belle parabole: pour elle, les politiciens sont des enfants maltraités par leurs prédécesseurs, et n'ont de cesse que de reproduire le schéma violent par lequel ils sont passés.
En politique, les ennemis sont dans ton camp. Dans l'entreprise, les ennemis sont licenciés. Quelle est la plus saine démarche?
En politique, la conquête du pouvoir passe par des reniements. Dans l'entreprise, la conquête des marchés passe par la remise en question. Quelle est la plus saine démarche?

[asterix]

Salut,

Je ne sais pas si ça était dit, mais il a 73 ans, il n'a pas l'age d'avoir une nouvelle fonction, il a l'age d'aller en retraite.

Pourquoi pas d'habiter au sous sol avec les vers de terre aussi? L'allongement de la durée de vie, t'en fait quoi? 73 ans, pour un type qui n'a pas eu de travail phisique, c'est très jeune. A cet âge là, mon beau frère élève encore 50 vaches de race, et il ne compte pas arrêter demain.

Profites en, le dernier racisme encore permis c'est le racisme anti vieux

Mes excuses mon cher ancien, c'est juste qu'il a le même age que mon père et que je vois les ravage du temps à ces ages là.

Pas de problème . Comme dit @pierre30 nous ne sommes pas égaux devant la vieillesse. Si comme le disait De Gaulle, la vieillesse est un naufrage, nous ne pouvons qu'espérer la bienveillance des jeunes, puisque les avoir précédé n'appelle plus au respect de nos jours (c'est pourtant grâce aux vieux si la jeunesse a réussit à trouver sa bouche avec sa cuillère). Si la vieillesse est une persistance de la jeunesse, alors ne nous privons pas de son expérience: elle a marché dans toutes les merdes de chiens de tout les trottoirs, et trouvé toutes les rues du monde sans GPS!.. autant dire qu'avec un GPS...

[johanono]

Salut,

Je ne sais pas si ça était dit, mais il a 73 ans, il n'a pas l'age d'avoir une nouvelle fonction, il a l'age d'aller en retraite.

Pourquoi pas d'habiter au sous sol avec les vers de terre aussi? L'allongement de la durée de vie, t'en fait quoi? 73 ans, pour un type qui n'a pas eu de travail phisique, c'est très jeune. A cet âge là, mon beau frère élève encore 50 vaches de race, et il ne compte pas arrêter demain.

Profites en, le dernier racisme encore permis c'est le racisme anti vieux

Le problème avec Juppé n'est pas tant son âge que le fait qu'il soit dans la vie politique française depuis au moins 30 ans. Il était déjà ministre il y a 33 ans, Premier ministre il y a près de 24 ans... Et à chaque fois, il n'a pas laissé de souvenir impérissable. Les traces qu'il a laissées sont : les grandes grèves de décembre 1995, et sa condamnation pénale. Il ne représente pas le renouveau en politique... Je ne suis pas un adepte du dégagisme, mais je peux comprendre le ras-le-bol qu'il inspire à beaucoup de gens.

De toute façon, nous sommes en République des Copains. ça n'est pas nouveau et ça n'est pas près de changer.

Tu mets pile le doigt sur ce que Virginie Calmels dénonce en claquant la porte de la politique. Elle fait par ailleurs une très belle parabole: pour elle, les politiciens sont des enfants maltraités par leurs prédécesseurs, et n'ont de cesse que de reproduire le schéma violent par lequel ils sont passés.
En politique, les ennemis sont dans ton camp. Dans l'entreprise, les ennemis sont licenciés. Quelle est la plus saine démarche?
En politique, la conquête du pouvoir passe par des reniements. Dans l'entreprise, la conquête des marchés passe par la remise en question. Quelle est la plus saine démarche?

Mais évidemment que la politique et le business, ce n'est pas pareil.

En politique, il faut convaincre des millions d'électeurs, aux motivations très disparates, souvent contradictoires, et qui regardent davantage leurs intérêts personnels respectifs que l'intérêt général. Alors il faut négocier, discuter, faire des compromis, voire accepter des compromissions. Mais a-t-on le choix ?

Dans les affaires, c'est différent. Un chef d'entreprise décide seul. Tout au plus doit-il convaincre son conseil d'administration, pour les entreprises qui en ont un. Les administrateurs peuvent avoir des opinions différentes, mais ils sont tous animés par le même objectif : faire gagner de l'argent à l'entreprise.

Donc oui, il est plus facile de décider seul, à la tête d'une entreprise, ou de convaincre quelques administrateurs, que des convaincre des millions d'électeurs au motivations disparates et contradictoires...

[asterix]

Mais évidemment que la politique et le business, ce n'est pas pareil.

En politique, il faut convaincre des millions d'électeurs, aux motivations très disparates, souvent contradictoires, et qui regardent davantage leurs intérêts personnels respectifs que l'intérêt général. Alors il faut négocier, discuter, faire des compromis, voire accepter des compromissions. Mais a-t-on le choix ?

Dans les affaires, c'est différent. Un chef d'entreprise décide seul. Tout au plus doit-il convaincre son conseil d'administration, pour les entreprises qui en ont un. Les administrateurs peuvent avoir des opinions différentes, mais ils sont tous animés par le même objectif : faire gagner de l'argent à l'entreprise.

Donc oui, il est plus facile de décider seul, à la tête d'une entreprise, ou de convaincre quelques administrateurs, que des convaincre des millions d'électeurs au motivations disparates et contradictoires...

Je suis d'accord avec ce que tu décris du politique.
Mais pour ce qui est du monde de l'entreprise, il a bien changé par rapport à ce que tu décris. Bien des notions sont nouvelles pour le patronat, patronat de toute taille et de tout acabit. Le patron aujourd'hui doit composer comme un politique, avec la disparité de son effectif et de ses états d'âmes, les règles du jeu qui changent sans arrêt, la clientèle de plus en plus difficile à cerner, la dépendance aux banques accentuée d'années en années, offrir des postes dont personne ne veut plus… je sais de quoi je parle: le patron n'est plus maître chez lui. Tant mieux d'ailleurs, ça l'a rendu plus intelligent. La démocratie, ce joyeux "bordel" organisé, est entrée dans l'entreprise, et comme le politicien, le patron doit convaincre de l'intérêt d'une action commune. Il ne doit plus seulement convaincre de son produit, il doit aussi convaincre les gens de chez lui à bien vouloir le fabriquer dans des coûts acceptables pour le marché.
Les seuls qui se dispensent de ce que je décris sont en situation de quasi monopole: soit ils ont une activité de niche, soit il ont bouffé tous leur concurrents, ou négocié la paix avec les seuls qui restent.
Alors la seule différence qui persiste entre la politique et l'entreprise, c'est l'ego. Un politicien n'a aucune entrave à son ego, car sa faillite n'est qu'idéologique, et il est très aisé de penser aujourd'hui le contraire d'hier. L'ego du chef d'entreprise est mis à mal par le pragmatisme: la réussite est obligatoire, la faillite est "mortelle". Je suis moi même tous les jours en souffrance d'agir contre mes idées, pour que ça marche. Est il plus aisé de survivre à un scandale alimentaire comme Spanghero, ou de survivre à une débâcle comme le PS. Là ou le politicien se permettra tout, le patron réfléchira deux fois.