Certes, un référendum, c'est la quintessence de la démocratie. Mais c'est forcément binaire : on ne peut y répondre que par oui ou par non. Cela ne fait pas forcément beaucoup avancer les débats.Spartiate a écrit : ↑18 nov. 2018, 11:55:57Je suis le premier à regretter que ces contestations restent terre-à-terre, et signent la victoire du consumérisme sur l'engagement politique. Maintenant, la solution est bien dans une conception moins verticale du pouvoir, en sondant la population par des consultations populaires. Pour l'heure, je lis et j'entends beaucoup des refrains de type "Les Français veulent...", "Les Français ne veulent pas...". Mais tant qu'on ne leur a pas demandé leur avis, ce ne sont que des suppositions.johanono a écrit : ↑18 nov. 2018, 11:11:19Apparemment, le discours des manifestants portait essentiellement sur la vie trop chère, le pouvoir d'achat trop faible, et le ras le bol fiscal n'est qu'un aspect de ce problème. Je ne crois pas que ça conceptualisait sur les institutions ou la verticalité du pouvoir. Les revendications étaient essentiellement utilitaires et consuméristes.Spartiate a écrit : ↑18 nov. 2018, 11:03:23Vous résumez tout au pouvoir d'achat mais personnellement, j'aspirerais à un pouvoir moins vertical ou tout du moins une meilleure considération dans la politique menée des groupes qui ne seront pas majoritaires au Parlement car Macron n'est pas que le président de la petite majorité relative qui a voté pour lui.
Perso, j'accepte l'impôt si les deniers sont utilisés à bon escient et si l'on peut avoir un droit de regard. Un voeu pieux mais tant que ça continuera de la sorte, Macron devra se prendre ces manifs de ce type dans la g......
Imaginons un référendum sur la taxe carbone ou sur l'écotaxe. Le non l'emporte. Et qu'est-ce qu'on fait après ?
Imaginons un référendum sur un plan de baisse des dépenses publiques, seul préalable à une baisse des impôts. Les Français qui veulent le beurre et l'argent du beurre, plus de services publics, plus de protection sociale, mais moins d'impôts, voteront probablement non. Et qu'est-ce qu'on fait après ?
En matière d'écologie, ce n'est pas neutre. Parce que seul un changement des modes de vie permettra de vraiment préserver notre environnement. Si on interroge les citoyens par référendum sur tel ou tel plan qui impliquerait de changer leurs habitudes de vie, ils voteront forcément contre...
On peut imaginer toutes les institutions possibles et imaginables, seule la mentalité, l'état d'esprit des citoyens, pourra déterminer les évolutions économiques et sociales du pays. La société détermine le politique, jamais l'inverse. Et si les citoyens français, majoritairement immatures, infantiles et consuméristes dans leur rapport à l'Etat, ne comprennent pas les vrais enjeux, alors la France est condamnée à un déclin irréversible et à d'intenses secousses sociales, quoique fassent ceux nous dirigent.