Pour l'instant Marion Maréchal n'a pas de parti, pas d'argent et pas de troupes. Et Marine s'accroche à la présidence du RN, bien aidée par une justice aux ordres qui ne l'ennuie guère. Quant à l'électorat en question, c'est lui qui fait gagner ou perdre chaque élection présidentielle. Les extrémistes et les gens de conviction sont stables, la bataille est au centre droit ou gauche ou extrême-centre, pas ailleurs. 3% qui changent de cheval et l'élection est faite.
À droite, la petite entreprise florissante de Bruno Retailleau
Re: À droite, la petite entreprise florissante de Bruno Retailleau
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Re: À droite, la petite entreprise florissante de Bruno Retailleau
Retailleau est bien connu dans la région pour naviguer dans la mouvance catho-tradi tendance Puy du Fou.
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Re: À droite, la petite entreprise florissante de Bruno Retailleau
C'est un scoop. Est ce un mauvais ou un bon élu ?
- Jeff Van Planet
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Re: À droite, la petite entreprise florissante de Bruno Retailleau
<<Retailleau est bien connu dans la région pour naviguer dans la mouvance catho-tradi tendance Puy du Fou.>>
ça fait un bon duo avec Wauquier. une sorte de laurel et hardy tristes.
ça fait un bon duo avec Wauquier. une sorte de laurel et hardy tristes.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
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Re: À droite, la petite entreprise florissante de Bruno Retailleau
Oui, Jeff , mais je n'ai pas eu ma réponse: est un bon élu (capable) ?
- Jeff Van Planet
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Re: À droite, la petite entreprise florissante de Bruno Retailleau
Je n'ai pas changé d'avis sur le sujet hector: c'est un parfait inconnu qui essaye de se faire une place en étant le satellite d'un chef. Ici Wauquier, avant l'ultra catho du puit du fou.
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Re: À droite, la petite entreprise florissante de Bruno Retailleau
Hector, la ligne libérale conservatrice existe dans le pays mais n'étant pas majoritaire, elle composera avec d'autres et les plus fervents partisans de cette ligne seront, une nouvelle fois déçu. D'ailleurs, si loin d'être majoritaire elle n'est vouée à n'être qu'un supplétif des néo conservateurs, des libéraux europhiles ou d'un RN
- Jeff Van Planet
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Re: À droite, la petite entreprise florissante de Bruno Retailleau
définition de libéral: toute personne qui ne dit pas tout pareil que wesker.
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Re: À droite, la petite entreprise florissante de Bruno Retailleau
Macron, la droite, 2022... Bruno Retailleau lâche ses vérités
Macron, la droite, 2022... Les vérités explosives de Bruno Retailleau
Par Rémi Clément et Thiébault Dromard le 07.04.2019 à 08h00 Abonnés
Figure aussi discrète qu'incontournable, le président du groupe LR au Sénat est devenu en quelques mois l'un des premiers opposants à Emmanuel Macron, au point de faire figure de candidat potentiel à la présidentielle de 2022. Interview.
Si le sort en avait décidé autrement, il aurait pu être le Premier ministre de François Fillon. Bruno Retailleau n'en conçoit pourtant aucun regret. Comme il le confie à Challenges, cela fait longtemps qu'il a " cassé son rétroviseur ". Concentré sur l'avenir et la refondation de sa famille politique – le titre de son dernier livre publié aux éditions de L'Observatoire – le patron du groupe Les Républicains au Sénat s'est imposé en quelques mois comme l'un des principaux opposants à Emmanuel Macron. C'est sous son impulsion que la chambre haute a transmis à la justice les conclusions de la commission d'enquête sur l'affaire Benalla et que les sénateurs ont voté le projet de loi anti-casseurs sans qu'il ne repasse à l'Assemblée nationale, piégeant la majorité présidentielle. Avec son micro-parti Force Républicaine, encore assis sur une partie du trésor de guerre filloniste, l'élu vendéen fait de plus en plus figure de candidat potentiel pour la présidentielle de 2022. Et si l'avenir de la droite s'incarnait dans cette figure sobre et discrète, peu encline aux querelles d'égo ?
Challenges : Vous avez des idées, de l'argent avec le micro-parti de François Fillon « Force Républicaine », un livre... Qu'est-ce qui vous empêche d'être candidat à la présidentielle de 2022 ?
Bruno Retailleau : Je n'y pense pas en me rasant tous les matins, ça c'est clair. Mais je veux contribuer à la refondation de ma famille politique. On est dans une période difficile pour les partis politiques traditionnels. L'opération Macron n'a pas fonctionné sur LR : la droite bouge encore. Il faut maintenant qu'on puisse se reconstruire et relancer la machine intellectuelle du parti, ce que je m'attelle à faire avec Force Républicaine. Notre formation a une vie extrêmement dense, avec les mercredis de Force Républicaine, une fois par mois. Nous revendiquons plus de 20.000 adhérents et 40.000 sympathisants. Tous les trois mois se tiennent nos grandes conventions. La dernière, qui était consacrée à la démocratie, a été introduite par Jean-Pierre Chevènement, dont j'apprécie la hauteur de vue et les constats acérés sur les enjeux démocratiques auxquels est confronté notre pays.
Êtes-vous toujours favorable à l'organisation d'une primaire à droite en 2022 ?
Pour paraphraser Churchill, la primaire c'est vraiment la pire des solutions à l'exception de toutes les autres ! Le mieux ce serait vraiment de faire sans, et j'espère qu'un candidat ou une candidate pourra s'imposer. C'est le meilleur scénario possible, celui qu'on a connu en 2007 avec Nicolas Sarkozy, qui permet de rassembler très vite sa famille politique. Mais si ce n'est pas le cas, il ne faut pas écarter les primaires de façon systématique. Elles sont dans nos statuts. Car le risque, c'est que le premier tour de la présidentielle se termine en primaire comme ce fut le cas en 1995.
Comment jugez-vous les deux premières années de Laurent Wauquiez à la tête de LR ?
Je pense qu'on a peut-être eu un peu de retard à l'allumage sur la réflexion. J'avais proposé au sortir des élections législatives de 2017 que nous repoussions d'un an l'élection du chef et que nous nous consacrions à la refondation de notre parti. Malheureusement, la droite est obsédée par les individus et trop souvent faute de débats d'idées nous nous retrouvons avec des querelles d'égo. Quelqu'un d'autre aurait-il fait mieux que Laurent Wauquiez ? Je pense qu'il faut être indulgent : le temps des grands parti de masse est derrière nous, les engagements sont plus éphémères, parfois thématiques. On ne retrouvera pas cette idée d'un Epinay refondateur de la droite. Celle-ci est devenue un archipel avec des vaisseaux amiraux plus ou moins importants : LR, l'UDI, Libres de Valérie Pécresse, aux confins Xavier Bertrand, Force Républicaine. Il s'agira de retisser des liens après les européennes entre les différentes composantes de cet archipel, qui sont traversés de nombreuses convergences.
>> A lire aussi : Juppé, Wauquiez, LR... Le testament politique explosif de Virginie Calmels
Le Sénat est-il devenu l'opposant numéro un à Emmanuel Macron ?
Il est vrai qu'au Sénat la droite est parvenue à maintenir son unité. Le groupe LR est puissant, tout comme son alliance avec les centristes. On montre bien que cette union existe et qu'elle peut perdurer. Avec l'affaire Benalla, le Sénat a démontré qu'il pouvait être un contre-pouvoir face au dérèglement institutionnel qui fait que l'Assemblée nationale est alignée sur l'exécutif, en raison de la coïncidence des scrutins présidentiel et législatif. Alors que la commission d'enquête montée par l'Assemblée s'est entre-déchirée, le Sénat a fait un travail méticuleux : c'est son rôle. Les critiques de la majorité glissent sur nous. Depuis le début, c'est la présidence de la République qui a fait le choix de la dramatisation, de l'hystérisation. Les propos d'Emmanuel Macron devant la Maison de l'Amérique latine, le fameux "Qu'ils viennent me chercher" sont incroyables. C'est, selon moi, une grave erreur de communication.
Macron s’est-il isolé dans son propre pays ?
Oui, il s’est isolé. Sa politique ne produit pas de résultat contrairement à ce que dit Gérald Darmanin tous les matins. On l’a annoncé comme le Mozart de l’économie, mais en réalité nous sommes 28 ème sur 28 sur la dépense publique, nous sommes passés au 25ème rang sur le chômage et nous sommes les champions du monde occidental pour les impôts et les taxes. Vous vous rendez compte ! Nous sommes le seul pays de la zone euro à voir notre déficit augmenter en 2019. Les Français ne peuvent que constater que la France d’aujourd’hui ne va pas mieux qu’hier.
Mais au-delà de ces fondamentaux, est ce que l’attractivité du pays n’est pas bien meilleure aujourd’hui ?
Les chiffres du déficit et du chômage sont têtus. Il n’y a pas eu de vraies réformes, il n’y a eu que des réformettes. Les maux dont souffre la France ne pourront pas être traités par de l’homéopathie.
Il ne fallait pas supprimer l’ISF ?
Il a pratiqué une politique qui a été vécue comme une injustice sur le plan fiscal. Il ne fallait pas notamment cumuler la suppression de l’ISF et en même temps faire payer aux retraités une augmentation de la CSG. L’essentiel des gains ne portait, d’après la Commission des Finances, que sur 2% des Français. Et enfin il a laissé filer les déficits et la dépense publique.
La droite non plus n’a jamais vraiment réussi à diminuer la dépense publique, que proposez-vous en la matière ?
La crise des Gilets jaunes peut-être interprétée par le fait que l’économie française ne produit plus assez de richesse pour maintenir ou améliorer le niveau de vie des Français qui se dégrade par rapport à nombre de nos voisins. On arrive artificiellement à le maintenir grâce à la dépense publique. Nous subissons un double handicap : nous souffrons d’un côté d’un trop plein d’Etat, de normes et d’impôts et de l’autre nous ne travaillons pas assez, les 35 heures ayant limité notre compétitivité.
>> A lire aussi : Jean-François Copé : l'interview qui va enflammer la droite
Quelle est votre méthode ?
Il s’agit d’abord d’observer les différences notables d’avec nos voisins : nous représentons moins de 1% de la population mondiale, nous participons à moins de 4% de la production planétaire alors que nos dépenses sociales pèsent pour 14% des dépenses mondiales. Je propose dès 2025 de passer à 65 ans l’âge légal de la retraite. Une mesure qui permettrait de garantir à nos aînés le maintien du pouvoir d’achat et de passer à 1000 euros toutes les petites retraites (le minimum vieillesse est à 868 euros, Ndlr). Une mesure qui permet de limiter l’épargne de précaution et de relancer la consommation. Au bout de cinq à six ans, quand une génération pleine est concernée, vous obtenez 20 milliards d’euros d’économies.
Et sur la fonction publique, envisagez-vous comme François Fillon, la suppression de 500 000 fonctionnaires ?
Je n’aborde pas le problème sous cet angle. Je considère qu’à service public constant nous avons un problème de productivité de notre administration. Je vous rappelle qu’en Allemagne, l’Education Nationale coûte moins cher à l’Etat, que les professeurs, moins nombreux, sont nettement mieux rémunérés et que la réussite des jeunes allemands est sans commune mesure avec celle des jeunes français. Il faut arrêter de penser qu’il suffit de mettre de l’argent dans le service public pour que le service public fonctionne mieux, c’est faux ! Moins le système fonctionne, plus vous mettez d’argent et plus il dysfonctionne. D’après Natixis, la différence de productivité est de 10% entre notre fonction publique et celle de la zone euro. Je propose de signer un pacte gagnant/gagnant avec les fonctionnaires : on augmente leur temps de travail, par pallier progressif, et on leur restitue la moitié du gain dans leur traitement. C’est la seule façon de sortir d’une paupérisation croissante de la fonction publique et du gel du point d’indice. Il faut aussi venir à bout des doublons dans les collectivités locales.
(...)
François Fillon
Article complet sur https://www.challenges.fr/politique/mac ... ite_652393
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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Re: À droite, la petite entreprise florissante de Bruno Retailleau
Il propose d'augmenter le temps de travail de la fonction publique ? Non je ne crois pas à cette méthode. Pour augmenter la productivité il faut changer les critères d'évaluation de la perf des services et des salariés, donner de la souplesse pour améliorer l'organisation. On peut aussi embaucher selon le droit privé, ce qui facilitera les échanges entre privé et public. Les salariés seront plus mobiles et devraient bénéficier d'opportunités de carrière.
Dans le privé il y a réorganisation des services tous les 2 ou 3 ans. Il faudrait instaurer le même rythme dans le public.
Dans le privé il y a réorganisation des services tous les 2 ou 3 ans. Il faudrait instaurer le même rythme dans le public.
- Nombrilist
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Re: À droite, la petite entreprise florissante de Bruno Retailleau
Retailleau, la continuité de Macron et Cie.
- les orteils
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Re: À droite, la petite entreprise florissante de Bruno Retailleau
Retailleau est loin de Macron, et LR ne propose rien d'intéressant. Ce que je ne lui pardonne pas c'est d'avoir soutenu Fillon mouillé jusqu'au cou.
C'est toujours hier que commence le futur, mais la France continue de penser que tout commence demain. (Boualem SANSAL)
- Jeff Van Planet
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Re: À droite, la petite entreprise florissante de Bruno Retailleau
Bien sûr qu'il n'a rien à voir avec macron. L'un est de droite et le deuxième ne l'est pas.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
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Re: À droite, la petite entreprise florissante de Bruno Retailleau
Macron étant de droite puis je savoir où vous situez Retailleau ? (ironie)Jeff Van Planet a écrit : ↑07 avr. 2019, 17:03:02Bien sûr qu'il n'a rien à voir avec macron. L'un est de droite et le deuxième ne l'est pas.
Re: À droite, la petite entreprise florissante de Bruno Retailleau
Macron est socialiste social-libéral. Retailleau est de droite conservatrice catholique à tendance souverainiste, économiquement libéral.
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